Presque sept ans après le lancement de l’opération Serval devenue Barkhane, l’intervention française reste débordée par les groupes djihadistes, et est de plus en plus critiquée sur place. Faut-il privilégier la diplomatie ? Qu’est-ce qui justifie une intervention ?
Le sommet de la France avec les pays du G5 Sahel devait se tenir lundi dernier à Pau mais a été reporté au 13 janvier après le massacre de 71 soldats nigériens commis le mardi 10 et revendiqué par l’État islamique.
Il faut dire que les opinions publiques des cinq pays concernés (Mauritanie, Tchad, Niger, Burkina Faso, et Mali) Sont moins favorables à la présence militaire de la France et de la mission des Nations unies pour le Mali, la Minusma, il y a sept ans en 2013. C’est d’ailleurs ce qui inquiète la présidence française qui cherche du soutien à l’opération Barkhane à la fois du côté des pays européens, de l’OTAN, mais aussi de présidence des pays concernés.