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Me Barry: défenseur ou complice de terroristes ?
Publié le mardi 26 novembre 2019  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de Presse du député Bourama Tidiane Traoré
Bamako, le 6 Décembre 2014 à la Maison de la Presse, conférence de presse du député Bourama Tidiane Traoré
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Suite à une présomption de porter atteinte à la sûreté de l’État du Mali, Mes Hassane Barry est interpelé par la SE. Les internautes sont très divisés sur la procédure de l’arrestation de l’avocat. S’il y a unanimité autour de la légitimité du combat contre le terrorisme, l’ennemi commun des Maliens, des juristes estiment que les procédures n’ont pas été respectées dans le cadre de l’arrestation de M. Barry en tant qu’avocat de son état. Ailleurs, expliquent des juristes une telle démarche pouvait rendre la procédure : je pense qu’il y’a eu de l’empressement dans cette affaire, indique-t-on. Votre facebookan du jour !

L’ami du peuple : Me Hassan Barry qui accusait Boubeye d’armer des milices aux centres sans preuve est aujourd’hui recherché pour intelligence avec les terroristes.
À l’époque, on avait établi des sorties fallacieuses contre SBM, sur le simple fait qu’il avait été relevé de son poste d’ambassadeur par ce dernier quand il était ministre des Affaires étrangères sous ATT.
Il aurait perçu de l’argent pour approcher des magistrats dans le but de négocier la libération de plusieurs cadres terroristes détenus à la MCA, dont 02 experts en explosif, Oumar DICKO et Amadou DICKO, frère de l’Emir Akilou DICKO. Pour ces besoins, les deux hommes étaient porteurs d’importantes sommes d’argent destinées à soudoyer le corps des magistrats par l’intermédiaire de Me Hassan BARRY qui déjà reçu une importante part d’argent ce jour (22 novembre).
De tels hommes politiques sont prêts à tout pour l’argent et le pouvoir, même à faire tuer leurs concitoyens. Ils connaissent la route du village que quand il y’a des élections et se plaignent d’être vaincus à chaque fois.

Yachim Yacouba MAIGA : la question pertinente à poser est : a-t-on arrêté le citoyen Hassane Barry ou Me Hassane Barry dans l’exercice de ses fonctions ? Je pense que la nuance est de taille et cher jeune frère Me Konaté tu es bien placé pour éclairer notre lanterne.

Mamadou Ismaila KONATE : Cher aîné et grand frère bien aimé, pour la réponse à ton interrogation, n’est-il pas mieux de mettre la forme requise pour son état ou son statut en attendant d’apporter la preuve de ce que tu dis en termes de questions. L’observation de la loi ne l’absout pas en cas de faute.

Arthélemy : Nul n’est au-dessus de la loi, même vous, soi-disant avocat ou magistrat, procédures, s’il est complice des terroristes, alors qu’il répond de ses actes.

Docotoro Madou : La raison d’État éteint tous les droits. Quand le tribunal brûle, on n’attend pas le juge pour appeler les pompiers.

Aminata Ouédrago : Hassan Barry n’est pas arrêté en tant qu’avocat, mais en tant que complice de terroristes… il faut regarder dans le Code pénal ce qui est prévu en cas d’intelligence avec des groupes mafieux et déstabilisateurs.

Moussa Ibrahima Maiga : Le Code pénal dit quoi ? On n’est pas allé à l’école du blanc.

Aminata Ouédrago : Moussa Ibrahima Maiga, avant la démocratie, c’était ça : Article 77 : « Sera également puni de mort quiconque aura pratiqué des manœuvres ou entretenu des intelligences avec les ennemis de l’État, à l’effet de faciliter leur entrée sur le territoire et dépendance de la République, ou de leur livrer des villes, forteresses, places, postes, ports, magasins, arsenaux, vaisseaux ou bâtiments appartenant à l’État, ou de fournir aux ennemis des secours en soldats, hommes, argent, vivres, armes ou munitions, ou de seconder les progrès de leurs armes sur les possessions ou contre les forces étatiques de terre ou de mer, soit en ébranlant la fidélité des officiers, soldats, et autres envers l’État, soit de toutes autres manières. »

Ibrahima Nikiema : Même si il est arrêté en tant qu’avocat, les avocats ne sont au-dessus de la loi.

Demba Mahamadou Keita : Mon Dieu, là on parle de complicité de terrorisme et certains nous amènent sur le terrain politique. Avec ce genre de comportement, comment le Mali pourra-t-il avancer ?

Diawara Diawara : Demba Mahamadou Keita, tu as résumé tout. Au Mali, chacun défend son intérêt si c’est les autres : oui, vive la justice. Dès qu’ils sont touchés, ils crient à l’injustice.

Demba Mahamadou Keita : Diawara Diawara, c’est dommage, car je n’ai et n’aurai aucune compassion envers une personne complice des terroristes.

