La secrétaire générale de la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) Mme Touré Aminata Dembélé a présidé une conférence débat sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Une conférence organisée par la CENTIF en collaboration avec le Réseau de la Jeunesse africaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent (RE-J-ABA). C’était le samedi 21 décembre 2019 sur la colline de Badalabougou.
Une criminalité transnationale, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme demeure le fléau qui mine le développement de l’économie mondiale en générale et le Mali en particulier. Sa lutte nécessite une implication de tout le monde. La jeunesse parfois victime, parfois actrice mérite d’être outiller pour faire face à ses deux fléaux des temps modernes d’où le but de cette conférence débat à l’endroit du public jeune.
Le thème retenu pour cette rencontre d’échange est ’’la jeunesse actrice et victime du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et autres infractions sous-jacente’’. Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Selon la secrétaire générale de la CENTIF Mme Touré Aminata Dembélé, le blanchiment d’argent sale et le financement du terrorisme constituent des phénomènes très pervers et redoutables facteurs d’instabilité de tous les genres pour un pays. Elle estime que les auteurs et les complices peuvent provenir de toutes les couches de la société ou infiltrer les secteurs d’activités de plus en plus insoupçonnés, pour les détruire lentement mais sûrement.
La jeunesse n’est pas épargnée. Elle est très souvent actrice et victime en même temps disait Mme Touré. Pour elle, Cette initiative montre à suffisance l’engagement des jeunes à lutter contre le blanchiment d’argent. Une lutte qui demande une synergie d’actions. « Si nous ne fédérons pas nos efforts et nos intelligences, ces deux fléaux risquent d’anéantir tous les efforts de développement qui sont mis en œuvre pour bâtir notre économie et procurer à chacune et à chacun de bonnes perspectives d’avenir, notamment pour vous les jeunes et tous ceux qui vous suivront » atteste Mme Touré
Une gravité comprise car depuis 2017 le réseau de la jeunesse africaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent (RE-J-ABA) est à pied d’œuvre. Une initiative qui a pris son essence lors du concours sous régionale contre le blanchiment d’argent. Selon le président du RE-J-ABA Daniel Marc Guindo, les étudiants qui ont pris part à ce concours ont décidé de faire cette lutte leur credo. C’est pourquoi il n’a pas caché leur détermination à lutter contre ce fléau. « Nous allons continuer à nous investir avec l’accompagnement de la CENTIF à lutter contre le Blanchiment d’argent’’ a-t-il laissé entendre.