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Dialogue national inclusif ou exclusif ? IBK démarre le train du dialogue sans les wagons
Publié le lundi 16 decembre 2019  |  Nouvel Horizon
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© aBamako.com par AS
Atelier National de Réflexion sur la contribution de la société Civile au Dialogue Politique Inclusif
L`Atelier National de Réflexion sur la contribution de la société Civile au Dialogue Politique Inclusif s`est tenu les 7 et 8 Septembre 2019 au CICB.
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Le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert le dialogue national inclusif (DNI) le samedi 14 décembre 2019. L’objectif de ces rencontres qui se tiennent jusqu’au 22 décembre est de trouver les voies et moyens pour sortir le pays de la crise multiforme à laquelle il est confronté. Si la présence des groupes armés à ce rendez-vous, tient à une raison, les acteurs influents et majeurs qui ont, au lendemain de l’élection présidentielle de 2018 (l’opposition), réclamés un dialogue pour aplanir les divergences entre Maliens, n’ont pas répondu à l’appel d’IBK. Ce dialogue tient-il son principe d’inclusivité ?

Le ton des assises est donné par le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéita. Il a souhaité des débats francs, avec une devise : vérité, sincérité et convivialité. C’est l’occasion pour débattre de tout. Les différentes crises maliennes seront, pendant une semaine, au centre des débats qui vont se dérouler en atelier avec des acteurs issus des forces vives de la nation tels que des religieux, des hommes politiques maliens et la société civile. Malheureusement si tout à l’air de se passer normalement, il est important de souligner le fait que ce dialogue national inclusif se déroule en l’absence des acteurs clés, qui, au lendemain de la réélection pour le second mandat contesté d’IBK avaient tous unanimement sollicités la tenue d’un dialogue au cours duquel les Maliens pourront se parler. Quoiqu’on dise, la classe politique de l’opposition tient la paternité de ce dialogue qui se déroule sans eux.


Raisons du boycott de l’opposition
Cependant, l’écrasante majorité de l’opposition a boycotté la rencontre. Les conditions ne sont pas réunies pour la réussite du dialogue national, explique Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition parlementaire. « Ce qui est sûr c’est que nous avons posé un certain nombre de conditions, parmi lesquelles il faut discuter de tout, qu’il n’y a pas de sujet tabou, qu’il faut que les résultats puissent s’imposer à tout le monde, mais nous avons vu des indices qui nous font croire que cela n’est pas possible », relève le chef de file de l’opposition
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