Diawara Diawara : Demba Mahamadou Keita, en plus il a été interpellé et là SE est dans son droit de chercher les informations, maintenant après avoir recueilli les informations comme la procédure l’exige, la SE transmet son dossier à la BIJ ou la GIJ et c’est eux qui pourrait l’accuser et envoyer le dossier au procureur anti-terroriste.

Demba Mahamadou Keita : Diawara Diawara, à quoi bon ? Franchement, complicité de terrorisme est pire que tout. Normalement, il ne doit pas être un avocat, il doit être placé en isolement, car c’est un danger pour la sûreté de l’État.

Moussa Danioko : tout à fait d’accord. Il a été arrêté pour sa participation présumée au terrorisme. Son nom a été cité par les deux terroristes arrêtés au grand marché de Bamako.

Mahamadou Gombelé Sidibé : Nous sommes à une période spéciale, à savoir le régime d’État d’urgence. Donc, que les avocats nous foutent la paix. Même si c’était le bâtonnier lui-même, ça allait se passer comme ça !!!
Beaucoup savent ce que dit le Code pénal en la matière, mais l’exceptionnalité de la période dans laquelle nous vivons, il était bon que des juristes comme père Bathily animent un débat spécial sur l’actualité.

Boubacar Kanouté : Si c’est avéré qu’il est complice, la meilleure, c’est de le fusiller sur la place publique. Un conspirateur n’a pas sa place dans notre pays, mais s’il n’est pas impliqué qu’on laisse vaguer à ses occupations.

Pérignama Sylla : Aminata Ouédrago, la siamoise de lumière visage pâle, on ne t’a pas dit que Assane Barry a été arrêté en tant qu’avocat.
C’est la loi elle-même qui fixe les procédures particulières pour une certaine catégorie de citoyens lorsqu’ils commettent des crimes. Il y a une procédure à suivre. On n’arrête pas un ministre comme on arrête le citoyen lambda, Aminata Ouédrago. On n’arrête pas un magistrat comme on arrête le citoyen Lumière Noire Visage pâle !
Qui peut imaginer un policier se lever comme ça pour aller arrêter un béret rouge à Djicoroni Paras ou un gendarme au camp I ? Bref, évitons le populisme et expliquons les choses comme il se doit être analysé en évitant de se réfugier dans la fausse émotivité qui n’est pas le propre de nos régimes incompétents.
Et s’il s’avérait demain qu’Hassan Barry est innocent ?

Issa Napo : Aminata Ouédrago, merci pour l’éclaircissement, nous qui n’avons aucune connaissance juridique wheeee, on est grave dciiii, mais ce monsieur nous l’avions dénoncé, il y a 8 mois à peu près, mais les gens ne nous croyais pas, parce que certaines personnes avec l’intégrité tordue en serpentin croyaient que nos propos avaient des caractères ethniques, mais non, loin de ça. Il y’en a encore d’autres révélations surprenantes qui s’en suivront. Voyons voir.

Keremakan Dembele : Certains font la politique d’autruche. Cependant, nous avons besoin de la vérité sur cette affaire.

Mamary Konta : Cela veut dire que ce fameux ordre des avocats soutient le jihadisme dans ce pays. Ce qui est sûr, la population suit avec intérêt cette situation et la même population aura la solution au truquage des dossiers.

Ibrahim Sora Sissoko : Je ne comprends pas ce pays. Maître Hassan Barry est un ennemi de la nation, voir des avocats le soutenir au nom d’une prétendue procédure, c’est vraiment le comble. Je ne suis pas avocat, mais je sais que le principe de la légalité souffre de quelques exceptions, notamment les circonstances exceptionnelles qui permettent aux autorités de violer des droits individuels et collectifs pour raison d’État.

Mohamed Lama Maiga : À nos frères Avocats les textes sont connus de tout le monde une interprétation ne veut pas condamnation. Des juges ont êtes interpellés ici au Mali. Cette loi est pour tout le monde. La S. E est dans la légalité. Des individus interpellés ont dénoncés Me Barry pourquoi ne pas être interpellé sur cette dénonciation. Me Barry vit dans ce pays, depuis longtemps, mais jamais la S. E ne s’est pas intéressé à lui.

Abdoul Karim Keita : Ces avocats incarnent tous la honte, vous voulez qu’on lutte contre l’impunité, mais vous vous mettez au-dessus de cette loi. Pourquoi son nom a été cité ?

Bassirou Traore : Comme aucun de ces avocats terroristes n’a été victime du terrorisme, c’est pourquoi ils soutiennent tous le diable. Honte à eux !

Dinrâme Nani : C’est une insulte pour l’armée malienne. Depuis 2012, les soldats combattent corps et âme pour la sécurité….. vous tous, vous soutenez un complice des terroristes ou va le Mali ?

