Après plus d’une année de transition, les maliens ont répondu massivement ce dimanche 28 juillet 2013, sur toute l’étendue du territoire malien, à l’appel qui est de s’acquitter de leur droit de citoyens pour élire leur président démocratiquement.
Le dépouillement des bulletins de vote du scrutin présidentiel du dimanche 28 juillet se poursuit au Mali. REUTERS
Le dépouillement des bulletins de vote du scrutin présidentiel du dimanche 28 juillet se poursuit au Mali.
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Jamais dans l’histoire du Mali, il n’avait connu une telle motivation de la part des citoyens pour un vote digne de ce nom. Une forte mobilisation était remarquée dans tous les centres de vote à travers le pays, afin de départager les 27 candidats. Le coup d’envoi du déroulement du vote était fixé à 08h00 sur toute l’étendue du territoire du Mali.
Ce dimanche, les centres de vote étaient noirs d’électeurs venus pour accomplir leur devoir de vote dans tous les centres du district de Bamako. « C’est ma première fois de voir un tel engouement de la part des maliens pour élire un président sans incident ni corruption. Je suis vraiment honorée, que ceci soit une sortie définitive de cette crise » a martelé Aissata Touré, une électrice âgée.
Selon Abdoul Karim Ouattara, délégué du parti RPM au centre de vote de l’école fondamentale Mamadou Konaté, « le vote s’est déroulé très bien. On est venu depuis 7heures du matin et on a trouvé les électeurs qui étaient impatients d’accomplir leur devoir. Dieu merci on n’a pas eu beaucoup de problèmes, à part que certaines personnes sont venues en ne sachant pas leur bureau de vote ».
Fanta Bakayoko, délégué de CENI bureau 07 à l’école Mamadou Konaté a affirmé que le démarrage du vote a commencé à 08h00 et que la population a répondu massivement à l’appel. Tout s’est bien passé dans les normes. Aucun incident n’a été enregistré à leur niveau.
Moussa Sidibé, électeur, est très satisfait d’accomplir son droit de citoyenneté « pour la sortie définitive de cette crise politico sécuritaire, je suis très comblé d’accomplir mon devoir de patriotisme et d’élire un président démocratique. Enfin je demanderai à tout un chacun d’accepter les résultats, pour que nous tournions cette triste page».
Mais malheureusement, le constat n’était pas le même à l’école fondamentale aérienne Base A. Au lieu de 8h, les bureaux de vote ont été ouverts à 9h12mn faute de certains matériels. Selon Sidi Mohamed Touré, délégué de la CENI, « nous, on est là depuis 6h et les bureaux de votes ne sont pas ouverts, parce qu’il n’avait pas de papier qui identifiait si telle personne est assesseur ou délégué.»