Les consultants russes de Wagner ont été aperçus à Bamako alors qu’un marché de vente d’hélicoptères était annoncé.
A petits pas, la Russie réchauffe sa relation ancienne avec le Mali au nom de la lutte antiterroriste. Face à la dégradation sécuritaire régionale inquiétante malgré la présence de 4.500 militaires français, le Sahel est dans une véritable pression insécuritaire. Une situation qui obligerait ces pays notamment le Mali à sonder l’expertise russe.
C’est un secret de polichinelle pour les Maliens qui crient depuis un moment. Déjà en juin 2019, le ministre malien de la Défense, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, a signé un accord de coopération militaire avec son homologue russe Sergueï Choïgou. Cependant, l’accord conclu sur le papier, reste très modeste : Moscou, qui a déjà fait don au pays de deux hélicoptères d’attaque MI-35 en 2017, compte vendre deux autres appareils à Bamako et lui fournir une assistance technique. Le pays de Poutine, entravé par cinq années de sanctions économiques occidentales, est alors obligé de se tourner vers l’Afrique.