Concours D’ENTREE dans la fonction publique de L’ETAT: Le ministre Dicko donne le ton

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Publié le jeudi 5 decembre 2019 | Soleil Hebdo

© aBamako.com par A S
Alliance entre le PSP et l`URD
Bamako, le 23 juin 2013 au CICB. Les présidents Younoussi Touré de l`URD et Oumar Hamadoun Dicko du PSP ont procédé à la signature de l`accord liant les deux partis pour la présidentielle 2013

Les épreuves du concours de recrutement direct dans la fonction publique ont débuté le samedi 30
novembre, à 8h, pétante au Lycée Ba Aminata Diallo, dans la capitale. Cette année, les femmes
constituent 52% des candidats et les hommes, 48%. Les personnes en situation de handicap sont
au nombre de 150 personnes, soit 0,5%.
Le concours est organisé pour recruter les futurs cadres du Mali. Pour y postuler, il faut être de
nationalité malienne, mais surtout être dans la limite d’âge correspondant à son niveau d’études.
Dans les salles d’examen, les consignes sont simples et strictes. Aucun document n’est permis dans
les salles, la possession de téléphone est interdite. Il a été prouvé que certains candidats envoient
les sujets et reçoivent ces mêmes sujets traités par téléphone. Et tout cela, à l’insu des surveillants.
Cette année, il y a à peu près 29.000 candidats sur l’ensemble du territoire, 21.000 candidats dans le

district de Bamako. La première vague a passé les examens samedi dernier. La seconde vague a
concouru le 1er décembre, et les autres sont prévues pour les 7, 8 et 21 décembre 2019. Dans
toutes les régions, les épreuves ont également démarré le samedi 30 novembre. Le lancement a été
effectué par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Hamadoun Dicko. Il a procédé à la
lecture de certains sujets dans quelques salles d’examen. Selon lui, « cette année, il y a une situation
exceptionnelle. Il y a près de 52% de femmes qui sont prêtes à faire le concours ».
Le directeur du Centre national des examens et concours, Dr Ousmane Magassy, a affirmé: « Le
concours est fait pour faire la justice entre les candidats. Vu qu’il y a une infinité de candidats, et que
les diplômés sont très nombreux, on ne peut pas les choisir autrement que de passer par le
concours. Et il doit être fait dans la plus grande transparence ».
La fonction publique seule ne doit pas être la seule porte de sortie pour les sans emplois. La fonction
publique n’est pas pourvoyeuse d’emploi. Que ceux qui ne seront pas retenus ne se découragent pas
et qu’ils redoublent d’efforts pour créer des emplis en un mot faire de l’entrepreneuriat.

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