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Nouvelle compagnie aérienne du Mali : Le pari du premier vol en mars 2020 sera-t-il tenu ?
Publié le lundi 2 decembre 2019  |  L’Inter de Bamako
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De sources bien informées, c’est l’ingénieur et entrepreneur El Baba Haïdara dit Sandy qui dirige la nouvelle compagnie aérienne du Mali en phase de lancement. Avec l’acquisition d’un premier avion, un Boeing 737, cette compagnie poursuit sa phase de mise en forme et projette son premier vol pour mars 2020.

Quel nom aura cette nouvelle compagnie ? Silence et boule de neige ! il semble que l’on hésite entre plusieurs noms et le choix final dépendra du système d’actionnariat. L’Etat malien y aura quel pourcentage ? « Ailes du Mali-SA » ? « Nouvel Air Mali-SA » ? Rien n’est encore défini clairement. « Les réflexions se poursuivent », murmure un cadre du ministère des Transports.

Mais ce qui est certain est que c’est celui qui a sauvé la compagnie Air Mali-SA, entre 2000 et 2002, l’entrepreneur, non moins ex-député de Tombouctou, El Hadj Baba Haïdara dit Sandy qui se bat désormais de toute son énergie pour que la nouvelle compagnie aérienne décolle au mois de mars prochain. Avec un background d’ingénieur génie civil disposant d’une expérience avérée en gestion de grands projets et l’exécution de plusieurs marchés d’intérêt public, Baba Haïdara dit Sandy a été retenu depuis plusieurs semaines, après un appel à candidatures (en compétition avec trois hauts cadres de la défunte Air Afrique) pour ficeler le lancement de la nouvelle compagnie aérienne du Mali.

Faut-il rappeler que c’est cet ingénieur chevronné qui avait permis de sauver l’ancienne compagnie Air Mali-SA de la faillite d’alors (8 mois d’arriérés de salaire de son personnel, tension de trésorerie, etc) ? L’homme se bat aujourd’hui pour renouer avec cette fierté malienne dans les airs.

Selon nos sources, le Directeur général est activement à pied d’œuvre, avec les principaux actionnaires, des privés des Emirats Arabes unis, pour recevoir le PEA (Permis d’exploitation aérienne), l’agrément de l’Etat étant déjà acquis. Le montage financier, la documentation et toutes les démarches administratives du dossier sont en phase d’achèvement grâce à l’expertise d’un bureau de consultants, la SMFI, constitué par d’anciens hauts cadres d’Air-Afrique. Ce qui n’empêche pas Baba Haïdara de faire des pieds et des mains pour que l’Etat malien soit actionnaire. Ce qui serait une bonne opération pour un outil de souveraineté comme une compagnie aérienne nationale.

Il faut signaler que la compagnie ambitionne de faire le désenclavement sous régional pour commencer son exploitation. Il s’agit des destinations comme le Burkina Faso, le Niger, le bénin, la Cote d’Ivoire. Et la deuxième phase de l’exploitation concernera l’extension des dessertes sur l’Afrique centrale et, éventuellement, les autres continents

Rappelons que le budget de démarrage de ce projet était de 4 milliards F CFA et l’étude de faisabilité de cette nouvelle compagnie a été lancée grâce à un avis à manifestation d’intérêt n°2019-001/ML-DFM du 27 février 2019. Par cet avis, la Direction des Finances et du Matériel du Ministère des Transports invitait les candidats admissibles conformément aux dispositions des articles 22 et 23 du Code des marchés publics et des délégations de service public, à manifester leur intérêt à la réalisation de l’étude de faisabilité de la création d’une nouvelle Compagnie Aérienne Nationale.
Les consultants intéressés (bureaux d’études ou groupement de bureaux) devaient fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter la mission. Il s’agit des références concernant l’exécution des contrats similaires réalisés (au moins trois) au cours des dix (10) dernières années, accompagnées des copies de pages de garde et de page de signature desdits contrats, les dates, délais, coûts des études, les sources de financement, attestations de service fait, les CV des experts que le consultant compte mobiliser pour l’exécution de la mission, les expériences et compétences dans les domaines de l’organisation et l’exploitation de compagnies aériennes.
La durée de la mission s’étendait sur une période de quatre mois et son financement était assuré par la Redevance de Développement de l’Infrastructure Aéronautique et Météorologique (RDIAM)…

. Bruno D SEGBEDJI

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