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Polémique avec la France: Le G5 Sahel demande un "partenariat respectable et respectueux" (président malien à TV5)
Publié le lundi 23 decembre 2019  |  TV5
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré samedi sur TV5 que le G5 Sahel souhaitait "un partenariat respectable et respectueux", en pleine polémique avec Paris avant un sommet, le 13 janvier en France, consacré à la dégradation de la situation sécuritaire dans la région.

"Nous sommes dans une situation où la sécurité du monde entier est menacée. Dès lors, il est bon, il serait souhaitable en tout cas, que cela soit envisagé comme tel et avec beaucoup de considération et de respect de part et d’autre", a déclaré le président Keïta, réclamant "un partenariat respectable et respectueux de bon aloi qui seul serait de mise entre nous".

Il a précisé que les pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) viendraient précisément au sommet du 13 janvier qui se tiendra à Pau (sud-ouest) pour faire passer ce message.

"Nous pensons que dorénavant (...) nous pourrons nous retrouver pour discuter des moyens de faire en sorte que l’espace sahélien, pour le bonheur du monde entier, soit sécurisé", a encore ajouté le président malien.

Le 4 décembre, dans le sillage de la mort de 13 soldats français au Mali lors d’une collision entre hélicoptères en zone de combat, Emmanuel Macron avait invité les chefs d’État sahéliens à ce sommet, leur demandant de clarifier leur position sur la présence militaire française. Une annonce mal ressentie par beaucoup dans la région, qui l’avaient perçue plutôt comme une "convocation".

"Les cinq pays sont au même diapason et seront (au sommet) à Pau (pour tenir) les mêmes propos, qui sont que ce qui se passe chez nous est venu d’ailleurs et que nous avons à faire à des forces sûrement mieux organisées, plus déterminées et également avec des puissances de feu que l’on ne pouvait pas soupçonner", a poursuivi M. Keïta.

"Le temps semble long", a-t-il par ailleurs estimé, en évoquant la montée du sentiment anti-français dans la région. Il a souligné "l’impatience des populations par rapport aux résultats que nous avons engrangés, et qui ne sont pas du fait de la partie française mais de nous tous".
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