Le Collectif des handicapés diplômés et non diplômés a tenu, jeudi 19 décembre, une conférence de presse pour attirer l’attention des autorités quant à l’employabilité des personnes en situation de handicap. Au cours de cette conférence, le président dudit collectif, Sidi Mohamed Coulibaly, a réclamé la matérialisation des engagements pris à leur égard.
Le Collectif des handicapés diplômés et non diplômés a tenu hier jeudi 19 décembre, à la Maison de la presse, une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Ainsi, les handicapés ont fait état de leurs démarches incessantes auprès de certains ministères tels que celui du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, le ministre de la Santé des Affaires sociales, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Docteur Boubou Cissé qui non seulement s’est engagé à faire en sorte que le décret d’application de la loi n° 20-18 puisse voir le jour avant la fin de l’année 2019, mais aussi de financer six projets. Le collectif demande à présent la matérialisation de ces engagements. Selon le président du collectif, Sidi Mohamed Coulibaly, au cours de leurs rencontres avec le ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, il a été question d’éponger le restant de la liste des 70. A celui de la Santé et des Affaires sociales, il a été demandé de mettre son poids dans la balance pour que la signature du décret puisse voir le jour. Selon le collectif, les mêmes démarches ont été entreprises auprès des autres ministères qui ont des établissements publics à caractère administratif, auxquels le collectif a demandé de recruter les personnes en situation de handicap. Tout en restant optimiste après ces différentes démarches entreprises, le collectif demande la matérialisation des engagements pris par les autorités. En un mot, les handicapés demandent au gouvernement de satisfaire leurs doléances qui sont, entre autres, le financement des activités génératrices de revenus, l’intégration à titre exceptionnel et la signature du décret d’application de la loi n° 20-18. Le collectif n’envisage pas de sortir dans la rue, qui pourrait ternir l’image du pays quant à la situation des personnes handicapées. Mais, il invite le gouvernement, notamment le président de la République à considérer les personnes en situation de handicap.