Suite au bras de fer qui les oppose au DG des impôts M.Dionké Diarra, le bureau syndical dirigé par Ali Ousmane Dao a tenu Mercredi 24 Juillet 2013 une conférence de Presse à la Maison de la Presse. C’était en présence des membres du bureau et travailleurs des impôts.
Prenant la parole, le conférencier Ali Ousmane Daou rappellera que la Direction Générale des Impôts avait orchestré le Samedi 20 Juillet 2013 un nouveau bureau crée de toutes pièces pour évincer celui légal qu’il dirige. Ce qui constitue une violation grave des dispositions syndicales.
Aussi, ajoute-t-il, leur tort a été d’avoir réclamé les primes annuelles dilapidées s’élevant à 418.000.000 FCFA. C’est-à-dire qu’après avoir atteint les objectif de recette, 0,6% du gain devrait revenir aux travailleurs des Impôts sur lequel 418.000.000FCFA avaient été enlevés par des caciques de la direction. Malgré les diversions de part et d’autres, le syndicat a finalement eu raison.
A cela s’ajoutent d’autres revendications portant sur relecture du décret 02-299 du 03 Juin 2002 au plus tard le 10 Août 2013 ; relecture de l’Arrêté 06 0797 du 19 Avril 2006 au plus tard le 10 Août 2013 ; adoption du projet de décret portant Plan de carrières du cadre des impôts avant le 10 Août 2013 ; adoption du Statut particulier de l’agent des impôts avant le 10 Août 2013; l’audit des fonds d’équipements de la DGI pour les 5 dernières années avant le 10 Août 2013; adoptions, sans délai de mesures qui s’imposent en vue de faire cesser les menaces, injures publiques et intimidations sur les responsables et membres du syndicat; prise de toutes mesures pour créer une atmosphère sereine à la DGI; transmission au bureau syndical le rapport de la mission d’enquête sur l’écart constaté sur le montant de la prime avant le 10 Août 2013; l’affectation d’un local pour servir de siège au bureau syndical avant le 10 Août 2013.
Au regard de tout ce qui précède, le bureau Exécutif national de la Section Syndicale des Impôts a décidé de déposé un préavis de grève de 72h à compter de ce Mardi 13 Août 2013 à partir de 00h.
Cette brusque montée d’adrénaline entre Syndicat et direction fait suite à des manœuvres très maladroites de la seconde (la DGI). Cette dernière a en effet et, au mépris des textes en vigueur, suscité, entretenu et encouragé la création d’un syndicat parallèle dénommé « syndicale libre des travailleurs des impôts » au lancement duquel, elle s’est fait outrageusement représentée. Et le DG est allé jusqu’à traiter certains syndicalistes de l’autre bord, de «petites gens méprisables». Ces écarts de langage et les maladresses antérieures ne sont certainement pas étrangers à e mot d’ordre de grève de 72 heures.