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IBK sur la mort de 13 soldats barkhane au Mali : « Nous sommes en empathie totale avec la France»
Publié le vendredi 29 novembre 2019  |  L'Observatoire
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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La mort de 13 soldats français dans la zone du Liptako-Gourma, à la suite de collision de deux de leurs hélicoptères, ne laisse indifférents les autorités et la classe politiques maliennes. « Leur mort ne saurait jamais nous laisser indifférents. Mieux : nous sommes en empathie totale avec la France et les familles de ces jeunes gens disparus », a déclaré le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéita.

Lundi 25 novembre 2019 dans la soirée, treize militaires français de l’opération barkhane : 6 officiers, 6 sous-officiers et un caporal-chef ont trouvé la mort dans la zone du Liptako-Gourma, suite à la collision deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des djihadistes. Ces morts viennent renforcés en 6 ans, le nombre de soldats perdus, 44 soldats au Mali, contre le terrorisme. Sans compter les dégâts matériels et financières.

L’annonce de cette mauvaise nouvelle par la présidence française n’a laissé indifférente personne. En France, tout comme au Mali l’indignation est généralisée. La solidarité malienne s’est accentuée par les messages de condoléances du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, la classe politique et la société civile.

Le Chef de l’Etat IBK déplore ‘’la mort de jeunes Français venus au Sahel pour y défendre les valeurs qui nous sont communes, de paix, de tolérance, de vivre ensemble, pacifiques’’. Tout en rendant hommage aux disparus, IBK reste empathique : « Le Mali est un pays reconnaissant, le Mali sait ce qu’il coûte à ce pays-là d’envoyer ses enfants au Sahel pour la défense de ces causes-là : la cause de la paix, l’anti-terrorisme, et également la promotion du développement et de la démocratie dans nos espaces. C’est tout cela que ces jeunes gens-là étaient venus défendre. Donc leur mort ne saurait jamais nous laisser indifférents. Mieux : nous sommes en empathie totale avec la France et les familles de ces jeunes gens disparus ».

Du côté du Gouvernement, son porte-parole dira que ces soldats sont morts pour la France et pour le Mali, pour la paix, pour la liberté pour tout le Sahel.

« Il ne faut pas que la passion l’emporte sur la raisons, estime Yaya Sangaré. Le Mali constitue une digue, faisons en sorte que cette digue ne rompt pas. Nous implorons Dieu pour que leur mort ne soit pas vaine et nous pensons que cela va donner plus de courage, plus d’engagement aux autres pour que nous puissions vaincre le terrorisme définitivement ».

Au sein de la classe politique malienne, l’empathie est généralisée à travers des adresses de très sincères condoléances et de solidarité aux familles, aux proches de ces militaires et à leurs camarades ainsi qu’au peuple français en ces douloureuses circonstances.

Le Rassemblement pour le Mali (RPM) parle de « moments d’épreuve extrêmement douloureuse » et s’incline devant la mémoire de ces soldats engagés dans la lutte contre le terrorisme au Mali et dans le Sahel.

« Le Rassemblement pour le Mali (RPM) exprime sa compassion, sa reconnaissance et sa solidarité à la France pour le sacrifice consenti et son engagement décisif à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation du Sahel », précise ledit communiqué.

Le Parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), exprime de son côté sa profonde compassion et ‘’tient à saluer solennellement la mémoire de ces martyrs pour leur dévouement et leur engagement au nom de la France au service de la cause du Mali’’. Même son de cloche du côté du parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WUL) qui exprime « sa reconnaissance à la France pour le sacrifice consenti afin que le Mali recouvre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire ».

Cyril ADOHOUN
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