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Année 2019 au Mali : Les 50 personnalités ont marqué la vie nationale en 2019 !
Publié le samedi 21 decembre 2019  |  Aujourd`hui
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© Autre presse
Ex président du Mali, Amadou Toumani Touré
Renversé le 22 mars par la junte militaire l`Ex président du Mali, Amadou Toumani Touré
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C’est une coutume au journal Aujourd’hui-Mali de rendre hommage à des personnalités qui se sont bien distinguées durant l’année dans la construction du Mali prospère, stable et paisible que nous appelons de tous nos vœux. Que l’on nous comprenne d’emblée, il ne s’agit pas, pour nous, de dire qui est le meilleur parmi eux, en termes de classement et de spécification de leur degré d’implication dans l’œuvre de construction nationale. Mais, pour être en phase avec la société africaine qui sait reconnaître publiquement ceux qui se distinguent par leurs bons actes et bonnes œuvres, nous en citons une cinquantaine. Cela ne veut pas aussi dire qu’il n’y en a pas d’autres dans le pays, mais puisque l’espace réservé à cet exercice annuel dans le journal n’est pas élastique, nous nous en arrêtons à ce nombre, en sachant que nous passons toute l’année à rendre hommage aux dignes fils du Mali, tout comme nous brocardons les fossoyeurs de l’économie nationale, les prédateurs fonciers et ceux qui ne sont bons qu’à être considérés comme de la gangrène sociale. La Rédaction



IBRAHIM BOUBACAR KEITA (IBK) : président de la République, chef de l’Etat

S’il y a une chose sur laquelle les Maliens sont unanimes, malgré leurs divergences de vue, c’est sans doute un vrai débat autour du seul bien commun, le Mali qui traverse l’une des crises les plus graves de son existence, touchant même ses principaux fondements (son intégrité territoriale, son unité, son vivre-ensemble…)

Bien que boycotté par une partie de l’opposition malienne, le président IBK semble jeter les bases de ce débat à travers l’organisation du Dialogue national inclusif et sa main tendue au chef de file de l’opposition, l’Honorable Soumaïla Cissé.

D’incertitudes en incertitudes, le défi de la tenue des assises dudit dialogue est certainement relevé avec l’ouverture officielle des travaux par le président IBK et avec la participation de plus de 3000 délégués dont des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme qui avaient pourtant annoncé qu’elles ne participeront pas au Dialogue.

En attendant des recommandations fortes pouvant jeter les bases d’un Mali nouveau, réconcilié avec lui-même, nous pouvons mettre l’organisation de ces assises sur le Mali dans tous ses aspects à l’actif du président IBK car celles-ci permettront aux Maliens de dégager une position commune sur la gestion de la crise.



Mme KeIta Aminata MaIga : La tendresse au pouvoir



Originaire de Bourem (région de Gao) et fille d’Attaher Maïga (ministre le président Modibo Kéita), Keïta Aminata Maïga est la première Dame du Mali depuis le 4 septembre 2013. Elle est diplômée de l’Université de Nantes en France.

Ces sept dernières années, dans son mandat de première Dame, celle qu’on appelle affectueusement par le diminutif Ami a impulsé l’amélioration des soins de santé, de l’éducation, du bien-être des mères et des enfants, de l’environnement et des sports.

On ne peut prétendre énumérer de façon exhaustive les actions de cette mère-courage en faveur des différentes couches sociales de la nation. Pêle-mêle, Aminata Kéita a supervisé le don de plus de 30 millions de Fcfa d’équipements d’assainissement à la ville de Ségou dans le cadre d’une campagne de nettoyage intitulée “Opération Ségou commune”. Des équipements d’assainissement supplémentaires ont également été donnés à la ville de Sikasso sous sa responsabilité.

Au milieu des années 2010, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en Guinée et au Libéria limitrophes constituait un risque majeur pour la santé publique au Mali. La première Dame Aminata Maïga a lancé une campagne de sensibilisation au virus Ebola destinée aux écoliers et intitulée “Ecole contre Ebola” afin de prévenir la propagation éventuelle de la maladie.

Le 11 octobre 2015, la première Dame Kéita Aminata Maïga a lancé une campagne nationale intitulée “L’éducation des filles, un moyen d’éliminer le mariage précoce”, afin de mettre un terme à la pratique du mariage d’enfants au Mali. Ami Maïga a dévoilé cette initiative, soutenue par l’Union africaine, lors d’une annonce dans la ville de Konobougou.

Lors du Sommet Afrique-France 2017, qui s’est tenu à Bamako, Kéita Aminata Maïga a organisé un événement destiné aux premières Dames africaines afin de promouvoir les soins de santé en matière de reproduction pour les jeunes de toute l’Afrique.

Ami est la présidente de l’association Agir, fondée en 1994 et devenue une organisation non gouvernementale en juin 2005. Elle est également membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000.

Politiquement, elle s’affiche peu publiquement, mais n’en demeure pas moins une pièce maîtresse dans le combat de son époux pour un Mali démocratiquement mûr, économiquement avancé et pour un Mali réconcilié, sécurisé et en paix.

AMADOU TOUMANI TOURE (ATT) : Ancien président de la République du Mali

ATT vivait jusqu’à ce dimanche 15 décembre 2019 un exil forcé au pays de la Téranga (autre appellation de la République du Sénégal). L’ancien président Amadou Toumani Touré, ATT pour les intimes, semble pourtant bien parti pour remporter la bataille de l’opinion car depuis sa résidence dakaroise au bord de l’Atlantique, il recevait la visite de plusieurs personnalités maliennes. Au point que les selfies et les séances de photos étaient devenues le quotidien juste pour immortaliser les instants de retrouvailles avec « Le Soldat de la démocratie ».

Aussi, à la veille de la présidentielle de 2018, ATT avait-il effectué une première visite au Mali au cours de laquelle il avait été accueilli dans une ferveur populaire rarement vécue, ce qui prouvait à suffisance qu’il a réussi avec le temps à renverser l’opinion négative qui le présentait tantôt comme chef rebelle tantôt comme complice des mouvements rebelles qui étaient à l’assaut de notre pays.

Faut-il rappeler encore que lors de son séjour dakarois, il a reçu les hommages publics du président Macky Sall pour sa contribution dans la recherche de fonds afin de réaliser des projets de développement au Sénégal, notamment des infrastructures routières. A ce titre, son retour définitif au bercail après plus de 7 ans d’exil forcé devrait être perçu comme un appoint considérable au processus de paix et de réconciliation enclenché par les plus hautes autorités de notre pays, gage de développement. Ce retour peut être considéré comme un cadeau de fin d’année pour des milliers de nostalgiques des années de gloire du président ATT.



Dr Boubou Cissé : Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances



Depuis qu’il est devenu chef du Gouvernement, Boubou Cissé ne cesse de surprendre son monde par sa personnalité et surtout, son efficacité dans la discrétion. L’une des grandes personnalités de l’année 2019, c’est vraiment lui. L’on se rappelle que le Mali, sous sa gestion du Ministère de l’Economie et des finances, a basculé en mode budget-programme dans la gestion des ressources publiques. Une tendance qui a commencé avec la loi de Finances 2018 pour se préciser avec la Loi de Finances 2019. Le “budget-programme”, rappelons-le, est un mode de gestion axé sur les résultats. Ce qui a pour principale conséquence de mettre fin aux gaspillages inconsidérés des ressources financières de l’Etat. Ce n’est donc pas fortuit si le président de la République le laisse gérer les Finances publiques du Mali, nonobstant ses fonctions de Premier ministre, poste où il a fini de prouver qu’on n’a pas besoin d’une appartenance politique exprimée pour servir le Mali. Qui donc mieux que lui pouvait diriger cette équipe gouvernementale, fruit de l’accord politique de gouvernance du Mali ?

Né à Bamako où il effectue ses études primaires à l’école Mamadou Konaté puis à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou, Boubou Cissé, après ses études secondaires à Bamako, de 1982-1985, s’envole pour la République Fédérale d’Allemagne puis les Émirats Arabes Unis pour des études supérieures. Il revient en France, précisément à l’université Clermont Ferrand, où il passe un DEA en économie du développement. Le Premier ministre Cissé est également titulaire d’un Doctorat en sciences économiques obtenu l’université d’Aix-Marseille, toujours en France. En 2005, il entre à la Banque mondiale où il occupe le poste d’économiste principal chargé des opérations jusqu’à sa nomination en 2013 dans le Gouvernement, d’abord comme ministre de l’Industrie et des mines, puis ministre de l’Economie et des Finances en 2018, poste qu’il cumule avec celui de Premier ministre.



Hamadou Konaté, ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté



Le ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Hamadou Konaté, est un grand bosseur. Discret mais efficace, il dirige un département qui contribue beaucoup à soulager nos compatriotes en leur apportant la solidarité nationale. Dans ce sacerdoce exaltant, l’année 2019 aura été charnière quant à la riposte suite aux dégâts causés par les inondations et leur corollaire de pertes en vies humaines et animales, en plus de la destruction de superficies agricoles et d’habitats, etc.

En effet, face aux pluies diluviennes qui ont fait des dégâts dans trois quartiers du district de Bamako et dans les régions de Koulikoro et Ségou, le ministre Hamadou Konaté a pris personnellement les choses en main pour organiser l’assistance et l’appui nécessaires à apporter aux sinistrés des Villages de Souban (Koulikoro) et Sansanding, Dougabougou, Niono, Diabaly, Pelengana, Barouéli (Ségou). Partout où sa délégation est passée, le ministre Hamadou Konaté y a laissé une quantité importante de vivres et des kits de dignité, tout en instruisant à l’administration locale de veiller au recasement des sinistrés sur des sites appropriés. Ainsi, grâce à ces mesures d’urgence, les victimes ont vu leurs souffrances allégées.

Par ailleurs, les populations déplacées du centre de notre pays du fait de l’insécurité, initialement installées au niveau des Garbals de Niamana et Faladié, ont été recasées au Centre Mabilé de Sogoniko où les commodités ont été installées pour de meilleures conditions de vie.

Pour une meilleure prise en compte de nos compatriotes vivant au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie, plusieurs réunions tripartites ont été organisées dans le cadre d’un Groupe de Travail Technique, de concert avec le HCR.

Enfin, il faut noter que l’année 2019 aura également été marquée par la 25ème édition du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion qui s’est déroulée du 14 octobre 2019 au 14 novembre 2019. A l’initiative du ministre Hamadou Konaté et du Comité de pilotage, plusieurs activités ont été organisées avec des partenaires pour le bonheur des couches démunies : personnes âgées, personnes en situation de handicap, femmes et enfants. Ainsi, de la Fondation Orange à la Fondation Solidarité, en passant par Sotelma-Malitel et les Ong Qatar Charity et Al Farouk, environ 1,5 milliard Fcfa a été investi durant ce mois.



Le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la protection civile



Elevé au rang de Commandeur de l’Ordre national du Mali par le président de la République, il y a seulement quelques jours, le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile est en train d’avancer sûrement dans la conduire des réformes importantes du système de sécurité au Mali, malgré le contexte national difficile, notamment avec la crise sécuritaire imposée par les obscurantistes venus d’ailleurs. En effet, les effets de la réforme nationale du système de sécurité combinée à la Loi de programmation sur la sécurité, commencent à produire leurs effets visibles aussi bien à la Protection civile que dans les services sécuritaires dont celui de proximité qu’est la police.

