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La réunion lundi en France sera "un moment décisif" dans le combat au Sahel, Selon un diplomate français
Publié le mercredi 11 decembre 2019  |  AFP
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La rencontre prévue lundi dans le sud-ouest de la France entre le président Emmanuel Macron et cinq chefs d'Etat du Sahel confrontés à la propagation jihadiste sera "un moment décisif" dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré mercredi à Bamako un émissaire français. "La rencontre de Pau est un moment décisif dans la lutte contre le terrorisme.

Il y a des interrogations de l'opinion publique, il y a les difficultés sécuritaires", a déclaré à la presse Christophe Bigot, envoyé spécial de la France au Sahel, après avoir remis la veille au chef de l'Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta l'invitation de M. Macron."Nous sommes plutôt satisfaits de la tonalité de la missive", a dit à l'AFP un proche de M. Keïta, alors que l'annonce de la réunion par le président français la semaine passée a été décriée par beaucoup comme une "convocation" dans les pays concernés.La rencontre "nous permettra d'évoquer ensemble, avec les autres chefs d'Etat du G5 Sahel, notre stratégie commune de lutte contre les mouvements terroristes au Sahel", a écrit M. Macron selon le texte de la missive que l'AFP a consulté, et qui est adressée à "Monsieur le Président, cher Ibrahim", ajouté à la main."Nous devons aujourd'hui prendre en compte l'évolution de la menace, mais aussi être à l'écoute du questionnement de plus en plus perceptible dans l'opinion publique sahélienne comme française après ces drames", a souligné M.

Macron après une série d'attaques jihadistes meurtrières et la mort dans un accident d'hélicoptères de 13 soldats français au Mali.Le ministre malien de la Communication et porte-parole du gouvernement malien Yaya Sangaré a affirmé sur Twitter que M. Keïta se déplacerait à Pau "sous conditions". M. Bigot "a été chargé de transmettre ces conditions à qui de droit", a-t-il ajouté.Interrogé par l'AFP sur ces "conditions", un proche du président malien, qui a participé à l'entretien de MM. Bigot et Keïta mardi, a déclaré que ce dernier avait "notamment souhaité que la réunion, pour être efficace, se déroule en présence de tous les chefs d'Etat des pays membres du G5" (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad).sd/lal/thm
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