Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) a levé mardi, son mot d’ordre de grève à l’initiative de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la centrale syndicale à laquelle il est affilié. Dans un communiqué diffusé par la radio télévision nationale, le secrétaire général de l’UNTM, Siaka Diakité, a invité les militants et sympathisants du SNS-AS-PF à reprendre le travail dans les centres hospitalo-universitaire (CHU), c’est-à-dire au Point G, à Gabriel Touré, à l’hôpital du Mali, à l’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (IOTA), au centre hospitalo-universitaire d’odontostomatologie (CHUOS), à l’hôpital de Kati et dans certains centres de santé de référence (Csref).
Le secrétaire général de la centrale syndicale a expliqué que le contexte actuel du pays ne se prêtait pas aux revendications corporatistes. Mais il a toutefois assuré que l’UNTM s’engage à soutenir le SNS-AS-PF dans ses « revendications légitimes ».
Le secrétaire général du SNS-AS-PF, le Pr Mamady Adama Kané a expliqué que le syndicat a décidé de surseoir à son mot d’ordre de grève illimitée sous l’effet du mécanisme « du centralisme démocratique ». Il a en outre précisé que le département de la Santé a invité le syndicat à discuter du chronogramme des résolutions du 12è congrès du syndicat, à partir d’hier. Kané souligne que l’essentiel des revendications de ses militants se trouve dans ces résolutions.
Le secrétaire général du SNS-AS-PF reconnaît qu’il a été difficile de convaincre les grévistes de certaines structures sanitaires de suspendre le débrayage, notamment en Commune II. « Certains de nos militants ne comprennent pas pourquoi c’est le secrétaire général de l’UNTM qui les invite à reprendre le travail. C’est pour cette raison que la reprise du travail a été timide dans certaines structure, notamment en Commune II », explique le secrétaire général du syndicat.
Des responsables des établissements hospitaliers ont confirmé la reprise du travail. Mais elle s’est fait timidement dans certains hôpitaux.