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Nord du Mali : Tiémoko Sangaré plaide pour le déploiement de 150 000 militaires
Publié le mercredi 4 decembre 2019  |  le wagadu
Marche
© aBamako.com par Momo
Marche Contre La France
Bamako, le 10 janvier 2018 une Marche Contre La France a eu lieu devant l`Ambassade de France
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Les membres signataires de l’Accord politique de gouvernance ont organisé le samedi 30 novembre un atelier de réflexion sur le thème : «l’examen de l’exécution de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ; la problématique de l’insécurité et la lutte contre le terrorisme ; la gouvernance et les réformes politiques et institutionnelles». C’était le samedi 30 novembre au Centre international de conférence de Bamako.

L’objectif général de cette rencontre était d’avoir une vision harmonisée sur les grandes questions du dialogue national inclusif, et spécifiquement : proposer les voies et les moyens nécessaires d’instaurer la paix et la sécurité partout dans le pays ; échanger sur la mise en œuvre de l’accord et en tirer les leçons ; échanger sur les réformes politiques et institutionnelles et enfin, analyser la gouvernance politique administrative, socio-économique et sécuritaire des trois dernières décennies et en tirer les leçons.

En vue d’harmoniser leurs positions et coordonner leurs actions dans le cadre du dialogue nationale inclusif, les principaux signataires de l’accord politique de gouvernance du 2 mai 2019, ont insisté sur la mise en œuvre des recommandations pertinentes issues des concertations par la plus haute autorité de la République, le président de la République.

Il importe plus que jamais, selon Dr. Ibrahim Boubacar Bah, président du comité d’organisation, «de nous unir, de dialoguer, d’échanger à rapprocher les oppositions sur les grands problèmes que notre pays traverse, dans un cadre plus inclusif, afin de promouvoir la bonne gouvernance, favoriser la paix et la stabilité sociale et économique».

De son côté, le président de la plateforme Ensemble pour le Mali, Dr. Boukary Tréta, s’est réjoui de la tenue de ce séminaire, premier du genre, entre les parties signataires de l’accord politique et de gouvernance, et a félicité la commission d’organisation du comité scientifique.

Dans son intervention, Baïni Maguiraga a largement expliqué les points mis en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Pour sa part, l’ancien ministre de la Défense, Tiémoko Sangaré, a présenté une communication sur la problématique de l’insécurité et de la lutte contre le terrorisme. Selon lui, pour «nous sortir de cette crise, il nous faut plus de 150 000 militaires déployés au nord».

Le troisième thème, qui était la gouvernance politique, administrative socio-économique, culturelle et sécuritaire au cours des trois dernières décennies, a été développé par Ibrahim Boubacar Bah et enfin, la réforme politique et institutionnelle a été rendu intelligible par Bocar Sambeye Cissé.

Les résultats attendus de ce séminaire doivent permettre l’atteinte des objectifs afin d’aboutir à une convergence de vue des signataires de l’accord politique et de gouvernance sur les sujets brûlants du dialogue national inclusif ; s’approprier l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et en tirer les leçons ; établir les forces et les faiblesses de la gouvernance politique, administrative, socio-économique, culturelle et sécuritaire au cours des trois dernières décennies et faire des propositions de réformes institutionnelles.

La rencontre a pris fin par la présentation du rapport général faite par le président du comité scientifique.

Fatim B. Tounkara
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