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Conférence des chefs d’état et de gouvernement de l’OMVS : Ibrahim Boubacar Keita prend les commandes
Publié le mercredi 11 decembre 2019  |  Mali Tribune
8ème
© aBamako.com par SA
8ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OMVS
Samedi 07 Décembre 2019, Bamako.
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Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita tient désormais les manettes de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OMVS. Son homologue du Sénégal, Macky Sall, président sortant, lui a passé le témoin, samedi à Bamako, à la clôture des travaux de la 18 e session ordinaire de l’organisation.

Le président de la République du Mali conduira les destinées de l’organisme sous-régional regroupant le Sénégal, la Mauritanie, le Guinée et le Mali. La présidence du conseil des ministres de l’OMVS est revenue à Sérigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal.

Le président IBK a félicité son prédécesseur pour les résultats obtenus. Le bilan est “encourageant”, a-il-noté. Il a ensuite salué le Haut le commissaire de l’OMVS, Ahmed Diane Semega pour l’effort abattu durant l’exercice.

Le président entrant, au nom de ses pairs, s’est engagé à mettre en œuvre la feuille de route élaborée par l’organisation. Le président IBK dit mesurer l’ampleur des missions qui lui ont été assignées “l’OMVS va au-delàs aujourd’hui d’un fleuve partagé. Il est un exemple en termes d’intégration”.

Recommandations fortes

Dans une déclaration lue par le ministre de l’Energie et de l’Eau du Mali, Sambou Wagué, après l’élection, les quatre chefs d’Etats et de gouvernement de l’OMVS ont souligné l’urgence de concrétiser le volet navigation fluviale, premier point d’ancrage de leur vision, facteur d’impulsion nouvelle de la dynamique d’intégration et de consolidation de la paix dans la sous-région.

Ils ont de même soulevé la nécessité de consolider le volet énergie grâce à l’accélération de la réalisation, de l’ensemble du potentiel hydroélectrique et solaire identifié dans le bassin du fleuve Sénégal et doter l’OMVS d’un mécanisme de financement autonome et durable.

La déclaration de Bamako ressort l’urgence d’opérationnaliser la réforme institutionnelle du système. Ce, mentionne-t-elle, en mettant un effort important sur le renforcement des capacités des ressources.

A cela s’ajoute la mise en place d’une nouvelle clé consensuelle de répartition des coûts et des charges des ouvrages communs pour assurer la transparence et l’équité dans les efforts financiers des Etats membres pour la réalisation des ouvrages de l’OMVS et la protection des ressources en eau du bassin du fleuve Sénégal contre les menaces de pollution, notamment celle générée par une pratique anarchique de l’orpaillage.

Le développement de l’usage multisectoriel et coordonné de l’eau, tout en veillant à sa préservation et sa durabilité est important, plaident les chefs d’Etat dans la déclaration de Bamako, pour mener à la transformation qualitative de l’OMVS.

K. M. D.
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