Du sang, rien que du sang. Le sang des Maliens, le sang de nos vaillants soldats. Voilà la réalité que traverse notre pays. Les attaques se multipliant depuis Kolongo, Dioura, Ogassagou, Sobane Da en passant par Boulkessy et maintenant Indelimane au Nord-est de Ménaka. On dirait qu’un sang appelle deux sangs et deux sangs appellent trois sangs, etc. comme les trois sangs et la mort selon Amadou Hampâté Bah dans son célèbre bouquin ‘’ L’étrange destin de Wangrin ‘’. Le sang coule, ça coule, le sang de trop. Tous les fils du pays sont appelés à l’union sacrée ? Oui sans doute tous les Maliens doivent se donner la main pour surmonter ses nombreuses difficultés en commençant par les deux personnalités phares de ce pays : le chef de l’Etat et le Chef de file de l’opposition. Ils sont plus que jamais appelés à montrer le bon exemple. Aîné et cadet, tous les deux autour d’un seul idéal, le bonheur de notre pays, le bonheur de notre pays, l’union sacrée autour du devenir et de l’avenir de notre grand Mali. Les actes concrets doivent bien affûter l’épée de défense et de sacrifice que nous tenons haut la main. Les communiqués infinis ne suffiront absolument rien, car le Mali n’a plus besoin de belle parole, mais du concret. Les menaces, les multiples mises en garde ne sont plus à l’honneur. Reléguer au second plan les différends pour faire face à l’essentiel, le Mali. Le Mali d’abord, comme ce fut le cas en 2013 quand le chef de l’Etat de faisait campagne. Ce slogan devra servir maintenant au moins une fois pour redorer le blason, notre réputation de braves, retrouvé nos valeurs en étant indépendant pour du vrai, en assurant nous-mêmes notre propre sécurité. Les guerres audiovisuelles et para-textuelles ne doivent plus être d’actualité. Faisons-nous face à l’essentiel.