Il contribue à la promotion de nos savoirs locaux etapporte,en même temps, une plus-value à notre économie en donnant l’occasion aux visiteurs d’acheter les produits locaux
Le Musée national du Mali abrité du 13 au 15 décembre dernier, la 10ème édition du festival Daoulaba. La thématique centrale, de l’édition 2019 est : « Chœur de femmes pour tisser la paix ». Au-delà du thème général, d’autres sous-thèmes ont été retenus et développés au cours des panels, durant ces trois jours. Il s’agit : « Clean Cotton » et « La créativité au service de la paix et au développement durable » et « Entreprenariat féminin et transformation agricole ».
Outre les conférences débats, le festival Daoulaba, c’est aussi l’exposition des œuvres d’arts de nos artisans. La transformation du coton, en habillement a fait aussi l’objet d’exposition, à travers stands. Il été porté par des mannequins lors des défilés de mode. Des ateliers pour enfants ont été également initiés pour permettre aux tout petits de s’abreuver des saveurs locales.
Comme d’habitude, le festival Daoulaba est célébré en apothéose, à travers l’organisation des concerts géants. Pour cette année, le public a eu droit à des prestations inédites des artistes de renom. Il s’agit de : Cheick Tidiane Seck, Nahawa Doumbia, Vieux Farka et d’autres invités surprises sur la thématique centrale.
Pour la promotrice Awa Meité, c’est une tribune qui permet de rassembler un nombre important des femmes venues un peu partout au Mali. Parce que, à travers le festival, il s’agit de créer un cadre pour permettre à ces battantes femmes de pouvoir s’exprimer. Cela, tout en mettant en évidence, leur savoir-faire, au plan local.
Poursuivant, Mme Meité a laissé entendre, que le festival Daoulabaa été créé pour contribuer à la promotion de nos savoirs locaux. Et en même temps apporter un plus-value à notre économie. Parce que, il permettra aux visiteurs d’acheter les produits locaux ayant servi d’exposition dans les différents stands. Il permet aussi de réfléchir localement, tout en soutenant la pensée.
Le festival Daoulaba a contribué aussi à propulser des mannequins en avant. Parce que, à chaque édition, les organisateurs font appel à des professionnels de ce secteur, pour venir montrer au public leur savoir-faire.
A l’ouverture des festivités de cette 10ème édition, le public a eu droit à une conférence autour d’un panel sur le travail des enfants. Les conférenciers ont expliqué le travail des enfants, conformément aux textes en vigueur. Ils ont aussi avancé des chiffres qui discréditent la position du Mali, en matière de pratique du travail des enfants.
Toujours, évoquant le travail des enfants, ils ont rappelé que notre s’est souscrit aux différentes Conventions des Nations Unies, en rapport avec le travail des enfants. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, le Mali est l’un des pays champions dans la pratique du travail des enfants. C’est dire, que dans notre pays, les enfants font des travaux, non recommandés par la loi.
L’édition de cette année a bénéficié de l’accompagnement technique et financier d’un certain nombre de partenaires : Il s’agit de : l’UNESCO, l’ORTM, l’Union Européenne, Spirit, la Télévision Joliba, Binthily communication etc.