Diplômé de la prestigieuse école militaire française de Saint Cyr depuis 1996, le Général Salif Traoré a derrière lui près de vingt années d’expérience dans le commandement et la gestion. Titulaire d’un master 2 en stratégie, défense, sécurité, gestion des conflits et des catastrophes et d’un brevet de l’Ecole de guerre (enseignement militaire supérieur de 2è degré), il se prévaut d’une grosse expérience du terrain y compris au nord du Mali car avant de devenir l’adjoint au coordinateur du Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans le Nord Mali, il fut commandant du 11è régiment mixte et chef secteur n° 1 (Tessalit), commandant 12è régiment mixte et chef secteur n° 2 (Kidal), commandant du 13è régiment mixte et chef secteur n° 3 (Gao). Sans compter les missions qu’il a effectuées à l’extérieur dont celles au nom de l’Onu, notamment au Soudan, au Liberia…pour ne citer que celles-là.



Me Jean Claude Sidibé, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle



Ministre des Sports avant d’être ministre en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le gouvernement de Dr Boubou Cissé, le 5 mai 2019, Me Jean Claude Sidibé est tout simplement un homme de défis. Partout où il est passé, il a apporté sa touche ou sa marque. Ce fut le cas au département des Sports où le sport malien s’est hissé plus haut sur le toit de l’Afrique aussi bien en football qu’en basket-ball.

Au niveau du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé se bat tous les jours pour réussir sa mission. Il s’agit de faire de ce ministère l’un des meilleurs départements, malgré le contexte très difficile.

Notons que la suppression de la Taxe de formation professionnelle (TFP) à travers le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) a beaucoup handicapé le département dans l’atteinte de ses objectifs.

Face à cette difficulté, le ministre Jean Claude Sidibé était obligé de mettre l’accent sur le partenariat extérieur avec des pays amis. D’où la visite d’une délégation conduite par le chef du département avec les directeurs généraux du Fafpa et d’autres structures.



Arouna Modibo Touré, ministre de la Jeunesse et des Sports



Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta ne s’est pas trompé en confiant les destinées du département de la Jeunesse et des Sports à Arouna Modibo Touré, affectueusement appelé par ses proches «Papou Touré».

La nomination de ce jeune sportif (Il est ceinture noire en taekwondo) en mai 2019 au poste du département de la Jeunesse et des Sports a été un grand espoir pour le mouvement sportif et olympique, plus particulièrement le monde du football qui souffrait d’une crise de plusieurs années. En quelques mois de fonction, Arouna Modibo Touré a pu décanter cette crise avec l’organisation d’une Assemblée Générale élective, le 29 août 2019, pour la mise en place d’un nouveau Comité Exécutif afin de gérer les destinées de la Fédération malienne de football. Sur trois candidats, Mamoutou Touré dit Bavieux est sorti vainqueur de ce scrutin.

Auparavant, Arouna Modibo Touré s’est battu pour que les acteurs du football malien puissent adopter les nouveaux textes qui régissent notre sport roi.

Après le football, le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est engagé aussi à ce que le Congrès de renouvèlement du bureau du Conseil national de la Jeunesse (CNJ) puisse se dérouler dans de meilleures conditions. Ce qui a été fait à Koutiala et qui a vu la brillante victoire d’Amadou Diallo à la tête du Cnj. Il remplace désormais Souleymane Satigui. Et pourtant, ce Congrès du Cnj était annoncé comme celui de tous les dangers.

Heureusement que le ministre Arouna Modibo Touré a pu jouer son rôle d’impartialité, comme il a toujours fait depuis son arrivée à la tête de ce département.



Malick Coulibaly (ministre de la Justice et des droits de l’Homme, garde des sceaux)



Jamais dans l’histoire du Mali, la nomination d’un cadre à un poste ministériel n’a autant fait l’unanimité que l’arrivée de Malick Coulibaly au poste de ministre de la Justice. Pour le moment, les espoirs placés en lui ne sont pas déçus au vu du renouveau de la justice qu’il est en train d’impulser par un train de mesures salutaires. Avec Malick Coulibaly au Ministère de la Justice, la lutte contre la corruption et la délinquance financière ne sont plus de vains mots. Le respect des droits humains aussi.

Après un bac en série langues et littérature, Malick Coulibaly entre à l’Ecole nationale d’administration du Mali (ENA) où il passe une maîtrise en droit privé, avant d’intégrer la Faculté de droit de Paris X Nanterre en 1999 (maîtrise droit privé) puis la Faculté de droit de Montpellier (DEA droit privé fondamental et Doctorat en droit privé et sciences criminelles). C’est fort de tout ce background qu’il regagne l’Institut de formation judiciaire. Dans sa carrière professionnelle, il a assumé des postes de responsabilités dont celui de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kati jusqu’en septembre 2008, l’année de sa démission de la magistrature, pour signifier son mécontent contre la non-exécution d’une décision judiciaire. Il deviendra ministre de la Justice lors de la Transition dirigée par le Pr Dioncounda Traoré. C’est dire que Malick revient à un poste qu’il connaît bien, mais sous un contexte différent qui lui permet de mieux mettre son talent et ses compétences au service du Mali.



Tiébilé Dramé, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale



Une des figures emblématiques du Mouvement démocratique de 1991 qui a conduit à l’avènement de la démocratie au Mali et un des membres influents de l’opposition regroupée autour de Soumaïla Cissé à l’occasion de l’élection présidentielle de 2018, Tiébilé Dramé a répondu finalement à l’appel du président IBK, en signant l’Accord politique lui ayant permis d’intégrer l’équipe gouvernementale de Boubou Cissé, où il occupe le poste si stratégique de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cette fonction ministérielle, Tiéblé Dramé la connaît bien, puisqu’il fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de transition dirigé par Amadou Toumani Touré et ministre des Zones arides dans le gouvernement d’IBK sous Alpha Oumar Konaré. Ce n’est donc pas un hasard si son poste de ministre des Affaires étrangères lui réussit bien.

A 64 ans, Tièbilé Dramé, qui a été de tous les combats politiques au Mali ces dernières décennies, a fait preuve d’une constance remarquable dans la défense des principes démocratiques et de la chose publique. Plusieurs fois emprisonné, Tiéblé Dramé s’est exilé en Europe en 1988 et travaillera pour Amnesty International. De retour au pays, au début des années 90, il milite au Comité national d’initiative démocratique (Cnid). C’est en 1995 qu’il crée le Parti pour la renaissance nationale (Parena). En 1995, il devient consultant des Nations unies pour préparer une opération d’observation des droits de l’Homme au Burundi. En 1997, il est élu député de Nioro du Sahel. En 2001, il est élu président du comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Par ailleurs, il a présidé le Comité d’organisation du 23e sommet Afrique-France tenu à Bamako en décembre 2005. Sans oublier qu’il est le fondateur de l’hebdomadaire Le Républicain en 1992.



Alioune Badara Berthé, ministre des Domaines et des Affaires foncières



Plusieurs observateurs s’accordent à dire que la spéculation foncière sera certainement la cause de la prochaine crise qui secouera notre pays tant notre système de gestion foncier est infesté par les spéculateurs sans foi ni loi. Aucune localité de notre pays n’échappe à ce fléau car chaque centimètre carré fait aujourd’hui l’objet de convoitise dont les conséquences sont catastrophiques pour la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

L’actuel ministre des Domaines et des Affaires foncières, Alioune Badara Berthé, semble désormais disposé à lutter contre le phénomène. En effet, il vient de procéder à l’annulation de plusieurs décisions illicites de morcellement à Bamako et dans les régions. Aussi, il a diligenté plusieurs enquêtes pour traquer les auteurs de ces malversations foncières.

Cette mesure largement saluée par les Maliens concerne plusieurs décisions issues des morcellements opérés par les maires sans l’accord du Gouvernement. Pour cela, le ministre Berthé doit être encouragé et soutenu dans cette lutte.



Général de Division Ibrahim Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens Combattants



Le Général Dahirou Dembélé est un homme de terrain. Sa nomination a donné de l’espoir au peuple malien à cause de sa rigueur et son sérieux.

Issu de la première promotion du Prytanée militaire de Kati, Ibrahim Dahirou Dembélé a intégré en 1988 l’Ecole militaire inter armes (Emia) de Koulikoro. Après sa sortie en 1991, il a servi dans différentes unités au Nord et au Centre du Mali.

À la faveur du coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, il est devenu le chef d’État-Major le 28 mars. Sa gestion et sa connaissance du métier des armes lui ont valu d’être l’homme de la situation pour refonder une Armée à la dimension des ambitions du peuple. Ainsi, Il est limogeage le 9 novembre 2013, suite à une accusation de «complicité passive» dans le cadre de l’affaire judiciaire de l’assassinat de 21 bérets-rouges disparus et placé sous contrôle judiciaire finalement levé en janvier 2018. Bien que son procès n’ait pas encore eu lieu, il est nommé ministre de la Défense le 5 mai 2019 dans le gouvernement du Dr Boubou Cissé.

Depuis, il n’a cessé d’impressionner les Maliens à travers son approche de la crise sécuritaire qui secoue notre pays. Ainsi, la plus grande illustration de cette approche et que les Maliens n’oublieront certainement jamais, c’est de voir sur le théâtre des opérations un ministère de la Défense juste quelques heures après l’attaque d’une des positions de l’Armée, surtout après celle de Boulkessi où nous pouvions apercevoir sur les images le Général Ibrahim Dahirou Dembélé en tenue de combattant.



Thierno Oumar Hass Diallo, ministre des Affaires religieuses et du Culte



Selon un diplomate, le ministre Thierno Hass Amadou Diallo est l’un des meilleurs ministres du gouvernement Boubou Cissé. En plus d’être un homme très cultivé, Thierno Hass Diallo maitrise parfaitement son domaine. Une manière de dire que le président de la République, Ibrahim Boubaca r Kéïta, ne s’est pas trompé du choix porté sur lui pour occuper ce poste très sensible.
Nommé à ce poste depuis 2013, Thierno Oumar Hass Diallo est aujourd’hui cité en exemple dans certains pays de la sous-région dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam en Arabie Saoudite. Depuis l’arrivée du président IBK au pouvoir, le coût du pèlerinage a connu une baisse comparativement aux agences privées. Sans oublier les nombreuses félicitations des autorités saoudiennes dans le cadre de l’organisation du Hadj.
Housseyni Amion Guindo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement du Développement durable



Nommé à l’issu de la signature de l’Accord politique de gouvernance, Housseini Amion Guindo fait partie des revenants au gouvernement. Car, ayant occupé par le passé le portefeuille des Sports puis celui de l’Education nationale, le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) occupe désormais le portefeuille de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable de l’actuelle équipe gouvernementale.
Nous retenons que, dès sa nomination, il a pris des mesures pour suspendre l’utilisation des dragues sur le fleuve Niger compte tenu des graves dégâts environnementaux causés par ces engins. Des mesures qui ont été largement saluées par les populations.
Toujours dans le cadre de l’assainissement, il vient de déclarer la guerre aux dépôts d’ordures dont la plus récente c’est bien-sûr le nettoyage de la rue qui longue le marché Dibida.


HONORABLE HAIDARA AICHATA CISSE DITE CHATO : Vice-présidente du Parlement africain



Native de Bourem et ancienne membre influente de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Uneem), l’Honorable Haïdara Aïssata Cissé continue de porter haut la voix du Mali au-delà de nos frontières parce qu’elle siège présentement au Parlement africain en qualité de vice-présidente de cette institution.

