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Grève des enseignants signataires du 16 octobre: La négligence du département de l’Éducation nationale perdra le gouvernement
Publié le lundi 6 janvier 2020  |  SOLONI
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© Autre presse par DR
Dr Témoré TIOULENTA
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C’est fait que le ministre de l’Éducation Nationale, le Dr Témoré Tioulenta a décidé d’engager un bras de fer avec les enseignants grévistes. Un pari à la fois osé et risqué surtout que les enseignants se sentant roulés dans la farine ont décidé cette fois-ci de se faire attendre. Dans un communiqué publié cette semaine, il a mis le couteau dans la partie de la plaie où ça fait le plus mal. Cette douleur-là, les enseignants ne semblent pas vouloir l’endurer. Ils sont donc prêts à tout pour obtenir satisfaction de toutes leurs revendications. Une situation qui risque de couter chère au département de l’éducation par ricochet le gouvernement. Les frustrations et grognes sociales n’ont jamais été un bon présage pour les gouvernants. Faire la sourde oreille et tenir tête à l’un des corps les plus nombreux, est la plus grosse bêtise que l’on puisse commettre. Le ton s’est encore plus durci lorsque le secrétariat général du ministre de l’Éducation a jugé bon de publier un communiqué dans lequel il rappelait les grévistes à l’ordre et ordonnait aux directeurs des Centres d’Animation Pédagogique (DCAP) et aux directeurs d’Académie d’Enseignement (DAE) de faire des retenus sur le salaire des enseignants grévistes. Le problème, c’est que ledit communiqué est truffé de fautes d’orthographe et de grammaire et, au lieu d’effrayer la synergie a plutôt suscité de la bonne humeur. Très vite, le bout de note, pardon le communiqué est devenu viral sur les réseaux sociaux mettant ainsi à nu l’amateurisme et le manque de sérieux du ministère de l’Éducation Nationale qui est d’ailleurs tombé en disgrâce depuis un certain moment. Face au fameux communiqué, la synergie dit resté imperturbable et a même réagi à travers une lettre circulaire sous le numéro 49 relatives à l’exercice du droit de grève. Elle a demandé à ses militants de lutter jusqu’à la satisfaction totale de toutes les doléances. Si l’année scolaire précédente, l’année blanche a été évitée de justesse au détriment des pauvres élèves, cette année ce n’est pas pour autant sûr à condition que le ministre accepte de mettre un peu d’eau dans son vin en arrêtant de voir ses collègues professeurs en ennemis mais plutôt des partenaires sûrs sur qui il faudrait compter pour le développement du pays.

A.H DIASSANA
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