En vue de trouver des pistes de solutions à la sortie de crise et amorcer des projets de développement du pays, le dialogue national inclusif a été initié par les plus hautes autorités. Au centre international de conférence de Bamako (CICB), les travaux se poursuivent, pour prendre fin le 22 du mois en cours, avec beaucoup d’espoir.
Démarré le 14 décembre dernier, le dialogue national inclusif gagne son pari de mobilisation des forces vives de la nation. A l’exception du parti politique Union pour la République et la Démocratie (URD) de l’honorable Soumaïla Cissé, des vrais acteurs sont réunis dans le cadre de ce dialogue pour parler du Mali et de son avenir.
Le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a procédé à l’ouverture des travaux du dialogue national inclusif, le samedi 14 décembre. Les organisations de la société civile, la classe politique à l’exception de l’URD, les mouvements armés inscrits dans le processus de paix, l’incontournable leader religieux imam Mahmoud Dicko, participent tous aux travaux du dialogue national inclusif au centre international de conférence de Bamako.
Les travaux préparatoires conduits par le triumvirat ont porté leurs fruits notamment avec la forte participation des forces vives de la nation. Pour un observateur indépendant, les vrais acteurs participent à ce dialogue dont les recommandations s’imposeront à tous, même, ceux-là qui ne participent pas, si par chance, venaient demain aux affaires.
Interrogé par nos confrères sur la non-participation de certains acteurs politiques, l’imam Mahmoud Dicko a estimé que l’essentiel est de participer. « Nous sommes-là, nous parlerons à leur place », a-t-il dit.
Dans une atmosphère vraiment à la malienne, les participants se parlent et discutent des sujets qui ont trait à la nation. Tel un Moussa Ag Attaher qui parle en langue ‘’bambara’’, tel un autre en ‘’tamasheq’’.