Dimanche 29 décembre dernier une bagarre s’est éclatée à la mairie de Senou entre Mme le maire et des nouveaux mariés. Motif : les 10.000 FFCFA exigé par Mme le maire en dehors de la réglementation en vigueur.
La maire déléguée Mariam Traoré et des nouveaux couples se sont affrontés le dimanche 29 décembre dernier.
A la mairie de Senou les agissements des gens accompagnants les nouveaux mariés ont créé un désordre total à la suite de la division de la liste pléthorique des mariés par Mme le maire. Plus de trente demandes de mariages était sur la table de la mairie. Face à l’exiguïté de la salle, le maire a procédé à la célébration du mariage en groupe de personnes. Toute chose qui a soulevé le brouhaha et l’affrontement.
En effet, la preuve est apparue dans la journée du dimanche le 26 Décembre dernier. Etaient tous au présent, des amis, sœurs, frères et connaissances, venus de différents quartiers de Bamako pour être témoin de leur couple engagé dans le contrat du mariage. Une trentaine de couples enregistrés divisé en deux vagues devaient être présentés devant l’officier d’état civil.
A l’arrivée du dixième groupe, retardé pour cause de manque de places dans la salle, Mme le maire Mariam Traoré a tout simplement refusé de faire son travail et décidé de rentrer chez elle laissant la longue liste des mariés, en attente, sur les bancs. Du coup, elle a demandé de payer 10.000 F à elle pour qu’elle poursuive le travail, en dehors de toute la règlementation.
Cette attitude de Mme le maire a révolté la population de Senou, laquelle estime, même, qu’elle est arrogante. Les nouveaux mariés et leurs témoins mécontents de la décision prise par le maire ont commencé à chamailler, de crier et réclamer l’argent versé dans la caisse.
Quand la foule a décidé de la tabasser, elle a pris la fuite pour se fermer dans son bureau.
Apres l’intervention faite par des personnes de bonne foi et des personnes âgées, les gens se sont calmés et laissés Mme le maire reprendre le travail. Mais à la fin, elle a refusé de prendre les photos avec les mariés.