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Un "malencontreuse erreur" dresse Bamako contre Washington dans la crise avec l’Iran
Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  AFP
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© Autre presse par DR
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En plus de faire craindre une guerre, l’assassinat du général iranien Soleimani allait-il désigner un Etat d’Afrique au courroux de Donald Trump ? Un tweet de la présidence malienne a pu temporairement le laisser envisager en parlant de "connerie" du président américain et en qualifiant les Etats-Unis d’"Etat voyou". C’était avant que la présidence malienne ne dénonce un piratage... qui, en fait, n’en était pas un, mais la "malencontreuse erreur" d’un ancien communiquant de la présidence.

L’étonnement n’est pas mince lundi après-midi quand apparaît sur le compte Twitter de la présidence malienne un message déplorant que personne n’ait dit "à Trump qu’il a commis une connerie" en ordonnant l’assassinat du général Qassem Soleimani.M. Trump "précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale et fait des USA un Etat voyou", accuse le texte.Celui-ci, abondamment reproduit sur les réseaux sociaux, a été effacé depuis lors.

Lundi soir, la présidence du Mali, dans un message "urgent" sur le même compte, affirme avoir été "momentanément piratée par des individus mal intentionnés". Elle a ouvert des investigations "pour en démasquer les auteurs", dit-elle.En fait de pirate à la possible solde de la République islamique, l’auteur est l’ancien responsable de la communication du président Ibrahim Boubacar Keïta. Tiegoum Maïga s’est dénoncé lui-même mardi, sur son propre compte Twitter."Ni pirates, ni hackers, une regrettable erreur de manipulation", a-t-il avoué.Tiegoum Maïga, par ailleurs frère de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, a été démis de ses fonctions en novembre.

Mais, a-t-il expliqué, il a conservé l’accès au compte présidentiel, un oubli selon lui. Et en voulant donner son avis sur les affaires du monde lundi, il s’est trompé, sans "aucune volonté de nuisance".La communication des Etats-Unis elle-même a connu un rare cafouillage lundi avec l’annonce, dans une lettre transmise par erreur, d’un retrait américain d’Irak, ensuite démenti.
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