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Modibo Kadjogué, président du Directoire de l’APM/MALIKO : « Oui, nous avons trahi notre pays, nous avons trahi nos enfants et nous avons trahi leur avenir »
Publié le jeudi 5 decembre 2019  |  Le Canard Déchaîné
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature du Code de Bonne conduite des partis politiques et des candidats
Bamako, le 06 juillet 2018 à l`hôtel Radisson Blu. Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme EMERGE, l`Institut National Démocratique (NDI) qui appuie et soutient les partis politiques pour les élections de 2018, a réuni les candidats à la présidentielle et les partis politiques pour la signature de leur Code de Bonne Conduite aux diverses consultations électorales du Mali.
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La première Conférence nationale du parti APM/MALIKO a eu lieu, samedi dernier, à la Maison des Aînés. Il s’agissait de plancher sur les activités du Bureau National, l’exécution du plan d’action et les résolutions du congrès. Le président du Directoire du parti, Modibo Kadiogué, était entouré de Yaya Haidara, Salia Doumbia, Mme Traoré Oumou Bocoum, tous membres du directoire.

Le président du directoire du parti, Modibo Kadiogué, a indiqué : « nous nous sommes mis ensemble pour le Mali, notre bien le plus précieux. Ce bien que nous avons reçu en héritage et que nous nous devons de transmettre, en mieux, sinon en l’état. Le moins qu’on puisse dire est que ce bien est en danger. Oui, notre pays est en danger du fait de ses propres enfants. L’ignorance, la cupidité, la mal gouvernance, le déficit de patriotisme, la paresse intellectuelle de l’élite, les calculs politiciens, l’impunité, ont fini par saper les fondements mêmes de notre pays, au point de le menacer dans son existence. Oui, nous avons trahi notre pays, nous avons trahi nos enfants et nous avons trahi leur avenir. » Au plan sécuritaire, a-t-il dit, la situation se dégrade de jour en jour. Il a ajouté qu’ils ont été incapables de conserver le cadre de vie harmonieux que nous ont légué nos aînés. Il a salué tous les hommes, qui, malgré ces conditions difficiles, prennent le risque de venir soutenir notre pays. Malgré les milliers de milliards engloutis dans la Loi de programmation militaire, a-t-il soutenu, nous n’arrivons pas à sécuriser nos populations. Il a signalé l’insuffisance de la coordination au niveau de l’action gouvernementale, des organisations intervenant dans l’humanitaire et aussi, au niveau des différentes forces en présence. Il est vrai, a-t-il dit, que la stratégie du « tout sécuritaire » nous fait oublier le développement et aussi la création d’un climat social favorable. Il a ajouté : « c’est pour cela que nous avons appelé à un dialogue de refondation nationale réclamé par toute la classe politique et une bonne parti de la société civile. Ce dialogue inscrit dans notre programme pour la présidentielle est une nécessité. Nous l’avons voulu refondateur. »
Concernant les questions d’emploi, de santé, il a reconnu qu’un certain nombre d’interrogations s’impose. Il a déclaré que nous avons sous traité notre sécurité et la gestion de notre pays. Quelle démission collective ! s’est -il exclamé. Notre pays devrait se défaire de sa dépendance vis-à-vis de l’étranger, a-t-il affirmé.
Les assises, doivent, a-t-il dit, permettre de plancher sur toutes ces questions et faire des propositions pour le salut de notre pays. Il a, aussi, proposé une politique de l’emploi bien structurée. Le slogan « Par nous, nous pouvons ! » a retenti dans la salle.



B.D /Canarddechaine.com
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