Au niveau de la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la faculté de pharmacie (FAPH) de l’université des sciences des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) deux jeunes étudiants assujettis au numerus clausus ont fait parler d’eux dans le bon sens. En effet, il s’agit de mademoiselle Penda Djiguiba qui a décroché 16,53 de moyenne dans une classe de plus de trois mille (3 000) étudiants à la FMOS et de Toumani Gouanlé qui s’en est sorti avec 14,92 de moyenne dans une classe de plus de mille (1 000 000) étudiants à la FAPH. Pour vous permettre de mieux connaitre ses deux grands futures scientifiques, le journal ‘’Le Confident’’ est allé à leur rencontre.
Qui est Penda Djiguiba ?
Admis avec 16,53 de moyenne au numerus clausus, Penda Djiguiba est la première au niveau de la filière Odontostomatologie et la première nationale au niveau de la faculté de médecine et d’odontostomatologie.
Âgée de 20 ans, mademoiselle Djiguiba confirme qu’elle aime bien les études. Après ses études primaires à l’école Mamadou Tolo D, de Bandiagara. Elle fera son second cycle à l’école Mamadou Tolo II, où elle obtiendra le DEF. Avant d’être orientée au lycée public de Bandiagara où elle obtiendra son Baccalauréat.
Passionnée par les études médicales, elle viendra s’inscrire à la faculté de médecine et d’odontostomatologie. Au titre de l’année universitaire 2018-2019, elle fera le numérus clausus et sera retenue avec une moyenne inférieure à 10. Sachant qu’elle devrait conquérir avec plus de trois milles (3 000) étudiants, elle décida de s’y mettre à fond. Du coup, elle s’en est sortie première avec 16,53 de moyenne.
Consciente qu’elle n’aurait jamais été à la hauteur de l’exploit réalisé sans le soutien de ses parents qui l’ont inscrites à l’école, de ses enseignants, de son oncle qui l’a accueilli à Bamako, de l’association des élèves et étudiants ressortissants de Bandiagara, du collectif avec lequel elle s’exerçait…, elle a tenu à les remercier du fond du cœur. Tout en les promettant, qu’elle continuera d’aller de l’avant. Mademoiselle Djiguiba nous a confié qu’elle est sincère, qu’elle déteste les mensonges et la violence.
Si le journal ‘’Le Confident’’, a tenu à dire les mérites de cette jeune demoiselle, c’est pour que cela serve de leitmotiv à d’autres.
Qui est Toumani Gouanlé ?
Toumani À Gouanlé, âgé de 20 ans, fils d’Amadou Gouanlé et de Bintou Sidibé, fut le premier de la section pharmacie avec 14,92 de moyenne. Toujours en quête perpétuelle de savoir, les études en pharmacie ont toujours été son choix depuis l’enfance.
Ayant commencé les études à 6 ans à l’école fondamentale “La Source” au 1008 Logements de Yirimadjo, Bamako, il dit avoir été toujours premier de sa classe. Arrivé au second cycle, il déménagera à Niamakoro chez son père. Un déménagement qui va l’obliger à s’inscrire à l’école fondamentale “Louis Pasteur”, prêt du lycée “La Chaîne Grise” où il dit avoir gardé sa place de premier. Ayant été admis au DEF, avec 14,43, il fut orienté au lycée “Kankou Moussa’’ de Daoudabougou, où il obtiendra le baccalauréat.
‘’Le domaine de la santé m’a toujours ébloui naturellement. Raison pour laquelle, j’ai fait le choix de la faculté de pharmacie. J’ai eu à refaire le numerus clausus deux fois sans succès. Mais vu que la réussite est au bout de l’effort, j’ai donc redoublé d’effort et cette année, par la grâce divine j’ai été premier du numerus clausus, section pharmacie sur plus de mille (1 000) étudiants’’, nous a-t-il confié, tout ému. Il s’est dit assez satisfait de cet exploit, qu’il doit à Dieu, ses parents, ses camarades et surtout, à ses encadreurs, qu’il ne cessera jamais de remercier assez.
S’adressant à ses camarades étudiants, il leurs dira de ne compter que sur leur propre effort et de travailler avec beaucoup d’assiduité. Car, dit-il, choisir d’affronter le numerus clausus au niveau de la FMOS-FAPH est un choix mais y rester est un défi.
Pour ce qui concerne les enseignants, il les adresse ses plus distingués remerciements. ‘’Ils sont toujours à l’écoute, ils sont patients et surtout très pédagogiques. Ils sont les meilleurs et ils font les meilleurs’’, a-t-il conclu.
Rappelons que Bertin Dongo, un étudiant Camerounais qui a été le premier au niveau de la section médecine générale, n’a pas voulu répondre à nos questions pour des raisons qui lui sont personnelles. Malgré tout, qu’il reçoive tout comme les deux personnes citées ci-haut, la reconnaissance de la nation malienne pour le bon exemple d’apprenant.