La députée élue sous les couleurs de l’Union malienne du Rassemblement démocratique africain (Um-Rda), s’est illustrée, tout le long de l’occupation terroriste des trois régions du Nord, pour son combat contre la propagande des leaders du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) à travers des rencontres, des conférences, des panels…

Cette nouvelle aventure au sein du Parlement africain permettra certainement à Chato de continuer ce combat car notre pays fait malheureusement toujours face à la menace séparatiste, surtout avec l’occupation de la ville de Kidal par des mouvements séparatistes sous la protection de l’ancienne métropole, la France. Alors, elle mérite bien des hommages pour l’année 2019.



Mahamet Doucara, directeur général des douanes



Le directeur général des douanes est sans la moindre hésitation la personnalité qui a décroché le graal en cette année 2019. Sa mission a, en toute logique, pris effet à partir du mois de janvier (même s’il a pris fonction en décembre). Nous apprenons qu’il vient d’être officiellement félicité par les Institutions de Bretton Woods, notamment la Banque mondiale pour ses grandes performances. Pour couronner le tout, le chef de l’Etat l’a élevé au rang d’Officier de l’Ordre national du Mali. Pour nous, Mahamet Doucara est l’Homme de l’année 2019.

Pourtant, le pari n’était pas gagné d’avance, lorsque le 18 octobre 2018 le Conseil des ministres le tirait de son fauteuil de directeur régional des douanes de Sikasso pour le bombarder à la tête des douanes maliennes. Et le 8 novembre suivant, lorsque son prédécesseur Ali Coulibaly lui transmettait le flambeau, plus de mille images ont dû défiler dans sa tête, notamment comment relever le défi de l’atteinte des objectifs de recettes, seul baromètre de réussite pour un directeur général des douanes. Et pour cause, la quintuple et très difficile situation sécuritaire, sociale, politique, économique et financière du pays. Sans oublier la forte adversité au sein du milieu douanier et les autres facteurs endogènes et exogènes.

A l’heure du bilan, le moins que l’on puisse écrire après un an de preuves et d’épreuves, c’est que l’Inspecteur général des douanes de classe exceptionnelle, Mahamet Doucara, a relevé tous les défis possibles à la grande satisfaction de sa hiérarchie directe (le ministre de l’Economie et des finances), du chef de l’Etat et de la Banque mondiale. Toutes ces institutions ont des baromètres d’appréciation des performances telles que celui qui a leur confiance mérite le « Djandjo ».

Nul n’est besoin ici de rentrer en détail dans les chiffres, mais il convient de rappeler que le Gouvernement a fixé au finish pour l’année 2019 des objectifs de recettes de 621 milliards Fcfa, donc des prévisions mensuelles de 51,75 milliards. Une indication de taille des efforts surhumains des hommes de Doucara : 66 milliards de Fcfa de recettes ont été mobilisés au mois de février 2019. Nous n’ajouterons plus rien.

Au-delà de la mobilisation des recettes, l’inspecteur général Doucara s’est également illustré dans l’apaisement du climat social à l’interne et dans l’environnement douanier. Il a pu éviter de justesse une grève (fatale) des gabelous, projetée du mercredi 30 octobre au vendredi 1er novembre 2019 ; tout comme il a pu rapprocher les vues entre le Conseil malien des Chargeurs (Cmc) et les opérateurs économiques et transitaires et mettre ainsi fin à une guerre qui pouvait être préjudiciable aux recettes douanières. Djandjo à Doucara !



Moumouni Guindo, président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei)



Malgré les différentes tentatives orchestrées par certaines organisations de la société civile pour saboter les actions louables de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, le président de l’institution, Moumouni Guindo, reste résolument engagé pour la lutte contre l’enrichissement illicite en République du Mali. En effet, il vient de remettre officiellement le rapport 2017-2018 de son institution au président IBK. C’était au cours d’une cérémonie organisée le vendredi 13 décembre dernier et présidée par le chef de l’Etat au Palais de Koulouba. Le document en question fait ressortir les principales causes de l’enrichissement illicite dans notre pays.

Cet engagement à poursuivre les actions nonobstant les actions menées çà et là pour empêcher cette institution de faire correctement son travail, mérite une attention particulière en cette fin de l’année 2019.



Mathias Konaté, directeur général des Impôts (DGI)



Selon de sources généralement crédibles, le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale viennent de féliciter la Direction générale des Impôts (Dgi) sous le leadership de Mathias Koné. Il s’agissait pour les partenaires techniques et financiers d’apprécier la performance enregistrée au niveau des impôts, cette année. A quelques jours seulement de la clôture au 31 décembre, on peut dire sans risque de se tromper que la Direction générale des Impôts est sur une bonne lancée pour atteindre ses objectifs en termes de mobilisation des recettes.

Elle avait déjà mobilisé, à la date du 29 octobre, 77% des recettes contre 61% en 2018 à la même période. Et il restait à mobiliser 200 milliards de nos francs d’ici le 31 décembre prochain. Là aussi, beaucoup a été fait à la date d’aujourd’hui. Cette année, l’objectif de mobilisation des recettes fixé par le ministère de l’Economie et des finances s’élève à 908 milliards Fcfa contre 845 milliards Fcfa en 2018.

Cette mobilisation des recettes fiscales, il faut le dire, a été rendue possible grâce aux hommes et aux femmes en qui le directeur général, Mathias Konaté, a eu confiance en les nommant aux postes stratégiques. Chez lui, c’est très clair : «Les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Pas de sentiment pour les nominations puisqu’il connait tous les agents. Pas de favoritisme» nous a précisé un cadre de la DGI.

Notons que Mathias Konaté, Inspecteur des Impôts, était le directeur des Grandes Entreprises de la Direction générale des Impôts, avant d’être nommé directeur général des Impôts. Il est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’École nationale d’administration (Ena-Bamako) et d’une maîtrise en administration publique «option Management public» de l’École nationale d’administration publique (Enap) du Canada.

Il est également titulaire de deux Diplômes d’études supérieurs spécialisées, respectivement en Administration publique, «option gestion» (Université de Sherbrooke Canada) et en administration fiscale (Université de Paris IX Dauphine -France).

Il a suivi plusieurs cours de perfectionnement professionnel pertinents et a participé à différents groupes de travail aux niveaux national, sous régional et mondial, dans le domaine de la fiscalité. Il est le point focal du Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (Credaf) depuis 2004.

Mathias Konaté a une expérience professionnelle solide. Il a successivement occupé les postes d’Inspecteur des Domaines de l’Enregistrement et des Timbres de Bamako ; chef de la section «Enregistrement et Timbre» ; chargé de mission puis conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances en charge de la fiscalité intérieure ; sous-directeur de la législation fiscale et du Contentieux.

En tout cas, le directeur général des Impôts est réputé être un gros bosseur, sérieux, disponible. C’est aussi un homme d’écoute très sociable.



Kafogo CoulibALY : Le pilote éclairé de la réforme du Pmu-Mali



Arrivé à la tête du Pari mutuel urbain (Pmu-Mali) en février dernier, Kafogo Coulibaly n’aura pas perdu du temps pour booster le développement de cette société. Il en était prédestiné. Et pour cause : il a travaillé à l’ombre et sous les ordres de ses six prédécesseurs ; il a cumulé 25 ans d’expérience (soit l’âge de la création de la société au Mali) et il a hérité d’un climat et d’un environnement apaisés et assainis.

Depuis sa prise de fonction il y a onze mois, il s’attelle à la poursuite des réformes engagées, à des activités innovantes et surtout à l’extension des kiosques et agences à l’intérieur du pays et au paiement informatisé. Au vu des premiers résultats, celui que l’on surnomme affectueusement et uniquement par son prénom (Kafogo) est bien parti pour hisser la société du Pari mutuel urbain du Mali aux normes souhaitées par tous. L’homme a passé 25 de ses 56 ans au Pmu-Mali où il fait office de doyen aujourd’hui.

C’est en 1994 que cet économiste, diplômé de l’ENA (Ecole nationale d’administration) du Mali, a intégré la société du Pari mutuel urbain du Mali comme agent. Egalement détenteur d’un DESS en audit & contrôle, il enjambe les échelons proportionnellement à ses compétences. Il a acquis assez d’expérience en tant qu’agent de contrôle avant d’être promu à son premier poste de responsabilité comme directeur du service de contrôle. En 2010, Kafogo est nommé directeur général adjoint sous le Pdg Haïdara.

En 2015, le Dg d’alors, Arouna Modibo Touré, le maintint à ce poste. Tout comme Youba Ould Messaoud, devenu patron de la boite en janvier 2018.

Le couronnement suprême sonne le 6 février 2019 : Kafogo est promu directeur général du Pmu-Mali. Il n’était d’ailleurs pas néophyte à ce poste pour avoir été intérimaire par deux fois, après le limogeage et la fuite de Haïdara en 2014, puis entre la promotion de Touré comme ministre en avril 2017 et l’arrivée de Messaoud. C’est dire que Kafogo avait déjà suffisamment la main à ce poste.

C’est pourquoi, aussitôt après sa prise de fonction, il procède rapidement à un réaménagement au sein du personnel puis poursuit avec des actions et activités qui rentrent dans le cadre de la mise en œuvre des réformes engagées dont il est d’ailleurs un acteur principal.

Aujourd’hui, l’un des défis de Kafogo Coulibaly, c’est l’extension des produits et outils de jeu à l’ensemble du pays dans le but de rapprocher les parieurs du Pmu. En effet, la ville de Bamako étant complètement saturée, les kiosques et agences Pcd (Points courses en direct) sont de plus en plus vulgarisés dans les villes et villages de l’intérieur, l’objectif étant de parvenir au maillage total du pays.

L’autre défi majeur du directeur Coulibaly, c’est le paiement électronique qui est la suite logique de la mise en œuvre du système informatisé du Pmu-Mali. S’il voit le jour, ce système consiste à permettre à un parieur de se faire payer où qu’il soit et dans n’importe quel kiosque sur présentation de son ticket de jeu, à l’instar de ce qui se passe dans les agences Pcd. Dans la sous-région et partout ailleurs en Afrique, ce système est pratiqué.

L’impact de la gestion de Kafogo Coulibaly et son équipe ne s’est pas fait attendre dans la mesure où la liste des millionnaires du Pmu-Mali s’allonge comme on égrène un chapelet. Et les gains en sommes astronomiques se succèdent au fil des courses.

Une touche majeure de Kafogo : aujourd’hui les paris Quinté se jouent deux fois dans la semaine (vendredi et un dimanche sur deux) et les Quartés, trois (mardi, jeudi et samedi). Les paris Tiercé sont possibles dans chacune de ces courses. Les Maliens ont donc de quoi s’occuper.



Mohamed Albachar Touré (Directeur général du Fafpa)



Mohamed Albachar Touré, un pur produit du Fafpa où il a effectué toute sa carrière professionnelle, dès sa nomination au poste de directeur général de cet Etablissement public à caractère administratif, a entrepris des réformes salutaires, notamment avec des mesures fortes en vue du développement et de la modernisation du Fafpa dont le rôle stratégique dans la politique nationale de formation professionnelle ne se discute plus. Il n’est donc pas hasardeux d’affirmer que le leadership du DG Mohamed Albachar Touré a porté fruit car le regain de dynamisme noté au niveau du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) est dû à sa vision novatrice basée sur la responsabilité sociale et sociétale et l’impulsion d’un management fondé sur le financement par le plan et le projet de formation.

Malgré des restrictions budgétaires amenées par la suppression de Taxe su l’apprentissage qui constituait la principale source de revenus du Fafpa, Mohamed Albachar Touré est en train de s’adapter au courant de la vague, en initiant une démarche adaptée aux nouvelles possibilités financières du Fafpa, tout en explorant les opportunités que pourraient offrir la Coopération internationale qui fait confiance au Fafpa, lequel jouit d’une très bonne image à l’International.