Harouna Niang : cette affaire-là. Comment un avocat peut-il être complice des terroristes ? Est-il réellement fondé ? Si ça ne l’est pas pourquoi cette arrestation ?
Moi je pense que chacun est entretien de jouer son rôle, et les avocats et les autorités.

Hassan Keita : De grâce, un peu de retenue, pensez aussi aux désastres causés par ce terrorisme aveugle (disparition totale de villages, vols de bétail, exterminations sommaires de citoyens, attaques des camps et exécution des militaires), etc. Pays en guerre, totalement ou partiellement en état d’urgence.
Le minimum, c’est de faire confiance à notre Justice au service du peuple.

Moussa Dembélé : Me, je dis que vous êtes très intelligent, très fort et que vous seriez un très bon Juge d’instruction. Sauf que quelquefois, vous fermez les yeux sur certaines choses qui ont véritablement ébranlé le développement harmonieux de notre pays (les détournements des milliards au cours de l’ère démocratique), et vous sanctionnez les moins importantes. Quand on examine le parcours de cet avocat émérite, on se pose la question, qu’est qu’il gagnera dans la déchéance de notre Maliba ?

Chodi Ag : la SE ne doit pas se laisser intimider par des pseudos communautaristes terroristes, aucun individu, aucune ethnie et aucun Malien ne doit être plus important que la sécurité nationale. Le Mali compte la mort de ses fils en centaines à cause des terroristes, les aider de loin ou de prêt serait un crime contre le peuple malien et toutes ces familles civiles et militaires endeuillées.
La sécurité nationale est menacée, soyons vigilants, debout sur les remparts et combattons l’ennemi au-dedans et au-dehors.
Justice pour les familles maliennes endeuillées.

BOULAN BARRO : La raison d’État : La raison de l’État est l’une des exceptions du principe de l’égalité. Aussi, il ya une théorie des circonstances exceptionnelles. Elle doit être à la base d’un certain nombre d’éléments tels que : la survenance brutale d’événements graves et imprévus ; l’impossibilité pour d’administration d’agir dans la l’égalité ; le caractère d’intérêt général et urgent de l’action administrative. Cependant, l’information comme acte de terrorisme est très complexe. Elle peut conduire souvent à l’interrogation et même à l’interprétation des personnes les plus insoupçonnées.

Hama Domo : Dans une société divisée en plusieurs classes, chaque classe défend ses membres. Voilà pourquoi Karl Marx rêvait de sociétés sans classe.

Doucouré Galédou : venez voir ! Qu’est-ce que je vous disais ? Le nom de Hassane Barry est cité ici.

Mohamed Abdoul Salam Toure : Le barreau doit avoir honte de le soutenir. La raison d’État est là. Que Dieu sauve le Mali.

Mouctar Diallo : Dois-je conclure que la prochaine star au Mali sera Me Hassan Barry, frère Abdoulaye Kone ? La garde à vue est justifiée par la prérogative de puissance publique. Une présomption de porter atteinte à la sûreté de l’Etat du Mali. Soyons patients d’attendre la fin des interrogatoires de Me Hassane Barry.

Boubacar Karamoko Coulibaly : Un tel privilège n’existe pas dans nos arsenaux juridiques, sinon qu’on le montre. Sinon, tout ce qui en résultera comme actes de procédures sera nul et de nul effet. Me Barry pouvait être entendu volontairement, le connaissant. Je pense qu’il y’a eu de l’empressement dans cette affaire. Ici, il n’y a pas d’extrajudiciaire qui tient. Tout de même, un ancien ministre, ex-ambassadeur du Mali, traité comme un malpropre sur simple déclaration de personnes inconnues au bataillon.

Abdourahamane Toure : L’extrajudiciaire en matière d’interpellation veut dire simplement illégalité.

Ras Sambou Keita : Mais si les faits qui lui sont reprochés seraient-ils avérés vrais, que dites-vous maître ?
Mamadou Doumbia : Êtes-vous au-dessus de la loi ? Masquez ou signalez cela.

Youssouf Diarra : Nous sommes en état d’urgences !

Allaye Kassogué : Le Procureur général est déjà au courant de l’arrestation de Me Hassane BARRY. C’est tout.

Baye Diawara : On s’en fout ! On a trop souffert à cause des hypocrites dans ce Pays. Il faut que tout le monde soit pris.
Abdoulaye Sagou Degoga : une honte à Me Hassane BARRY. Toute personne impliquée dans cette crise au Mali sera démasquée et détenue tôt ou tard.

Ada Beaute : Ce que je veux comprendre, c’est-ce qu’un avocat peut être accusé des cas pareils ? Maître Touré était également avec le MNLA et a bien…
Lebry Makan : Honnêtement, je ne connais pas cet homme, mais en écoutant les réactions de certaines personnes sur Me BARRY, on mettra en cause, son honnêteté. Que Dieu nous en garde.

Ousmane Sangalaba : Décidément, les vrais commanditaires de la déstabilisation du pays sont à Bamako.

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