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Modibo Kadjoké, président de l’APM-Maliko : « Nous avons sous-traité notre sécurité, notre diplomatie…»
Publié le lundi 2 decembre 2019  |  Le Prétoire
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature du Code de Bonne conduite des partis politiques et des candidats
Bamako, le 06 juillet 2018 à l`hôtel Radisson Blu. Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme EMERGE, l`Institut National Démocratique (NDI) qui appuie et soutient les partis politiques pour les élections de 2018, a réuni les candidats à la présidentielle et les partis politiques pour la signature de leur Code de Bonne Conduite aux diverses consultations électorales du Mali.
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A la faveur de la première conférence nationale de son parti, le président de l’APM-Maliko a fait une analyse critique de la situation sociopolitique et sécuritaire du Mali.

Les premières assises de la conférence nationale de l’Alliance pour le Mali (APM-Maliko) se sont tenues ce samedi 30 novembre à la Maison des aînés, à Bamako.

Le président du parti a mis cette tribune à profit pour dépeindre la situation sociopolitique et sécuritaire du pays. Selon Modibo Kadjoké, le Mali, ce ‘’bien précieux’’, est aujourd’hui en danger. « Oui, notre pays est en danger du fait de ses propres fils », a-t-il regretté. Selon le président du parti, l’ignorance, la cupidité, la mal gouvernance, le déficit de patriotisme, la paresse intellectuelle de l’élite, les calculs politiciens et l’impunité ont fini par saper les fondements même du pays au point de le menacer dans son existence. « Oui, avons trahi notre pays, nous avons trahi nos enfants et nous avons trahi leur avenir », a confessé le M. Kadjoké.

Sur le plan sécuritaire, il a fait remarquer la dégradation progressive de la situation. Ce, malgré, dit-il, les milliards engloutis dans la loi d’orientation et de programmation militaire et les nombreux efforts consentis par les partenaires étrangers.

Modibo Kadjoké a par ailleurs dénoncé la suppression de la taxe emploi jeunes, la récente suspension de l’AMO, ainsi que l’état actuel des structures de santé, affectées, selon lui, par la mal gouvernance et les coupes budgétaires. Toutes choses qui, de son avis, prouvent que les Maliens ont failli à mettre en place les conditions indispensables à leur développement par leur propre génie. « En effet, nous avons sous-traité notre sécurité, notre diplomatie, la gestion de notre pays, la conception de nos stratégies, et tenez-vous bien la gestion de nos ordures », a déploré M. Kadjoké.

Auparavant, il avait appelé à un dialogue de refondation nationale, lequel devrait être un nouveau départ pour le Mali. « Mais hélas, les calculs politiques et les agendas autres que ceux du Mali nous éloignent progressivement de cette trajectoire », a regretté le président du parti.

Il importe de rappeler que ladite conférence a regroupé des délégués venus des quatre coins du Mali et même de l’extérieur, si l’on en croit les responsables du parti. Elle a planché sur les activités du bureau national, l’exécution du plan d’action, les résolutions et les décisions du congrès tenu il y a deux ans, ainsi que les doléances et orientations du parti.

Bakary SOGODOGO

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