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Me Cheick Oumar Konaré : «Je déplore l’absence de l’opposition»
Publié le mercredi 18 decembre 2019  |  L’Essor
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© aBamako.com par FS
Atelier de formation des journalistes sur la justice à l`INFJ
Une cinquantaine de journalistes ont participé à l`Atelier de formation sur la justice les 21, 22, 23 Novembre 2016 à l`Institut National de Formation Judiciaire (INFJ). Photo: Me Cheick Oumar Kanaré
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Si Me Cheick Oumar Konaré n’était pas venu au dialogue, c’est le dialogue qui serait allé vers lui. En somme, l’homme de droit est constamment prêt pour engager un débat, une discussion. Sur les réseaux sociaux, dans la presse écrite ou sur un plateau de télévision, l’ancien journaliste ne rate pas d’occasion pour livrer son analyse ou faire des commentaires sur les questions brûlantes de l’actualité. Ses prises de position font dire à certains qu’il est en mission de l’opposition.
Mais, Me Konaré a tenu à lever toute équivoque quand nous l’avons approché, hier, dans les couloirs du CICB. L’avocat a tenu à dire qu’il n’était pas là pour l’opposition. «Je ne suis pas venu représenter l’opposition, et je ne suis même pas délégué au dialogue. Je suis juste venu voir l’ambiance en tant que simple citoyen», clarifie-t-il.
Ah oui Me Konaré, ceux qui ne le connaissent pas peuvent facilement croire qu’il est au DNI pour contempler l’ambiance. Autrement dit, voir les gens se défouler, se “clasher”. Mais pour ceux qui le connaissent depuis l’ENA (École nationale d’administration), savent qu’il est un grand débatteur à la limite un provocateur voire un polémiste.

Son passage dans la presse, sous le régime d’Alpha Oumar Konaré, en atteste. Ses analyses et ses commentaires faisaient d’autant plus mal au pouvoir qu’ils étaient écrits avec une belle plume. Le pouvoir lui reprochait de faire le jeu de l’opposition. Conséquence : il a été enlevé, séquestré et torturé. Il en a beaucoup souffert. Il a même abandonné la presse et quelques années plus tard, il fit son entrée au Barreau malien. Mais il a fait ce que le doyen Gaoussou Drabo avait l’habitude de dire quand il était ministre : «J’ai beau porté le costume de ministre, je reste toujours dans la peau du journaliste ».
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