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Affaire des “avions cloués au sol”, des “soldats maliens démunis”, des “1.230 milliards fcfa de la Lopm”, etc. : plainte du Biprem contre X auprès du Procureur anticorruption… IBK, Karim Kéïta et le ministre Dahirou Dembélé cités comme témoins………..Me Bathily, avocat des plaignants
Publié le dimanche 15 decembre 2019  |  Malicanal.com
Quelques
© aBamako.com par Androuicha
Quelques candidats de la présidentielle de 2018
Photo Mohamed Ali BATHILY
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Pour avoir publiquement déclaré le pays «en guerre», «des avions cloués au sol faute de maintenance appropriée» ; émis la crainte d’avoir été «floué à l’achat » et constaté un total dénuement des soldats Maliens sur un théâtre d’opération nonobstant le financement intégral de la LOPM à hauteur de 1.230 milliards FCFA pour le seul quinquennat 2015-2019, IBK, Karim Keïta et le Ministre de la défense Dahirou Dembélé dit «Bri» sont respectivement cités dans cette nouvelle plainte du BIPREM contre X. La requête, déposée le jeudi 12 Décembre dernier auprès du Procureur en charge de la lutte contre la corruption, évoque des cas «d’escroquerie, d’abus de confiance, de faux en écriture comptable, d’usage de faux, d’atteinte aux fonds publics, de violation des procédures de passation de marché public, d’infractions militaires sur le comportement des officiers chargés de l’exécution de la politique de Défense nationale… ». Lire l’intégralité du document.

LA PLAINTE
Bamako ce jeudi 12 décembre 2019

Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali : BIPREM

A : Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de la Commune III du District de Bamako

Objet : Plainte contre X pour atteinte aux biens publics et entrave à la mise en œuvre de la politique de défense nationale ayant causé la perte et l’affaiblissement de notre souveraineté nationale sur une ou des parties de notre territoire national.

Monsieur le Procureur de la République,

Nous, Biprem Fasoko, association à but non lucratif et d’utilité publique, récépissé NO : 0090 G-DB, vous saisissons pour les faits suivants :

Lors d’une adresse publique, son excellence monsieur le Président de la République es qualité a informé l’opinion publique nationale et internationale qu’il était au courant de pratiques de surfacturation dans les achats des matériels militaires.

Faut-il rappeler ici que les fonctions de Président de la République lui confèrent automatiquement les dignités de Premier magistrat de la République et de Commandant en chef des Forces armées du Mali.

Aux commandes des Forces armés d’un pays qu’il a déclaré «en guerre», le Président de la République a avoué implicitement sa faute grave en révélant au journal «Jeune Afrique» comment nos militaires et civiles, mortellement agressés, n’ont eu aucun appui aérien : «… deux hélicoptères Puma, lesquels, hélas, sont encore cloués au sol faute de maintenance appropriée ». En d’autres termes les propos d’une telle Autorité ne peuvent être négligés et doivent être considérés avec toute la valeur qu’il convient de leur accorder. A cet égard, le Procureur de la République, devra entreprendre toutes les procédures destinées à sanctionner les faits et leurs auteurs de surfacturation et d’abandon de matériels très coûteux ainsi mentionnés publiquement. Il devra également enquêter sur les conséquences de cette pratique de surfacturation sur la qualité de l’outil de défense (matériels, équipements et performances des armées). Il doit soumettre à l’enquête judiciaire toute la procédure de financement, d’acquisition et d’utilisation du matériel militaire et ainsi déterminer la chaine de responsabilités coupables.

– D’autres part et par ailleurs, une autre Autorité politico-législative, en la personne de l’honorable Karim Keita, Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale du Mali, député de la commune 2 du district de Bamako, a tenu des propos laissant entendre que certains avions, acquis au titre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire, étaient en mauvais états. Ce qui l’a conduit à dire : «…je me demande si on n’a pas été floué à l’achat »
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