Le président a fait savoir ce jeudi 28 novembre qu'il allait réclamer à ses alliés une « plus grande implication » contre « le terrorisme » au Sahel. Mais au Mali, des voix s’élèvent contre la présence militaire française. Une fronde qui n'est pas partagée par tous les camps politiques et la société civile.
L’opposition modérée, comme le gouvernement, le martèle : la présence de la force Barkhane ne doit pas être remise en cause. Pour Moussa Mara, leader du parti d’opposition Yelema, la stabilité dépend de la présence militaire française.
« Ce n’est pas une question d’être dans l’opposition ou la majorité, c’est d’être conscient de la réalité de notre pays et donc du fait que nous avons absolument besoin de l’assistance internationale dans notre pays, et particulièrement de l’opération Barkhane », estime-t-il.
C’est une question de savoir les intérêts à moyen et long termes de notre pays. Mais il ne faut pas se voiler la face, la présence française dans notre pays est très impopulaire.... suite de l'article sur RFI