L’année scolaire 2019-2020 vient d’être amorcé en peine de trois mois par la grève des enseignants. Comme l’annéedernière, l’année scolaire a été paralysée et les élèves ont ramassé les pots cassés, car malgré l’arrangement à la dernière minute, pour éviter l’année blanche, ils n’ont pas fini avec les programmes comme il faut. Ce même scénario risque de se reproduire cette année si rien n’est fait par le gouvernement.
En effet, depuis le lundi 16 décembre 2019, les syndicats signataires du 15 octobre 2016 ont décrété une grève de 5 cinq jours dans toutes les écoles publiques sur l’étendue du territoire. Cette grève serait reconduite dans la semaine prochaine encore pour 5 jours si le gouvernement n’arrive pas à donner la satisfaction aux doléances des grévistes. Ainsi, il est à retenir que depuis le 28 novembre dernier, les syndicats signataires avaient déposé ce préavis de grève sur la table du ministère de l’Education nationale. Dès lors, une série des rencontres ont été entamées entre le département et les syndicats afin de trouver un consensus. Le département a fait savoir aux syndicats la crise financière qui existe ne lui permet pas de satisfaire leurs doléances. Parole qui ne passe pas aux oreilles des syndicats ce qui fait que ces rencontres ont été avouées à l’échec. Et les écoles sont encore fermées en privant aux élèves leur droit fondamental qui est l’éducation. Le gouvernement doit s’assumer pour éviter ces grèves car les élèves n’auront jamais une bonne année scolaire et ce qui persécuterait sur leur capacité intellectuelle dans les jours avenirs. « Vous savez le gouvernement n’a pas le respect à l’égard du peuple Malien, il joue à l’avenir des élèves. Sinon depuis l’année dernière s’il avait un vrai souci envers les élèves et l’ensemble du peuple on n’allait pas se trouver avec cinq mois de grève qui a complément paralysées l’année. Malheureusement beaucoup de nos dirigeants ont leurs enfants à l’extérieur et c’est pour cette raison qu’ils n’auront pas dans leur cœur les préoccupations de l’école malienne notamment celles des enseignants », nous a livré M. Traoré Baba, enseigne de son état. Et pour M. Dao Adama, un parent d’élève : « Je suis désolé pour notre pays, aucun pays ne pourra se développement s’il n’arrive pas à donner une bonne éducation à ses enfants. Moi j’accuse d’abord le gouvernement qui à cause d’une mauvaise gouvernance n’a pas la confiance avec le peuple. J’accuse aussi les enseignants qui persistent sur leur grève, car l’année dernière ils ont balisé l’année scolaire de nos enfants pour zéro et ils veulent continuer sur le même chemin que Dieu préserve notre pays ».