Après la cérémonie d'ouverture du Dialogue national inclusif (DNI) samedi, les débats en plénière ont commencé dimanche. Trois sous-groupes pour parler notamment de « gouvernance », de « paix, sécurité et politique institutionnelle » et « d'économie, et finances ».
Les débats doivent s'achever dimanche prochain alors que la quasi-totalité de l'opposition malienne boycotte les travaux. Les ex-rebelles de la CMA (coordination des mouvements de l'Azawad) y sont représentés.
Le début des dialogues en plénière a été laborieux, explique l’un des représentants de l’ex-rébellion au dialogue national inclusif : « Je trouve que les intervenants restent sur des sujets périphériques. »
Mais très rapidement la parole s’est libérée libère. Publiquement, un intervenant a même condamné les groupes armés du Nord : « Je pouvais prendre les armes, mais j’ai refusé de prendre les armes, parce que je pense que ce n’est pas avec les armes qu’on règle les problèmes. » Par ailleurs, il secoue le cocotier : « Pas de révision constitutionnelle tant que le Mali est comme ça. »
« Tous les problèmes du Mali se résument à cette mauvaise gouvernance »
Un autre orateur a donné de la voix pour parler du centre du pays : « Les tueries, les greniers éventrés, les récoltes brulées, les personnes assassinées, les animaux volés, nous ne savons pas à quoi ça va mener. »... suite de l'article sur RFI