La Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) a tenu le mardi 17 décembre dans ses locaux la 13e session de son Conseil d’administration dédié à l’Assurance maladie obligatoire (Amo). C’était sous l’égide de Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique au ministère de la Santé et des Affaires sociales.
Cette 13e session du Conseil d’administration de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) est consacrée à l’examen du rapport d’activité de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) à la CMSS.
Ainsi, le projet de budget de l’Amo au titre de l’année 2020 se présente comme suit : les recettes prévisionnelles de cotisation passent de plus de vingt-quatre milliards en 2019 à plus de vingt-cinq milliards en 2020, soit une augmentation de 8,70%. Les produits techniques qui représentent le montant affecté aux dépenses techniques se chiffrent à 24 590 000 000 de FCFA contre 25 462 680 000 FCFA en 2019, soit une diminution de 3,43%.
Cette diminution s’explique par l’état d’exécution du budget 2019 et la maîtrise des dépenses par la Direction générale de la CMSS. Toute chose que les administrateurs n’ont pas manqué de saluer. Ils ont pour cela félicité la Directrice générale de la CMSS Diéminatou Sangaré et l’ensemble de la Direction générale.
«Cette dynamique se poursuivra pour répondre avec satisfaction aux bénéficiaires et prestataires de l’Amo de plus en plus nombreux», promet la Directrice générale de la CMSS, Diéminatou Sangaré. La CMSS, à la date du 30 juin 2019, a payé dix milliards de FCFA au titre des dépenses techniques sur une prévision de vingt-quatre milliards, soit un taux d’exécution de 41,67%. Quant aux recettes, elles s’élèvent à la même date à plus de dix milliards sur une prévision de plus de vingt-cinq milliards, soit un taux de 41,97%.
Le président du Conseil d’administration, Sékou Oumar Dembélé, a pour sa part indiqué que la CMSS reçoit deux dotations de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM). Il s’agit d’une dotation technique destinée à couvrir les dépenses techniques servant à rembourser les feuilles de soins aux prestataires de soins et une dotation de fonctionnement destinée à couvrir les charges occasionnées par la délégation de l’Amo à la CMSS.
Dans le même registre, Sékou Oumar Dembélé a souligné l’importance de l’Amo qui, selon lui, contribue de façon significative à l’allègement du fardeau des dépenses de santé et connaît une évolution appréciable dans la perspective de la mise en place prochaine de la couverture maladie universelle.
Toutefois, il a indiqué que la CMSS a connu des difficultés qui se résument à l’insuffisance de la gestion administrative de gestion, ayant pour conséquence la prise en charge d’une partie des charges de fonctionnement de la délégation de gestion de l’Amo par le budget de fonctionnement de la CMSS, et les limites fonctionnelles du progiciel ESQUIF mis à sa disposition par la CANAM. «Des difficultés qui sont en passe d’être résolues», a-t-il conclu.