Le Réseau des Reporters Culturels et Sportifs Francophones réunit des journalistes autour du phénomène de la migration des jeunes sportifs

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Publié le jeudi 26 decembre 2019 | aBamako.com

© aBamako.com par FS
Conférence débat sur la migration des jeunes sportifs
Le Palais des sports Salamatou Maiga a abrité le Mardi 24 décembre 2019 une conférence débat sur la migration des jeunes sportifs, organisée par le Réseau des Reporters Culturels et Sportifs Francophones, section malienne.

Le Mardi 24 décembre 2019, la Salle de Conférence du Palais des Sports Salamatou Maïga de Bamako a servi de cadre à la conférence-débats du Réseau des Reporters Culturels et Sportifs
Francophones, section malienne autour de l’épineuse problématique de la migration des jeunes sportifs.

Sous le thème «Migration des jeunes sportifs. Cas du football et du basket-ball. L’envers du décor», cet espace d’échanges a réuni une quarantaine de journalistes sportifs et culturels en compagnie des conférenciers en l’occurrence Dr. Bassirou Diallo, spécialiste en santé publique, ONU-Sida, initiateur de la première édition du projet Foot citoyen dans la Commune IV du District de Bamako et Moustapha Laïco Traoré, Professeur d’éducation physique, spécialité football, et
ex-sélectionneur des Aigles Dames de foot.

Le président du Réseau des Reporters Culturels et Sportifs Francophones, section malienne, Boubacar Diakité, après avoir souhaité la bienvenue à tous les participants, s’est réjouie au nom de son réseau de l’intérêt que cette rencontre a suscité chez les journalistes sportifs, culturels, ainsi que du représentant de la Direction nationale du sport et de l’éducation physique, le chargé de Communication du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, de l’Association des Journalistes sportifs du Mali, de l’Université du Sahel de Bamako, de la Fédération malienne du Sport Air, de
l’association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP), de l’Union nationale des anciens footballeurs du Mali (Unafom), de la Boutique des Aigles du Mali, des invités, et chercheurs en raison de leur grande mobilisation dans la salle.

Aussitôt finie la présentation, les différents conférenciers ont donné leurs approches, successivement sur ce fléau qu’est la migration des jeunes sportifs.

Dr. Bassirou Diallo, pour sa part estime que le problème a toujours existé avec les questions sportives, économiques, politiques et juridiques. Il a révélé le fléau ne doit pas être considéré à
priori comme mauvais tant qu’il est légale puisque les migrations ont beaucoup apporté aux pays africains en termes d’instruction et de savoir-faire. De son point de vue, avec le circuit migratoire ajouté à la mondialisation, il permet de trouver une solution durable, entre autres. Le départ des joueurs dans le circuit malien en Autriche avec les exemples de Diadié Samassékou, Moussa Djenepo, Sékou Koïta et autres Mohamed Camara. Des départs qui offrent des opportunités et des perspectivistes

Quant à l’ex sélectionneur des Aigles Dames, Moustapha Laïco Traoré, il a fait l’analyse dans un autre angle synonyme de facteur qui pousse à la migration des sportifs cas des deux Aigles Dames à savoir Bassira Touré et Aïssata Traoré. Le technicien, partant de l’expérience de ses
joueuses comme Djeneba Bamba, et Diouncounda dans les années 1990 etc. Il interpelle les jeunes à éviter de partir très tôt et dans quelles conditions.

Il appartient au gouvernement de créer des conditions pour empêcher les migrations des jeunes sportifs à travers la Loi du Sport.

Le représentant de la DNSEP, Aly Boubou Diallo, a saisi cette occasion pour donner de larges explications sur le Décret no 2019-0758-RM du 30 septembre 2019, avant de mettre l’accent sur les enjeux sportifs.

Aux termes des débats sur le sujet et le témoignage de quelques participants comme le secrétaire général de l’Unafom, Ismaïla Diarra « Iso », Amadou Maïga du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Dr. Lamine Baby, ou encore Drissa Sangaré de l’AJSM, qui ont partagé
leurs expériences de la migration en général et sportive en particulier, la rencontre a abouti à des recommandations susceptibles de freiner le fléau:

La redéfinition d’un cadre juridique.

La sensibilisation sur les dangers sur les jeunes sportifs maliens, notamment avec le circuit migratoire et autres intermédiaires.
L’accent doit être mis sur l’effort personnel
Enfin l’Etat doit créer des conditions pour assurer le bien-être des jeunes sportifs.

Au bout du compte, le phénomène de migration présente des opportunités pour les jeunes, notamment sportifs, s’il est légal et inscrit dans la durée au profit du sport malien.

NB : La conférence débats ne portait aucune signature. Donc pas de sponsors ni de partenaires.

B.D.S

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