Les travaux en commissions et les plénières du Dialogue national inclusif (DNI) au Centre international de conférences de Bamako ont été sanctionnés par l’adoption d’importantes recommandations et résolutions.
Concernant les thématiques «Paix, sécurité et cohésion sociale», «Politique et institutionnel», les participants préconisent l’organisation des élections législatives sur la base des circonscriptions électorales actuelles, dans les meilleurs délais afin que la nouvelle législature commence au plus tard le 2 mai 2020. Ils demandent aussi la prise de mesures appropriées afin de sécuriser le déroulement de ces élections sur l’ensemble du territoire national.
Il a également été soumis à la décision du chef de l’État l’organisation d’un référendum en vue de la révision de la Constitution du 25 février 1992 ; l’inclusivité et la participation de l’ensemble des forces vives de la nation dans le processus de la révision constitutionnelle.
Par ailleurs, les participants ont soumis à la décision du président de la République la mobilisation de toutes les ressources nationales pour ramener la paix et la sécurité dans le pays et promouvoir le vivre-ensemble ; le redéploiement de l’administration et des services sociaux de base dans les zones affectées par l’insécurité au courant du premier trimestre de l’année 2020 ; une législation pertinente au cours de l’année 2020 sur le rôle des chefferies, légitimités traditionnelles et autorités religieuses dans la prévention et la gestion des confits. De même, le redéploiement immédiat sur l’ensemble du territoire national des forces de défense et de sécurité reconstituées est une demande forte sortie de la rencontre.
Sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, les participants au Dialogue ont soumis à la décision du président de la République la relecture de certaines dispositions du texte, selon les mécanismes prévus à l’article 65 dudit Accord ; l’accélération du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) pour permettre aux forces armées reconstituées de mieux assurer leurs missions de défense du territoire et de protection des personnes et de leurs biens. Aussi, la rencontre a-t-elle recommandé l’initiation d’une campagne intensive de communication en vue de faciliter l’appropriation nationale de l’Accord révisé.