Souleymane Waigalo (directeur général de la Bnda)



La Banque verte a ses comptes en vert. C’est le moins qu’on puisse dire et les administrateurs, réunis, pour la 132ème séance du Conseil d’Administration sous la présidence de son président, M. Moussa Alassane Diallo, ont approuvé à l’unanimité le bilan de l’exercice clos le 31 décembre 2018 et qui confirme que la part de la Bnda dans le financement bancaire et dans la collecte des dépôts s’améliore et s’établit à 13% pour : les crédits et 11,4% pour les dépôts.

Depuis sa nomination à la tête de la Banque, le directeur général, Souleymane Waigalo, a su maintenir le cap du développement et de la diversification des activités. Ce qui maintient la Bnda au rang de troisième banque de la place et demeure le premier partenaire du secteur agricole. La Bnda a ainsi injecté dans l’économie nationale 459 milliards de Fcfa de crédits en augmentation de 8% par rapport à 2017. 53% de cette enveloppe soit 245 milliards de Fcfa ayant été dédiée au secteur agricole. S’agissant des dépôts (hors dettes rattachées et emprunts à la clientèle) à fin décembre 2018, Ils s’élèvent à 300.275 millions de Fcfa contre 251.772 millions de Fcfa au 31/12/2017, soit une hausse exceptionnelle de 20% due à l’efficience du réseau et de la détermination des commerciaux et des services supports. L’évolution des dépôts traduit la confiance de plus en plus grandissante des clients vis-à-vis de la Bnda. Cette augmentation de la collecte est en corrélation à l’augmentation du nombre de comptes. En effet, les nouveaux comptes se chiffrent à 34 250 pour un objectif annuel de 27 000 comptes soit une progression de 12% par rapport à 2017 et 126% par rapport aux prévisions du PMT 2016-2020. Le Produit Net Bancaire (PNB) a atteint 36 448 millions en progression de 4% par rapport à 2017, malgré l’étalement de certaines commissions conformément au nouveau Plan Comptable Bancaire (PCB) pour 1700 millions de Fcfa. Ce qui maintient la Bnda dans le peloton de tête des institutions bancaires au Mali et confirme sa position de leader. Par ailleurs, la Bnda a versé 11 milliards de Fcfa au Trésor public à titre d’impôts en 2018.

Mais il faut surtout retenir que la Bnda est le premier donateur malien pour la prise en charge des enfants enfants malades du cœur. C’est ainsi que la Banque a remis au centre de chirurgie cardio pédiatrique un chèque près de 11 millions et demi pour la prise en charge de l’opération de cinq (05) enfants.



Ibrahima Diawara (Pdg de Ibi Group, Consul honoraire de l’Indonésie au Mali et président de Maliens Tout Court)



On disait l’an dernier, en le citant parmi les 50 personnalités de l’année écoulée, que désormais pour s’adresser à l’homme d’affaires Ibrahim Diawara, Président-directeur général de Ibi Group, il fallait dire M. Le Consul Honoraire car, le 25 septembre 2018, à l’Ambassade de l’Indonésie à Dakar, il a été investi comme Consul honoraire de l’Indonésie au Mali. Maintenant, on peut aussi l’appeler M. le Président car il préside le mouvement Maliens Tout Court, lequel s’est fait rapidement distinguer dans la pluralité d’associations se réclamant toutes d’une recherche de la paix et de la cohésion sociale au Mali.

C’est parce que le mouvement Maliens Tout Court, à l’image des femmes et des hommes qui le composent, a su se prouver rapidement par sa démarche spontanée mais sincère, soutenue par un pragmatisme qui exclut tout calcul d’intérêt. En lançant son cri du cœur porteur du concept « Malien Tout Court », en réponse pertinente à ceux qui cherchent à diviser le Pays, suite aux atrocités d’Ogossagou, Ibrahima Diawara ne s’attendait peut-être pas à voir des milliers de Maliens, patriotes convaincus, affluer de toutes parts pour lui dire : « Oui, tu n’es pas seul dans ce que tu ressens, allons-y ensemble ». Eh bien, depuis lors, par leurs moyens personnels et une volonté inébranlable, les Maliens Tout Court sont partout sur le théâtre des conflits internes au Mali pour apporter non seulement aide et assistance aux populations, mais pour prêcher la bonne parole : celle de la paix, la cohésion et le vivre ensemble. Allez demander aux déplacés de la région de Mopti qui vivaient dans le dénuement total à la périphérie de Bamako. Maliens Tout Court y a créé un véritable village en y installant des tentes pour s’abriter et des toilettes, après leur avoir distribué des vivres et des habits. Le président Diawara et ses amis de Maliens Tout Court font tout pour apporter du baume au cœur de ces déplacés, comme lors de la fête d’Aïd el Kébir (Séliba encore appelé Tabaski) o non seulement ils ont offert des bœufs aux occupants des lieux, mais sont restés sur place toute une journée pour passer la fête avec eux. Question de leur dire : « Vous avez des parents qui vous soutiennent à Bamako ».



Mahamadou Kassogué (Procureur de la République en charge du Pôle Economique et Financier)



Qui ne connaît plus désormais, au Mali, le magistrat Mahamadou Kassogué, ce Procureur intransigeant qui fait trembler tous les voleurs à col blanc de la République grâce à sa croisade anti-corruption ? Pourtant inconnu du grand public il y a encore quelques mois, l’homme incarne aujourd’hui le prototype du magistrat incorruptible encore rare dans la justice et dans la société de façon générale. De fait, il est aujourd’hui un maillon essentiel de la lutte contre la corruption au Mali. Avant sa nomination comme Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune III de Bamako en charge du Pôle Economique et Financier, le magistrat Mahamadou Kassougué a été Juge du siège en commune V du district de Bamako en 2004 ; Juge d’instruction au tribunal de grande instance de Gao de 2004 à 2008 ; 1er substitut du Procureur au tribunal de Kati ; Juge de paix à compétence étendue de Macina ; Juge d’instruction au Pôle économique et Financier pendant 5 ans ; et 1er Substitut du Procureur en charge du Pôle économique et Financier.

Il est donc en terrain connu et se trouve soutenu par un ministre de la Justice de la trempe de Malick Coulibaly qui ne recule devant rien pour faire appliquer la loi. C’est donc un duo de choc qui est en train de faire tomber l’enfer sur les délinquants financiers et barrons de la corruption au Mali qui ne jurent désormais que par ce duo.



Dr Hamed Sow, Economiste et homme politique



Grand intellectuel et économiste hors pair, Dr Hamed Sow est un cadre exceptionnel qui se soucie pour l’avenir de son pays, le Mali. Sa Tribune intitulée «Le Mali à la croisée des chemins : l’Union ou le chaos» publiée dans notre parution du Vendredi 13 décembre 2019 a été fortement appréciée par nos lecteurs. Et nous avons reçu beaucoup de coups de fil par-ci, par-là, pour saluer les propositions de Dr Hamed Sow. Cela prouve à suffisance que l’ancien ministre sous ATT est un patriote, qui a toujours mis en avant les intérêts du Mali.

Notons que le Dr. Hamed Sow fait partie des rares leaders qui font l’unanimité au Mali sur leur compétence. Nanti d’un diplôme de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (Instn) de Saclay (France) et d’un Doctorat en Économie de la Production de la célèbre Université de Paris IX – Dauphine, Dr. Hamed Sow a connu une riche carrière professionnelle. D’abord au niveau international pour avoir fait ses débuts dans de grands cabinets de conseil en France. Ensuite, il fut expert détaché auprès de la Commission européenne à Bruxelles et assistant technique principal du «Projet Énergie II» de la Banque mondiale au Niger. Il finira sa carrière internationale comme directeur général du CDE à Bruxelles, une institution commune du Groupe des 77 pays Acp et des 25 membres de l’Union Européenne.

Rentré au Mali, il fut ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau. A sa sortie du Gouvernement, il devint aussitôt Président-directeur général (Pdg) du Groupe Arama/Amic-Invest, une société d’intermédiation financière basée à Dubaï.

En mai 2011, Dr. Hamed Sow fut nommé Conseiller spécial du président de la République du Mali, en charge des infrastructures, des équipements et de l’investissement et cela jusqu’en mai 2012, date à laquelle il lança son mouvement politique, le Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD).

Aujourd’hui, ce cadre très compétent dirige une FinTech, dont le siège continental est à Lomé, qui diffuse des moyens de paiement très innovants et adaptés aux besoins des populations africaines.



Professeur Clément Dembélé : la lutte contre la corruption en bandoulière



Les gens ne le prenaient pas au sérieux, lorsqu’il déclarait la lutte contre la corruption, en s’engageant dans la création d’une plateforme dédiée à ce combat. Mais au fil des jours, le Professeur Clément Dembélé a su prouver ce que dit bien l’adage : « Les moutons se promènent certes ensemble, mais n’ont pas le même prix ». En d’autres termes, si d’autres ont échoué dans la lutte contre la corruption parce qu’ils manquaient de sérieux et d’engagement véritable, lui est plus que motivé pour en finir avec ce mal qui gangrène l’économie malienne. De façon générale, Clément qui a grandi avec ses douze sœurs et deux frères dans la banlieue de Bamako, précisément le quartier de Banconi, connaît bien les souffrances du peuple malien. Ce n’est donc pas par hasard s’il est devenu, par ses actes, un homme du peuple et ce peuple le lui rend bien en répondant à tous ses appels à la mobilisation contre la corruption. Notons qu’il est spécialisé en analyste du discours et en stratégies politiques. C’est dire que le Professeur Dembélé a toujours travaillé sur les effets du discours sur le mécanisme psychique, le cheminement des mots, leur impact, leur vie. Mais à l’opposé de personnes qui se disent capables de telle ou telle chose mais qui n’ont jamais accompli quelque chose de concret pour le prouver, le professeur Clément va sur la base du concret, il associe les dires aux actions.



Samba A. Baby (Vegal)



Samba Alhamdou Baby, précédemment Secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, a succède à Amadou Ousmane Touré à la tête du Bureau du Vérificateur général. Mais très vite, Samba Alhamdou Baby impose sa méthode de travail fondée sur le pragmatisme, pour produire, en un laps de temps, des résultats appréciables en termes de performances.

Administrateur civil de classe exceptionnelle, 3ème échelon, il est détenteur d’un Doctorat d’Etat en Droit public décroché à l’Académie des Sciences juridiques de l’Ukraine-Ex Urss entre 1989 et 1992. Auparavant, entre 1983 et 1989, il obtenait son Master of Arts (Diplôme d’Etudes Approfondies – DEA en Droit) à l’Université d’Etat du Kouban – Krasnodar – Ex Urss. Chevalier de l’Ordre national du Mali et citoyen Honoraire des Villes de Dallas et de Lincoln et de l’Etat du Nebraska, le nouveau Végal a été Contrôleur des Services Publics au Contrôle Général des Services Publics, avant d’y être nommé chef du Département des Investigations. Auparavant, il fut Chargé de Mission au Cabinet du Ministre de la Sécurité Intérieure, Conseiller technique au Secrétariat Général du Gouvernement, entre autres responsabilités. En termes de renforcements des capacités professionnelles, Samba Alhamdou Baby a participé à leurs formations à l’extérieur comme à l’intérieur du Mali. Toute cette expérience mise au service du Bureau du Vérificateur Général, contribue à réaliser les performances reconnues par tout le monde.



