Le 24 juillet 2013 les travailleurs des impôts ont organisé une conférence de presse à la maison de la presse pour exprimer leur soutien à leur section syndicale dirigée par l’inspecteur des impôts Ali Ousmane Daou.
Le secrétaire général du syndicat, Aly Ousmane Daou entouré de certains membres de son bureau
Le secrétaire général du syndicat, Aly Ousmane Daou entouré de certains membres de son bureau
Le secrétaire général a remercié ses camarades pour cette démonstration de force qui vise à mettre en garde la direction générale. Il a ajouté que la présence des forces de l’ordre ne va pas les intimider ni les museler, le combat sera mené jusqu’au bout.
Selon lui, la direction générale des Impôts va échouer dans sa tentative de création d’un syndicat parallèle affilié à la tendance Siaka Diakité du Syntade, alors que l’actuel syndicat est avec le nouveau bureau du Syntade dirigé par Yacouba Katilé.
Dans son préavis de grève, la section syndicale revendique, avant le 10 août prochain, la relecture du décret 02-299 du 3 juin 2002 et de l’arrêté 06-0797 du 19 avril 2006; l’adoption du projet de décret portant plan de carrière des cadres des impôts, l’adoption du statut particulier de l’agent des impôts, l’audit du fonds d’équipement de la Direction générale des impôts pour les cinq dernières années. Aussi, le syndicat exige la prise sans délai des mesures qui s’imposent pour que cessent les menaces, injures publiques et intimidations sur les syndiqués, afin de créer une atmosphère sereine, l’affectation d’un siège au syndicat et la transmission au bureau du rapport de la mission d’enquête sur l’écart constaté dans le montant de la prime avant le 10 août prochain.
Par rapport à ce dernier point, les syndicalistes affirment haut et fort que la Direction générale avait soutiré plus de 400 millions de FCFA à la prime sur les recettes réalisées en 2012 et qui devraient être repartis entre les agents. Et que cette somme a été par la suite restituée après la pression du syndicat. En tout cas, la section syndicale, qui a eu le soutien de ses homologues de la douane, des domaines et de la DNCC, a promis d’user de tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications.