Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) à l’issue de sa réunion tenue, le lundi dernier, a fermement condamné les propos tenus par le représentant du chef de la de la Minusma lors Congrès du Mnla (Mouvement National de Libération de l’Azawad ). Ce Congrès s’est déroulé à Kidal (fief de la rébellion) du 30 Novembre au 3 décembre derniers. Occasion pour le regroupement de l’opposition d’inviter les responsables de la Minusma à s’abstenir de tenir des propos « tendancieux susceptibles de renforcer les germes de la partition du Mali ».
A travers un communiqué, les membres du FSD invitent les différents responsables de la Minusma au respect strict de leur mandat et à s’abstenir de tenir des propos « tendancieux susceptibles de renforcer les germes de la partition du pays plus au moins perceptibles au travers d’actions savamment orchestrées autour de la ville malienne de Kidal ».
Pour le FSD, le représentant de la Minusma : En qualifiant le représentant de l’Etat de « délégation venue du Mali ; en adoubant « les mouvements des femmes et des artisans » qui « incarnent la vigueur du Mnla à Kidal et dans toutes les régions du nord » ; en se réjouissant de la prétendue « stabilité chèrement acquise dans la région » comme « gage de crédibilité du Mouvement qui tient son de partenaire » ; en prétendant que « l’idéologie du Mouvement unit une grande partie de la société civile à Kidal et établit sa légitimité… », outrepasse largement sa mission de facilitateur dans la crise malienne…
Par ailleurs, le FSD rappelle que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unis pour la stabilisation au Mali (Minusma) est une opération de maintien de la paix des Nations6unies au Mali. « Composante principale de l’intervention militaire au Mali, à ce titre, elle a été autorisée à prendre toutes les mesures requises pour s’acquitter du mandat suivant : la stabilisation de la situation dans les principales agglomérations et contribution au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays ; contribution à l’application de la feuille de route pour la transition, y compris le dialogue national ; protection des civils et du personnel des Nations-Unies ; promotion et défense des droits de l’homme… », précise le Front pour la sauvegarde de la démocratie, avant d’ajouter que du 25 avril 2013, date de sa création, nos jours le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé plusieurs fois son mandat en lui assignant d’autres missions, toutes allant dans le sens du renforcement de l’UNITE NATIONALE et du caractère UN et INDIVISIBLE du Mali