Ibrahim Ag Nock : Un leadership confirmé dans la création d’emplois



Détenteur d’un diplôme d’études universitaires générales (Deug) en sciences économiques à l’Université du Mali en 1999, d’une licence en sciences économiques et gestion d’entreprises (2000), d’une maîtrise en sciences économiques et gestion d’entreprises à l’Université du Mali (2001) et d’un master professionnel en décentralisation et ingénierie de développement local (option gestion de projet) en 2010, le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), Ibrahim Ag Nock entame une carrière professionnelle enviable à tous points de vue.

En mars 2008, il débarque au Pnud du Congo pour s’attaquer à la gestion participative, la gouvernance locale et le DDR. Plus tard, la Confejes de Ouagadougou l’accueille en novembre 2012 ès qualité formateur des formateurs en volontariat et bénévolat.

Nock dépose ensuite ses valises respectivement à Dakar et Ouagadougou, sous la houlette de la Confejes, pour devenir formateur des experts de la Confejes du groupe technique d’élaboration du guide du volontariat.

Il poursuivit sa carrière comme chef du sous-bureau Dolisie au Pnud-Congo où il réussit, entre 2006 et 2008, à collecter 10 000 armes légères et de petits calibres ainsi que la démobilisation de 15 000 jeunes avec le PNDDR et la mise en place d’une stratégie de lutte contre les MST et le Sida. C’est aussi au Congo qu’il pilotera le sous-bureau de Kinkala Pnud-Brazzaville.

En janvier 2010, il retourne au Mali pour occuper le poste d’expert national au Pnud-Mali comme Coordonnateur national du projet Centre national de promotion du volontariat (CNPV) jusqu’en mars 2012. Après, il est nommé directeur général du CNPV au Mali jusqu’en septembre 2015, date à laquelle Ibrahim Ag Nock est devenu le directeur général de l’ANPE.

Là, Nock bosse fort et même très fort à telle enseigne qu’en avril 2018, il est propulsé à la tête de l’Association africaine des services d’emploi publics (AASEP) et vice-président de l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep) pour un mandat de 3 ans (2018-2021). C’est avant tout la récompense d’un leadership qui se confirme de plus en plus dans le domaine de la création de l’emploi.

Aujourd’hui, Ibrahim Ag Nock est de tous les combats en la matière, au Mali, en Afrique et dans le monde. Bravo !



Boukary Sidibé dit Kolon : Ambassadeur du Mali à Abu Dhabi !



L’axe Bamako-Abu Dhabi est devenu aujourd’hui tellement florissant qu’en trois ans, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a déjà effectué plusieurs visites historiques à Abu Dhabi dont trois sur invitation du Prince héritier Cheick Mohamed Bin Zayed. Sans oublier aussi la récente visite de 48 heures du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, à Abu Dhabi, qui lui a permis de rencontrer et d’échanger avec plusieurs personnalités émiraties. Aux dires de Dr Boubou Cissé, le partenariat avec les Emirats Arabes Unis est désormais d’ordre économique et sécuritaire. Ainsi, les Emirats Arabes Unis ont décidé de doter l’armée malienne des véhicules blindés afin de lutter efficacement contre les terroristes.

Le vendredi 13 décembre dernier, le Conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de prêt, signé à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), le 30 juin 2019, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement, relatif au financement de la deuxième Phase du Projet d’appui à la Stratégie nationale en matière de logements sociaux.

Par le présent accord, le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 110 millions 190 mille Dirhams des Emirats Arabes Unis, soit 17 milliards 164 millions 800 mille francs CFA environ. Le Projet d’Appui à la Stratégie nationale en matière de logements sociaux a pour objectif de favoriser l’accès des plus démunis à la propriété immobilière. Sa réalisation permettra accroître l’accès du plus grand nombre de Maliens à un logement décent dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudénit et dans le district de Bamako.

C’est donc une lapalissade de dire que l’ambassade du Mali à Abu Dhabi bouge ou que son titulaire, Boukary Sidibé dit Kolon, est entreprenant. C’est un véritable modèle de bourreau du travail avec toutes les retombées qui en découlent. Boukary Sidibé est sans conteste le «Meilleur ambassadeur du Mali» en activité. C’est lui qui a révolutionné le concept de diplomatie économique en ce qui concerne le Mali. La belle embellie de l’axe Bamako-Abu Dhabi est à mettre entièrement à l’actif de l’Officier de l’Ordre national du Mali, l’ambassadeur Boukary Sidibé dit Kolon. Puisse ses collègues du réseau diplomatique malien s’inspirer de son exemple !

Eli Diarra, maire de Koulikoro



Le maire de Koulikoro, Eli Diarra, a présenté le 04 septembre 2019 à la population son prix de meilleur administrateur des collectivités locales de l’Afrique. Il a reçu cette distinction le vendredi 31 août 2019 à Kigali au Rwanda. C’est un prix institué par la Fondation 225. Le maire a saisi l’occasion pour inviter la population à se consacrer au développement de la Commune en suivant l’exemple Rwandais. C’est une juste récompense des efforts du maire Eli Diarra qui est en train de réaliser un vaste programme, fruit de ses initiatives dans tous les domaines : la gestion municipale, la santé, le sport, l’éducation, l’hydraulique, l’urbanisation et l’assainissement. La preuve par les faits car mieux vaut voir une fois plutôt que d’entendre cent fois. C’est ce qui semble être le credo du maire de Koulikoro, Eli Diarra, qui présente chaque année ses réalisations à la population. Et si tous les maires en faisant autant pour rendre ainsi compte à leurs mandants au lieu d’attendre la fin du mandat pour débiter une longue liste de réalisations invisibles, uniquement pour se faire réélire !



HABIB SISSOKO, PRESIDENT DU CNOSM : La passion du pays, de la légalité et de l’olympisme



C’est une lapalissade de dire qu’Habib Sissoko est un grand dirigeant sportif. Nous n’exagérons d’ailleurs pas en affirmant haut et fort qu’il est l’un des meilleurs de tous les temps de l’histoire du Mali dans ce secteur.

Une indication : en 2013, il a été désigné à l’unanimité Meilleur dirigeant sportif du Mali. En 2014, Habib Sissoko a vu ce genre de distinctions défiler plusieurs fois pour saluer sa longue et riche carrière de sportif et de manager. L’homme est bardé de médailles récoltées de son parcours de judoka, de dirigeant de Fédération et de président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm).

Aujourd’hui, malgré l’humilité et la modestie qui le caractérisent, il ne peut pas se cacher pour œuvrer au développement du sport national et à la promotion des valeurs et des idéaux olympiques. Ses qualités humaines et ses compétences managériales sont reconnues en dehors de nos frontières. En témoignent les promotions et ascensions fulgurantes qui ont jonché son parcours depuis qu’il a pris les rênes du Cnosm en mars 2000.

Ainsi, depuis l’année 2000, les honneurs s’enchaînent sans discontinuer pour le natif de Niaréla, du haut de ses 61 ans (il les fête ce 2 janvier 2020). Illustration : président du Comité national olympique et sportif du Mali en 2000, directeur de développement à la Fédération internationale de judo (Fij) en 2008, membre du bureau exécutif de l’Ucsa en 2011, président de l’Acnoaz II (Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique de la Zone II) en 2013, membre du Comité exécutif de l’Acnoa (Association des comités nationaux olympiques) la même année et, depuis avril 2016, président de l’Union africaine de judo (UAJ).

Aujourd’hui, il est indéniable que sous l’égide du président Habib Sissoko, le Comité national olympique et sportif du Mali a engrangé des points indiscutables dans le développement des sports et dans la promotion de l’olympisme tant sur le plan national et international que mondial ainsi que dans la gouvernance où le Cnosm est aujourd’hui un modèle cité partout où besoin est. Cela lui a valu plusieurs distinctions honorifiques en Afrique, à travers le monde et au Mali où il est officier de l’Ordre national du Mali. Qui dit mieux ?

Autres atouts et actions d’Habib Sissoko : ses multiples efforts dans la résolution des crises et conflits qui ont secoué certaines fédérations sportives nationales et associations de journalistes sportifs ces quinze dernières années. Légaliste, le président du Cnosm a toujours défendu la loi tout en prônant le consensus autour de l’intérêt exclusif du sport malien.

C’est dire, qu’en vingt ans, Habib a rassemblé la famille sportive autour des valeurs olympiques, redonné au Cnosm une identité nationale et rehaussé son image écornée par un douloureux et désormais lointain scandale de corruption.

Son secret : il privilégie toujours l’intérêt général, ceux de son pays, du sport et de l’olympisme au lieu du sien propre. Chapeau bas !



Hamane Niang, président de Fiba-Monde



Depuis le 29 août 2019, notre compatriote Hamane Niang est le président de la Fédération internationale de basket-ball (Fiba-Monde). Il a été élu lors de la 18ème édition du Championnat du monde masculin de basket-ball, qui s’est tenue à Pékin, en Chine. Il succède donc à ce poste à Horacio Muratore d’Argentine. Ce qui est une première pour le Mali.

L’élection de l’ancien ministre des Sports sous ATT au poste de président de Fiba-Monde pour un mandat de 4 ans, notamment pour la période 2019-2023, a été bien accueillie par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, et par l’ensemble du monde sportif comme une fierté.

Pour la circonstance, le président IBK avait dépêché le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, afin d’apporter le soutien des plus hautes autorités et du peuple malien à notre compatriote. Raison pour laquelle Hamane Niang a été aussi accueilli avec tous les honneurs à l’aéroport international Modibo Kéïta, à son retour au pays.

Le mardi 26 novembre dernier, Hamane Niang a été reçu en audience au Palais présidentiel à Koulouba par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Il s’agissait pour Hamane Niang d’adresser ses vifs remerciements au chef de l’Etat pour le soutien dont il a bénéficié lors de son élection.

Notons qu’Hamane Niang a vu le jour le 6 juin 1952 à Kayes. Il est titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques, Option gestion des entreprises à Dakar (Sénégal) et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess), Option Gestion Financière à Caen (France). Il a occupé plusieurs postes de responsabilités, notamment à la Banque de Développement du Mali (Bdm) ainsi qu’au sein de sociétés pétrolières comme Mobil, Eif-oil, Total-Mali…

Il faut rappeler que Fiba est une association purement indépendante regroupant 214 fédérations de basket-ball.



Mme Sidibé Zamilatou Cissé, directrice générale de l’Inps



Auparavant, directrice de cabinet du Premier ministre, Mme Sidibé Zamilatou Cissé est nommée directrice générale de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) il y a quelques mois seulement, pour remplacer Bréhima Noumoussa Diallo. Cette dame a fait preuve de ses compétences techniques sur des dossiers qu’elle a eu à gérer à la Primature lorsqu’elle fut directrice de Cabinet. En reconnaissance à ses engagements, elle a été nommée à la tête de l’Inps, une institution qui connait actuellement d’énormes difficultés dues à la gestion de l’ancienne équipe dirigeante.

Depuis sa nomination, elle s’est engagée à surmonter les nombreux défis qui se posent à l’Institution, à travers plusieurs réformes dont les premiers fruits commencent à tomber.

Aujourd’hui, trois structures de contrôle se trouvent dans les locaux de l’Inps pour des audits financiers. Une manière de mettre désormais en avant la bonne gouvernance pour le plus grand bonheur des retraités.

D’ores et déjà, le personnel apprécie sa façon de travailler.

