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Mise en œuvre du Dialogue national inclusif : L’engagement des signataires de l’accord politique de gouvernance
Publié le jeudi 2 janvier 2020  |  L’Essor
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie d`ouverture des Concertations régionales sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières
Sikasso, le 15 juillet 2019 à l`hôtel du Cinquantenaire. Le Premier Ministre Boubou Cissé a présidé la cérémonie d`ouverture des Concertations régionales sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières.
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Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, a rencontré, mardi à la Primature, les partis ayant adhéré au document politique signé le 2 mai 2019. Cette rencontre d’échanges aura permis au chef du gouvernement de s’assurer de
la détermination de ses partenaires politiques à l’accompagner




Le Dialogue national inclusif a pris fin le dimanche 22 décembre 2019. Les participants ont formulé des résolutions et des recommandations fortes pour l’avenir de notre pays. Le chef de l’État s’est engagé solennellement à mettre en œuvre ces préconisations. Il appartient donc au gouvernement de les traduire dans la réalité.
La rencontre de mardi aura donc été l’occasion pour le Premier ministre et ses hôtes d’échanger sur la tenue du Dialogue national inclusif et de se pencher sur le mécanisme de suivi de la mise en œuvre des résolutions.
À l’issue des échanges qui se sont déroulés à huis clos, Dr Abdoulaye Amadou Sy de la Coalition des forces patriotiques (Cofop) a confié à la presse que le chef du gouvernement les avait invités pour recueillir leurs appréciations sur le déroulement du Dialogue national inclusif. Un dialogue demandé par les partis politiques de l’opposition et accepté par le président de la République, rappellera-t-il, estimant que les résolutions qui ont été prises ne couvrent pas l’ensemble des sujets, mais que c’est déjà un bon début. Un comité de suivi doit être mis en place pour mettre en œuvre les recommandations, a-t-il suggéré.

Lors de la rencontre avec le Premier ministre, a révélé Dr Sy, il a aussi été question d’impliquer les Maliens qui n’ont pas participé à la rencontre, mais qui ont une grande compréhension de l’ensemble des problèmes du pays.
Pour sa part, Modibo Kadjoké, président du directoire de l’Alliance pour le Mali (APM-Maliko), a rappelé que l’Accord politique de gouvernance a été signé depuis le mois de mai 2019. Et de temps en temps, ajoutera-t-il, les signataires doivent se rencontrer pour faire le point.
Selon lui, dans cet accord, un point important portait sur le Dialogue national inclusif. «Ce dialogue s’est tenu. Donc, on se retrouve pour l’évaluer et voir en perspective ce qu’on doit faire parce qu’il y a des recommandations qui ont été formulées», a indiqué le leader politique, soulignant qu’en plus, il faut évaluer le reste du document de l’Accord politique de gouvernance.
Selon Modibo Kadjoké, lors de la rencontre, les uns et les autres ont donné leurs avis sur le dialogue que beaucoup ont estimé avoir été une réussite. Aussi, des insuffisances ont été notées par certains alors que d’autres ont insisté sur l’implication de l’opposition.

De son côté, Djibril Tall du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a indiqué que ce qui est important aujourd’hui, c’est de pouvoir créer un courant de nature à porter le projet de société du Dialogue national inclusif pour un Mali nouveau. D’après lui, il a été recommandé de poursuivre la recherche de la cohésion nationale, le rassemblement de tous les Maliens et la poursuite de la main tendue du président de la République. Enfin, Djibril Tall a précisé que les partis politiques signataires de cet accord ont le devoir moral de porter ce projet jusqu’à la fin, assurant qu’ils s’y engagent.
Quant à Jeamille Bittar, président du Pôle politique du consensus (PPC), il a rappelé que dès sa prise de fonction, le Premier ministre avait annoncé que sa Déclaration de politique générale se tiendrait après le dialogue. Et il est convaincu que les résolutions de ce dialogue feront certainement l’ossature de cette Déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Pour M. Bittar, le peuple malien attend qu’une suite diligente soit donnée à ces résolutions notamment l’organisation rapide des élections législatives, ainsi que les réformes pour aboutir au référendum qui n’est pas de confort mais de nécessité.

Dieudonné DIAMA

Source : L’Essor
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