Au Mali, à l’approche des fêtes de fin d’année, la Rue marchande est l’un des endroits les plus convoités. Un endroit mouvementé, distrayant et attirant, créé pour donner de la bonne humeur.
A peine 18h, les gens commencent à inonder le goudron situé derrière la mairie centrale de la Commune VI et passant devant l’ONT pour faire leur course dans la Rue marchande de Sogoninko. Les uns venant du travail et d’autres de l’école, tous avec un seul objectif : admirer et s’approprier des produits de la foire. La Rue marchande, organisée à la veille de chaque fête de fin d’année depuis quelques années, est un marché qui regroupe toutes sortes de commerce, des détaillants venant de tout bord de la Commune VI pour exposer des marchandises. Sur les 200 stands, 100 sont déjà occupés et quelques clients font déjà le tour.
Selon le président de la commission d’organisation, Cheick Diallo et membre de la l’Association des commerçants détaillants, exposant de la Rue marchande (Acodermaf), cette foire répond au souci de créer un cadre d’échange et de recréation pour les populations de Bamako en complément des festivités de fin d’année. Cette année, affirme-t-il, la sécurité est bien assurée. « On a cette année huit agents de police venant du GMS et des vigiles de notre association pour assurer la sécurité des exposants et des clients », ajoute-il. « Cette rue marchande est une ouverture qui permet aux entreprises de faire la promotion des produits, d’établir des partenariats avec la mairie, les commerçants, des artisans et d’autres entreprises pour un développement durable de la commune », précise M. Diallo.
Seydou Diarra, exposant, explique que cette foire est une opportunité pour les artisans de montrer au grand public leur savoir-faire. Les clients montrent tous une expression sur le visage, la satisfaction.