Pr Mamadou Diarra, directeur de l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg



Pour cette année, près de 200 enfants malades du cœur ont déjà été opérés sur place par l’équipe du Pr Mamadou Diarra. Une prouesse rendue possible par l’ouverture du centre de chirurgie cardio pédiatrique offert par l’ONG La Chaîne de l’Espoir à l’hôpital Le Luxembourg. L’inauguration a eu lieu le 10 septembre de l’année dernière. Ce chantier sorti des terres bâties est doté de deux salles d’opérations chirurgicales, un service de réanimation et une salle de stérilisation. Le Centre comprend le réaménagement d’une salle d’hospitalisation pour le suivi postopératoire des petits patients. Il sera directement relié au centre cardio pédiatrique Cuomo de Dakar, au Sénégal. Il est baptisé André Festoc, fils de la Donatrice qui a investi d’environ 2 millions d’euros pour permettre aux enfants malades du cœur d’être opérés sur place.

Cela n‘a pas été facile pour le Pr Diarra qui porte ce projet depuis plus de 10 ans et a fait le tour du monde pour trouver les généreux donateurs pour pouvoir construire et équiper ce centre de chirurgie cardio pédiatrique. C’est un homme amoureux de son métier qui a construit sa réputation par son sérieux, sa compétence et sa disponibilité.



Salif Sanogo : Directeur général de l’Ortm



Promu au grade d’Officier de l’Ordre National du Mali par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, par Décret N°2019/0931/P-RM du 28 novembre 2019 portant attribution de distinction honorifique, le directeur général de l’Office de radio-télévision du Mali (Ortm) Salif Sanogo, mérite amplement cette décoration au regard de tout ce qu’il est en train de faire pour satisfaire les téléspectateurs et les auditeurs de Bozola.

«Depuis quelques mois avec l’arrivée de la nouvelle équipe sous le leadership de votre directeur général, Salif Sanogo, on sent la volonté et l’initiative de faire mieux pour mieux servir nos auditeurs de la Radio nationale et nos téléspectateurs des Chaînes 1 et 2» disait le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Yaya Sangaré lors de la 45ème Session du Conseil d’Administration de l’Ortm, le 6 décembre dernier. Avant de féliciter la Direction générale de l’Ortm pour les efforts déployés. «Je félicite la Direction générale de l’Ortm, les partenaires sociaux et tout le personnel de l’Office pour tout le travail accompli et pour leur attachement au service public» dira-t-il.

En tout cas, l’arrivée de Salif Sanogo a carrément changé la gouvernance de l’Ortm. C’est pourquoi, sa décoration a été fortement appréciée par les agents de l’Ortm et beaucoup de téléspectateurs ainsi que des hommes de médias. Selon eux, c’est tout simplement la reconnaissance du mérite et du travail bien fait. Depuis sa nomination, Salif Sanogo et toute son équipe n’ont cessé d’apporter leur touche pour le plus grand bonheur des téléspectateurs et des auditeurs.

Notons que depuis sa nomination, Salif Sanogo a entrepris des démarches très salutaires auprès des différents Ambassades accréditées au Mali en vue d’un partenariat avec les télévisions de leur pays. Une démarche qui a été aussi appréciée par les différents diplomates. C’est dans ce cadre que plusieurs Ambassadeurs ont effectué une visite dans les locaux de l’Ortm à Bozola afin de s’enquérir des conditions de travail des agents de la télévision nationale. Il s’agit de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, l’Ambassadeur d’Afrique du Sud et tout récemment l’Ambassadeur des Etats-Unis.



Bréhima Amadou Haïdara, le directeur général de la Bdm-sa



En plus d’être l’Administrateur Directeur Général de la Banque de Développement du Mali (Bdm-sa) Bréhima Amadou Haïdara est aussi président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (Apbef) et président de la Fédération des associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’Uemoa.

Pour services rendus à la Nation, l’Administrateur-directeur général de la Bdm-sa vient d’être décoré par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta au grade d’Officier de l’Ordre national du Mali par Décret N°2019/0931-P-RM du 28 novembre 2019 portant attribution de distinction honorifique.

Cette décoration a été bien accueillie par le monde des affaires et du secteur bancaire comme une reconnaissance du mérite et du travail bien fait. «Je pense que Bréhima Amadou Haïdara mérite bien cette distinction. En plus d’être un grand bosseur, il est aussi humble et correct. C’est tout simplement un exemple dans le secteur des banques et établissements financiers. Son seul souci, c’est de bien préparer. Et il l’a toujours fait. Je dis félicitations Monsieur le Directeur et Président» nous a confié l’un des responsables d’une banque de la place.

Notons que depuis sa nomination, la Bdm-sa ne cesse de progresser d’année en année. Cette performance a valu la distinction sur le plan international de la «Meilleure Banque d’Afrique de l’Ouest» en 2018 lors de la prestigieuse cérémonie de African Banker Awards.

La dernière session du Conseil d’Administration de la Bdm-sa tenue récemment à Bamako vient de confirmer la position de première banque au Mali. D’où le satisfecit des Administrateurs. Il s’agira toujours de travailler davantage afin de maintenir ce cap pour le plus bonheur de l’économie malienne.

«Le budget arrêté traduit les orientations de la Banque. Les résultats que nous avons projetés pour l’exercice 2020 sont en phase avec les résultats que nous avons engrangés en 2019. Les administrateurs sont très satisfaits et ils ont apprécié les évolutions qui ont été très satisfaisantes, malgré le contexte actuel. Comme chantier en termes de digitalisation, nous avons développé des produits digitaux et nous allons lancer bientôt d’autres produits. Donc, 2020 sera vraiment l’année de digitalisation à la Bdm-sa. Le Conseil d’administration a déjà dégagé une stratégie en la matière» précisait Bréhima Amadou Haïdara juste après le Conseil d’Administration.

Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que depuis le Groupe bancaire a enregistré un total bilan de 1 000 milliards de Fcfa au cours du premier semestre 2019.



Mme Sidibé Aïssata Koné, directeur général de Coris Bank International Mali



Très discrète mais efficace, Mme Sidibé Aïssata Koné est à la tête de Coris Bank International Mali depuis l’ouverture de cette filiale en 2014. Auparavant, cette dame a démontré toutes ses preuves partout où elle est passée.

Le 8 février 2018, Mme Sidibé Aïssata Koné a été élue à la tête du Club des Dirigeants de Banque et d’Etablissements de Crédits d’Afrique. C’était en la faveur de l’Assemblée consulaire du Club, à Dakar, au Sénégal. Depuis lors, elle ne cesse d’apporter sa contribution pour faire avancer ce Club.

Au niveau de Coris Bank International Mali, il faut reconnaitre aussi que cette banque est citée aujourd’hui en exemple comme une référence sous le leadership de Mme Sidibé Aïssata Koné. Il est très rare de voir le nom de cette banque panafricaine dans un scandale au niveau de la presse. Cela prouve le sérieux et le bon management des responsables qui y travaillent jour et nuit. C’est dire que Coris Bank International Mali est donc dans de bonnes mains.

Pour ceux qu’ils ne savent pas, Mme Sidibé Aïssata Koné est titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en finance et comptabilité de l’Université de Rochester dans l’Etat de New York et d’une maitrise en Gestion des entreprises de l’Université de Paris X Nanterre, France.

Coris Bank International Mali contribue aussi à la promotion des investissements. C’est ce qui justifie d’ailleurs la signature de convention avec la Société des Mines de Komana, en avril 2017. Cette signature confirme la détermination de Coris Bank international à accompagner l’entreprenariat malien avec ce financement qui s’élève à 37 milliards de Fcfa, dédié à la construction d’un site minier pour le compte de la Société des mines de Komana.



Alioune Coulibaly, directeur général de la Bms-sa



Nommé il y a seulement quelques mois à la tête de la Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) Alioune Coulibaly s’est mis à la tâche pour que la banque puisse maintenir sa position en termes de financements. Cela malgré les difficultés rencontrées par ci, par-là notamment dans le dossier opposant avec la Sicg. Cette situation a vraiment freiné l’élan de la nouvelle équipe dirigeante, qui nourrit beaucoup d’ambitions.

Aujourd’hui, la Banque malienne de solidarité (Bms-sa) sous le leadership éclairé du directeur général, Alioune Coulibaly, est en bonne santé financièrement. Tous les indicateurs sont au vert afin qu’elle réalise un bon résultat au 31 décembre 2019. Déjà, un bénéfice de 6 milliards de Fcfa a été réalisé au 30 juin 2019. Ce qui est une première au sein de cette Institution financière. «Les résultats vont se voir à la fin de l’année» précise un cadre de la Banque.

En tout cas, le nouveau directeur général de la Bms-sa a déjà rétabli la confiance entre la Banque et ses partenaires. Voilà pourquoi, il se déplace lui-même pour rencontrer les partenaires afin de mobiliser des fonds. Il s’agit bien sûr de la collecte des ressources. Un acte que certains partenaires ne cessent d’apprécier. Ce qui a permis de créer un climat de confiance.

«La Bms-sa est devenue la banque du grand public. Elle détient ces dernières années, la plus grosse part de financements de l’économie réelle

On se rappelle que la Bms-sa avait réalisé 1 milliard 700 millions de Fcfa lors de l’exercice 2018. Aujourd’hui, la Bms-sa est un réseau de 40 agences à travers le Mali et 500 collaborateurs.

Mamadou Guedjouma Coulibaly : Pdg de la Sifma-SA



La société immobilière et foncière du Mali (Sifma-SA) avec 900 logements sociaux à son actif sur les sites de Kati et de Niamana de 2010 à 2017 fait partie des leaders de BTP au Mali. Parmi ses nombreuses réalisations : l’aménagement de 594 parcelles à Missalabougou Sénou, plusieurs parcelles à Banankoro et 12 ha à Missabougou. Cependant la Sifma rencontre de nos jours quelques problèmes : les traites OMH délivrés pour le payement de 600 de ces 900 logements connaissent un impayé depuis trois ans et ont plongé la société dans des difficultés. S’y ajoutent l’occupation illicite de certains de ses sites par les maires et particulièrement par la mairie de la commune III sous Abdel kader Sidibé et certains préfets de Kati.

Cependant, suite à ces difficultés, la SIFMA-SA entend, sous le leadership de son Pdg, Mamadou Guedjouma Coulibaly, procéder à un nouveau virage afin de donner du souffle à la société à travers le développement de programmes 100% privés en 2020. En effet, la société a décidé réduire son intervention dans les logements sociaux et de développer ses projets à l’endroit des privés nationaux et de la diaspora. C’est pourquoi elle a commencé cette année des partenariats auprès d’investisseurs asiatiques et du Moyen-Orient et des partenariats techniques avec de grandes entreprises marocaines, tunisiennes, turques ; des bureaux d’étude français et belges. Il faut reconnaitre que l’année 2019 a été pour la Sifma-SA celle d’un grand bouleversement dans le domaine de la diversification du partenariat qui, au-delà de la sous-région, scrute l’horizon, notamment les pays asiatiques et l’Europe. Toute chose faisant d’elle l’une des grandes références en matière de BTP au Mali.





Mohamed Keïta : Du Groupe 2M au Groupe américain «ABD» pour des financements et des investissements en Afrique



Ce jeune ne connait autre chose dans la vie que le travail. Lui, c’est Mohamed Kéïta, communément appelé par ses intimes «Mohamed Multicanal» pour avoir donné une notoriété à cette entreprise en un moment donné.

Ce qu’il faut surtout retenir de sa vie, c’est que ce jeune, qui fait la fierté du Mali à l’étranger, a toujours évolué à la sueur de son front. Et c’est depuis l’école qu’il a montré la voie de la réussite. «En fait, Mohamed Kéïta voulait coûte que coûte réussir dans la vie», nous a confié l’un de ses proches. De Multicanal où il a fait ses preuves, Mohamed Kéïta créa ensuite le Groupe 2M au Mali et dans certains pays de la sous-région.

Ensuite, il fonda le Groupe ABD avec son ami John Nevergole. Il s’agit d’une Société américaine de financements et d’investissements. C’est lors des événements de Mars 2012 qu’il a finalement décidé de s’installer à l’étranger, plus précisément à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il y a été accueilli à bras ouverts.

Aujourd’hui, on peut dire sans risque de se tromper que le Groupe ABD fait tout simplement la fierté de l’Afrique au regard des financements de nombreux projets d’infrastructures, notamment en Côte d’Ivoire.

En effet, même le lundi 5 août dernier, le Groupe ABD a acquis de nouveaux financements pour un montant de plus de 300 millions de dollars US, soit plus de 165 milliards de Fcfa pour des projets d’infrastructures en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas tout. En partenariat avec le Groupe Holt Logistic des Etats-Unis (il est propriétaire des Ports de Pharmacie et de New Jerzes) ABD Group envisage de créer très bientôt un shipping direct entre les USA et les Ports d’Abidjan et de San Pedro. Ce qui sera un grand ouf de soulagement pour les opérateurs économiques africains. Il s’agira de faciliter les exportations et les importations de marchandises pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Ces différentes annonces ont été faites en marge des travaux du 18ème Forum Agoa, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, en présence de plusieurs personnalités américaines et africaines dont le vice-ministre américain du Commerce pour l’Afrique et le Moyen Orient, Seward Skip Jones.

Il est nécessaire de rappeler que le CEO de la Société ABD Group, John Nevergole, fait désormais partie des 26 membres du Conseil consultatif du président américain, Donald J. Trump.

Et pour la petite histoire, ABD Group a déjà participé à des transactions dans 21 pays, générant des investissements de plus de 2 milliards de Dollars US à travers le continent africain dans différents secteurs : transport et logistique, TIC, énergie, santé…Une belle manière pour cette société américaine de participer à sa façon au développement socio-économique de l’Afrique.

On se rappelle le financement de plus de 146 milliards de Fcfa pour la construction de la plus grande plateforme logistique et industrielle privée et l’hôpital de cancérologie en Côte d’Ivoire.



Samba Bathily, Fondateur et Pdg du groupe ADS (Africa Development Solutions)



Très humble et réputé grand bosseur, Samba Bathily est très bien connu dans le milieu des affaires, notamment en Guinée-Conakry ou d’autres pays de la sous-région. Ce n’est pas pour rien que ce jeune fait partie des 15 influenceurs cités par le Pnud.

Né au Mali, Samba Bathily est un entrepreneur africain de renommée internationale et un des pionniers de la structuration financière de grands projets d’infrastructures en Afrique, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et des énergies propres.

A ce jour, Samba Bathily a structuré un portefeuille de projets de plus de 4 milliards de dollars dans de nombreux domaines stratégiques : fibre optique, énergies renouvelables, barrages hydrauliques, identification, centres de données, bâtiment et construction. Grâce à son réseau mondial, il excelle dans l’élaboration de stratégies financières innovantes et de partenariats entre entités privées et publiques, institutions financières locales et internationales et banques.

Pour structurer l’ensemble de ses activités, Samba a lancé en 2004 le groupe ADS. Sous cette dénomination figurent des sociétés dynamiques actives dans 7 secteurs : le financement de projets, les énergies renouvelables et l’accès à l’eau, les médias et la communication, les infrastructures, la construction, les complexes hôteliers et immobiliers, la formation professionnelle et l’emploi des jeunes, la distribution et les franchises, l’automobile et la logistique. Le groupe rassemble aujourd’hui 20 filiales, dans 17 pays d’opérations, et 700 employés.

Plus récemment, en 2014, Samba a cofondé Solektra International, qui a lancé une initiative visant à promouvoir la connaissance et l’utilisation de solutions solaires innovantes afin de fournir aux villages de toute l’Afrique un accès à une électricité non polluante. A ce jour, les résultats sont nombreux, après l’installation de réverbères, de kits domestiques et collectifs dans 1600 localités de 17 pays africains, la création d’une académie du solaire pour former les ingénieurs et les installateurs, ainsi que l’installation de lignes d’assemblage de lampadaires solaires à Bamako, au Mali et au Sénégal, dans le parc industriel récemment inauguré à Diamniadio, près de Dakar.

Fidèle à ses valeurs et à son engagement pour l’Afrique, Samba Bathily se consacre désormais à la mise en place de différents fonds d’investissements, destinés notamment à accompagner le développement des PME et mettre en relation des représentants de la diaspora africaine avec des porteurs de projets sur le continent.

Récemment, Samba Bathily a doté la police nationale de trois abris à travers la société Solektra international et la Fondation volontaire d’Afrique pour un coût global de 40 millions de Fcfa. C’est le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré, qui a procédé à l’inauguration de ces infrastructures qui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise de la Solektra.

Ces abris policiers, avec un style moderne, sont entourés de panneaux lumineux comportant les numéros d’urgence pour la police, la gendarmerie, la protection civile. A l’intérieur, on trouve deux ventilateurs, des prises pour les recharges de talkie-walkie et des téléphones portables, plus une télévision écran plat incorporée à la façade interne… Ils permettront d’améliorer les conditions de travail des agents de la police.



Luc Togo (ex Dg de la Canam)



Une fois n’est pas coutume ! Nous rendons hommage à un ancien directeur générale d’une structure publique, pour avoir bien rempli sa mission. Ex directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), Luc Ankoundio Togo, remplacé par Mahamane Baby au cours de l’année 2019, a laissé à son successeur une situation reluisante. Ses performances lui ont d’ailleurs valu en 2018 le Trophée et le titre de du « Meilleur promoteur de la sécurité social » en Afrique. Cette distinction dénommée « Prix Africain de Développement » a été décernée par la Fondation 225 et ses partenaires au récipiendaire, le 29 septembre 2018, lors d’une soirée de gala à Marrakech, au Maroc. Discret mais très efficace, Luc Togo demeure le principal artisan de ce qu’est devenue la Canam aujourd’hui, faisant le bonheur des Maliens, notamment des couches défavorisées. En un mot comme en mille, il a su faire de l’Assurance-maladie obligatoire (Amo) un véritable exemple de solidarité à travers la Canam du Mali devenue un modèle en Afrique. C’est donc un homme fier qui a cédé à la Canam où il a rempli sa mission avec brio. Ainsi va la vie dans laquelle chacun, en ce qui le concerne, réalise son maillon de la longue chaine. L’essentiel étant de bien le faire.



Adama Berthé, maire de la commune IV



Installé à la tête de la mairie de la commune IV du district de Bamako, le 19 décembre 2016, Adama Berthé ne cesse de faire parler de lui, notamment pour sa bonne gouvernance de la municipalité. Non seulement il est en train de changer complètement l’image de la mairie pour en faire la vitrine du district de Bamako, mais sa méthode de séduit notamment par la transparence dans la gestion des affaires de l’hôtel de ville et surtout du foncier, la mobilisation de l’épargne interne, le développement des infrastructures, etc. Mais il faut surtout saluer son action de salubrité publique pour dégager les saletés de chicha et de tramadol qui sont en train d’envahir la commune IV. En effet, par un arrêté communal daté du 3 juillet, Adama Berthé, le maire de la commune IV du district de Bamako, a interdit la consommation du Tramadol et du Chicha (narguilé), deux substances psychotropes considérées comme des drogues. Cette décision largement saluée par l’opinion publique est un exemple à suivre par d’autres autorités communales et administratives pour protéger la jeunesse, placée au cœur du présent mandat du président de la République.



Seydou Kéïta dit Seydoublen : Après le foot, les affaires et l’humanitaire



Seydou Kéïta plus connu sous le nom de Seydoublen fait partie des footballeurs maliens, voire africains qui ont réussi dans la vie. Aujourd’hui, l’ancien capitaine des Aigles du Mali fait tout simplement la fierté de ses compatriotes aussi bien sur le plan national qu’international. Cet ambassadeur sportif du Mali a défendu les couleurs nationales sur différentes pelouses avec fierté.

Formé au Centre Salif Kéïta (CSK) Seydou Kéïta a porté le maillot de plusieurs grands clubs à commencer par Marseille, Lens, Valence, Séville ou Barcelone et l’AS Roma… Avant de terminer sa carrière en Chine et au Qatar.

Seydou Kéïta est également le footballeur malien le plus titré et le meilleur buteur de la sélection nationale avec 25 réalisations.

Cet ancien footballeur a vraiment préparé sa retraite pour avoir investi dans différents domaines. «Aujourd’hui, je suis déjà dans les affaires avec un ami du nom de Mohamed Kéïta.. » nous a confié Seydoublen dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder. Et Seydou est aussi dans l’humanitaire : «Vous savez, il y a deux façons de faire des actions humanitaires soit avec beaucoup de communication soit dans l’anonymat. Ceux qui le font avec une communication soutenue, c’est bien, parce que cela peut inciter d’autres personnes à faire pareil. Par contre, il y a un second groupe, qui estime que l’aide doit se faire dans la discrétion et j’adhère le plus à cette idée. Sinon, socialement, je fais beaucoup, notamment à travers la construction de forages, de mosquées ainsi que des dons pendant le mois de Ramadan et la Fête de Tabaski. Inch Allah, je continuerai à mener des actions humanitaires tant que le Bon Dieu me donnera la santé et la force nécessaire. Comme vous savez, le meilleur être humain est l’être solidaire».

Pendant son séjour à Bamako pour les vacances, Seydoublen a offert un important don aux déplacés installés au Centre Mabilé. Il s’agit de 75 sacs de mil, 55 sacs de riz, 46 cartons de spaghetti et 25 bidons d’huile (Huile Keith Or». Un geste que le ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Hamadou Konaté, a fortement salué.



Mme Coulibaly Aminata Diombélé dite Aminta : Une fierté malienne au Canada



Mme Coulibaly Aminata Diombélé, plus connue sous le nom d’Aminta, fait la fierté du Mali au Canada où elle réside depuis 2000, avec sa famille. Elle est la fille de feu El hadj Moustapha Diombélé et de feue Fatoumata Dicko dite Aya. Originaire de Mopti, Aminta est fiscaliste, comptable et parajuriste de formation.

Aminta Diombélé est la patronne de l’entreprise «Merits Of Manitoba» qui a été distinguée cette année par le prestigieux «Prix du choix du consommateur 2019 ». Ce qui honore tout le peuple malien.

Son cabinet d’assistance juridique, spécialisé dans le domaine des contraventions routières, a déjà fait ses preuves au Canada. Selon elle, «Merits of Manitoba» signifie littéralement « Les Mérites du Manitoba». Ici, le mot «mérite» est utilisé dans le sens de «point d’aptitude», en relation avec le dossier de conduite.

Mme Coulibaly Aminata Diombélé dédie son « Prix du choix du consommateur » à toutes les femmes maliennes, à commencer par la première Dame du Mali, Mme Kéïta Aminata Maïga. «Je dédie ce trophée à toutes mes braves compatriotes qui travaillent d’arrache-pied chaque jour pour réussir, contribuant ainsi à l’édification d’un Mali fort et prospère. Je dédie ce trophée à la première Dame, Mme Kéïta Aminata Maïga, qui ne ménage aucun effort pour promouvoir l’émancipation de la femme malienne. J’ambitionne de faire un déplacement sur Bamako prochainement pour présenter ce trophée à cette brave dame», disait-elle. Et ce rêve deviendra bientôt une réalité puisque la Première Dame, Mme Kéïta Aminata Maïga est prête à recevoir Mme Coulibaly Aminata Diombélé en audience très bientôt au Palais de Koulouba.

