« Il n’y a pas de citoyens d’azawad au Mali , mais des citoyens maliens » dixit Attaye Ag Mohamed lors de la Conférence de Bamako sur La Paix

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Publié le mardi 31 decembre 2019 | aBamako.com

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Conférence de Bamako sur le vivre-ensemble
Bamako, Le 27 décembre 2019 l`organisation "Nouvelle chance" a organisé une conférence sur le vivre-ensemble à l’Acropole de l’Etudiant sur la Colline du savoir à Badalabougou

‘Il n y a pas de citoyen de l’Azawad mais des citoyens maliens depuis mai 2014. il n y a pas d'hostilité entre la CMA et l’armée ; Si y a une partie dans l'accord qui porte atteinte à la souveraineté national nous sommes d'accord pour une modification ; il faut aller à un système de gouvernance, au référendum aujourd’hui pour une gouvernance vers la paix, tels sont les propos tenus lors de la Conférence de Bamako sur La Paix et le Vivre Ensemble au Mali par Attaye Ag Mohamed, membre de la Coordination des Mouvements de l’Azawad.

Cette Conférence de Bamako sur La Paix, tenue le Vendredi 27 Décembre 2019 à l’Acropole de l’Etudiant sur la Colline du savoir à Badalabougou, était présidée par Moussa Djiré Président de l’Organisation "Nouvelle Chance" qui avait à ses côtés comme panélistes Madame Sy Kadiatou Sow, Docteur Fodé Moussa Sidibé, Attaye Ag Mohamed membre de la CMA .

Selon les organisateurs de cette conférence basée sur la tolérance et le vivre ensemble dans un contexte d’insécurité et de conflits s'inscrit dans la logique du processus de la paix enclenché par le gouvernement et les maliens. « la poussière de l'intolérance de la guerre nous dérange » a affirmé Moussa Djiré Président de l’Organisation "Nouvelle Chance"

Le Conférencier, Docteur Fodé Moussa Sidibé a fait l'historique du vivre ensemble au Mali en disant que « le mariage, le Synagouya, les activités culturelles, les partis politiques , les écoles sont des facteurs de vivre ensemble, les contraires sont entre autres l'endogamie partis ethniques focalisation ethnique ».

Madame Sy Kadiatou Sow dans son intervention a évoqué la question de prévention et les leçons à tirer des crises passées. Selon elle, la démocratie est mise en mal à tous les niveaux. Elle aussi interpelle l’ORTM à orienter ses programmes sur la crise au Nord et au centre du pays et la jeunesse à lire l'Accord de paix issu du processus d’Alger.

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