C’est en 1987 que le «Prix choix des consommateurs» a vu le jour au Canada avec comme objectif principal de reconnaître l’excellence en affaires des petites et moyennes entreprises. Pour ce faire, une organisation canadienne mène des sondages indépendants de recherche sur les marchés afin de déterminer la réputation de la marque, la satisfaction de la clientèle et surtout l’excellence en affaires. Et elle est parmi les nominées de l’édition 2019.



Djénéba Kéïta : 2ème Adjointe au Maire de Montreuil en France



Considérée comme une femme très engagée et déterminée dans la politique, Djénéba Kéïta se bat tous les jours pour garder cette bonne réputation. C’est pourquoi, elle occupe aujourd’hui le poste de 2ème Adjointe au Maire de Montreuil, en France. Elle est déléguée au développement de la vie économique, à l’emploi et à la formation professionnelle. C’est en mars 2014 qu’elle a été élue sur la liste de Gauche dénommée «Unir Montreuil».

Notre compatriote est également vice-présidente de la Communauté d’agglomération Est-ensemble, chargée de l’économie sociale et solidaire. Et présidente du Centre Hubertine Auclert et Conseillère régionale d’Ile de France.

Pour ceux qui ne le savaient pas, Djénéba Kéïta est aussi une militante engagée dans le mouvement syndical et surtout associatif pour la solidarité, la justice et contre toutes les formes de discrimination, notamment pour la défense de l’école et des droits des femmes. «En fait, je suis Française d’origine malienne. Mon parcours a été d’abord associatif. J’ai adhéré à la première Association des parents d’élèves en France dont j’ai été la présidente à Montreuil et Administratrice départementale. C’est ainsi que j’ai rencontré des familles sans papier dont les enfants n’étaient scolarisés. Nous avons donc décidé de mettre en place le réseau d’éducation sans frontière afin d’aider à la régularisation de ces familles. Je suis une militante pour les droits», nous a confié Djénéba Kéïta dans un entretien qu’elle nous a accordé en 2018. Avant de préciser : «Vous savez, j’ai été repérée tout d’abord par le Parti Communiste. Mais, je suis une militante politique avec l’étiquette société civile en France avec la conviction que l’humain doit être au cœur de nos politiques publiques».



Momo de Paris : Une fierté pour la diaspora malienne !



Jeune opérateur économique et acteur incontournable du Showbiz, Mohamed Lamine Sangaré alias Momo de Paris respecte cette année encore la tradition en offrant un show de haute gamme à la jeunesse malienne à l’occasion des fêtes de fin d’année. Ainsi, il prépare un grand concert le 24 décembre prochain au Palais des Sports avec Maitre Gims. Ce show est très attendu par le public bamakois afin de boucler 2019 en beauté.

En tout cas, Momo de Paris endosse aujourd’hui la tunique de l’une des personnalités maliennes à marquer les esprits de par son engagement social et culturel. Promoteur de la marque «Momo Uno», l’enfant de Lafiabougou est également un grand philanthrope qui exprime sa bonté de cœur par des actions humanitaires.

Né à Bamako et plus précisément à Lafiabougou, un quartier populaire de la capitale malienne, Mohamed Lamine Sangaré alias Momo de Paris est devenu aujourd’hui un modèle de réussite pour la jeunesse malienne, voire africaine. Parti presque de rien, ce jeune ambitieux qui a connu une enfance assez difficile a su, par son abnégation et sa persévérance, façonner sa vie pour devenir aujourd’hui l’un des jeunes Maliens les plus en vue, comme l’atteste sa place sur la prestigieuse liste des 21 jeunes les plus influents du Mali 2018 et son «Prix du jeune Diaspora malien» décerné par le célèbre magazine malien Kèwalé People.

Jeune entrepreneur et acteur incontournable du showbiz malien, Momo s’est fait connaître à Bamako, au Mali et à l’international, grâce à ses actions en faveur du développement social, du divertissement et de la promotion de la culture malienne. Diplômé en comptabilité au Centre de formation professionnelle (Cfp) de Bamako, les hautes études et les gros diplômes n’ont pas été la clé de son succès, contrairement à beaucoup d’autres jeunes Maliens. Momo s’est plutôt fait ce nom dans les affaires, notamment avec de nombreuses stars du ballon rond et dans le showbiz, avec à son actif des concerts géants avec des stars de la musique mondiale comme Maître Gim’s, Dadju, Fally Ipupa, entre autres.

Cependant, le showbiz reste l’un des multiples domaines d’intervention de Momo de Paris qui s’est également fait un nom dans la mode, à travers la création de sa propre marque de vêtements « Momo Uno ». Une marque qui ne cesse de gagner du terrain. En plus de la mode, Momo bonifie ses revenus grâce à sa société de l’occasion de véhicules à Bamako dénommée «Momo Prestige».

Momo de Paris s’est également fait remarquer par son humanisme et sa philanthropie. L’on se rappelle toujours le don d’une valeur de 10 millions Fcfa effectué par Momo de Paris aux enfants des militaires tombés sur le champ de bataille, à travers sa structure, Momo Uno Event, et la Fondation Fally Ipupa. C’était au lendemain d’un concert géant du l’artiste congolais invité dans la capitale malienne par Momo. Un cas parmi tant d’autres pour Momo de Paris dans l’humanitaire.



Bassidiki Touré, président de l’Assep



«Avec la nouvelle équipe dirigée par M. Touré, les actions de l’Association des éditeurs de la presse privée sont vraiment visibles aujourd’hui. Pour cela, je félicite le président pour sa clairvoyance et ses belles initiatives à aider la presse malienne». Ces mots sont d’un diplomate accrédité au Mali. Une manière de dire que l’Association des éditeurs de la presse privée bouge.

Depuis la mise en place du nouveau bureau de l’Assep sous le leadership de Bassidiki Touré, les belles initiatives ne manquent pas. Il s’agit des rencontres de prise de contact avec les différentes personnalités notamment des ministres de la République. Ce fut le cas du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Me Jean Claude Sidibé et celui des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo. Et la visite de deux membres du gouvernement au siège de l’A ssepà l’ACI 2000. Il s’agit des ministres Yaya Sangaré de la Communication et porte-parole du gouvernement et Me Jean Claude Sidibé de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Avec le Président Bassidiki Touré, une délégation de l’Assep a été reçue en audience avec l’Ambassadeur du Royaume du Maroc, Hassan Naciri et celui du Royaume d’Arabie Saoudite au Mali, Mabrouk …

L’Assep a aussi eu des échanges avec le nouveau Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Canam) Mahamane Baby en vue de renforcer le partenariat déjà existant entre les deux structures.

L’Assep a également initié une nouvelle tribune dénommée «A l’Ecole de nos doyens» qui a vu la participation de Ramata Dia de la Radio Guintan et Sambi Touré, fondateur du journal «Info-Matin».

D’ici la fin de l’année, l’Assep organise en partenariat avec le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (Fafpa) une session de formation de trois jours à l’intention de 80 directeurs de publication à Sélingué.

Le coup d’envoi de cette formation sera donné par le Premier ministre, Dr Boubou Cissé.



Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Femafoot



C’est avec 32 voix contre 30 pour son adversaire Sahala Baby que Mamoutou Touré dit Bavieux a été élu, le 29 août 2019, à la tête de la Fédération malienne de football pour un mandat de 4 ans. Le troisième candidat, notre confrère Alassane Souleymane, n’a eu aucune voix.

Cette élection s’est déroulée dans la plus grande transparence sous le regard des émissaires de la Fifa et de la Caf. Juste après son élection, Mamoutou Touré dit Bavieux a tendu sa main à ses adversaires afin de bâtir ensemble le football malien, après plusieurs années de crise. Malheureusement, cette main reste toujours tendue.

Depuis son élection, le football malien est présent dans toutes les compétitions africaines de football. Tout récemment, l’équipe nationale U19 s’est classée 2ème lors du tournoi Ufoa, qui s’est déroulé en Guinée Conakry.

Le championnat national Ligue 1 se déroule normalement au niveau de tous les Stades. Les journalistes, les supporters et les vendeurs ambulants ont regagné les stades. C’est dire que le nouveau Comité Exécutif de la Fédération malienne de football est sur une bonne lancée pour réaliser ses objectifs.

S’agissant du partenariat avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) il faut reconnaitre qu’il se porte bien, même très bien. Après avoir été invité par Infantino au siège de la Fifa à Zurich, Mamoutou Touré dit Bavieux se trouve au Qatar pour assister aux matches de la Coupe du monde des Clubs, en tant qu’invité de l’instance dirigeante du football mondial.



Harouna Boubacar Maïga, président de la Fédération malienne de basket-ball



Humble et discret, Harouna Boubacar Maïga a été élu président de la Fédération malienne de basket-ball, depuis mai 2018. Il a obtenu 8 voix et 1 voix pour son challenger Moussa Touré.

Déjà, on peut dire que le bilan à mi-parcours est très positif. Toutes les activités nationales de la saison 2018-2019 ont été exécutées à 100%. Il s’agit de l’organisation du Championnat national de 1ère division, du Championnat national de 2ème division, la Coupe du Mali et les compétitions des jeunes.

Sur le plan international, le Mali s’est hissé plus haut au niveau des différentes compétitions. L’équipe nationale seniors dames a été classée 3ème d’Afrique lors de l’Afrobasket de Dakar. Sans oublier la médaille d’argent remportée à Praia au Cap Vert par les U16 garçons et le sacre continental des U16 filles à Kigali.

Sur le plan mondial, on peut citer la brillante participante des U19 filles à la Coupe du monde dans leur catégorie où elles ont été éliminées lors des quarts de finales. Ce qui est une première pour une équipe africaine dans cette compétition. L’équipe nationale masculine U19 garçons a remporté la première médaille d’une équipe africaine en championnat du monde en se classant 2ème mondial.

Les équipes 3×3 seniors féminines ont également remporté les trophées aux Jeux de la place à Salé au Cap Vert. Tout récemment, l’AS Police s’est qualifiée pour la dernière phase de la Ligue des Champions NBA prévue en mars 2020.

En tout cas, tous ces résultats enregistrés dénotent du bon management du bureau fédéral dirigé par Harouna Boubacar Maïga, désigné par la Fiba «Meilleur Dirigeant» Africain. Et il a été récompensé également lors de la 7ème Nuit Ajsm.



Souleymane Satigui Sidibé ex président du CNJ-Mali



S’il y a aussi un événement majeur qui a marqué l’année 2019, c’est sans nul doute l’organisation du sixième congrès national du Conseil national de la jeunesse du Mali à Koutiala au mois de novembre. Il faut rappeler qu’en annonçant l’organisation de ces assises, l’ex patron de la jeunesse malienne a tenu à lever toute équivoque par rapport à sa réélection : « Je ne serai pas candidat pour un second mandat, cependant mon seul combat sera de faire en sorte qu’on ait un congrès libre, sans interférence politique quant au choix des candidats parce que le Conseil est une structure de jeunesse et ça doit rester entre les mains des jeunes et ne doit pas être l’instrument d’aucun politique ». Au terme de ces assises, on peut affirmer sans risque de se tromper que ce message est tombé dans une oreille attentive surtout grâce à la volonté affiche du ministère de la Jeunesse et des sports qui était aussi dans la même dynamique que le désormais ancien président du Cnj-Mali, Souleymane Satigui Sidibé.
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