Le 4ème congrès de l’Union pour la République et la démocratie s’est déroulé les 21 et 22 décembre 2019, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba de Bamako. A l’issue de ce congrès, les militants ont renouvelé leur confiance au président Soumaïla Cissé.
Placé sous le thème : « restaurons l’espoir », le 4ème congrès de la deuxième force politique a eu lieu sous la houlette de son président, Soumaïla Cissé, non moins chef de file de l’opposition.
Au cours de ce congrès, les instances du parti ont été renouvelées, selon le président du parti. A cet effet, d’importantes réformes organisationnelles, à savoir une direction politique nationale, une présidence et une direction exécutive proposée à la place du bureau exécutif national, ont été validées.
Au démarrage des activités, le président Cissé, avant de se prononcer sur la situation actuelle du pays, a remercié ses camarades de lutte. Aussi, les a-t-il appelés à maintenir l’union pour continuer avec le combat pour la survie du pays. « Nous sommes restés ensemble, unis et déterminés aux moments les plus difficiles où s’abattaient sur nous une répression des plus sauvages, des violences d’un autre âge que nous croyions pourtant à jamais révolues », rappelle-t-il.
Selon lui, ils continueront de mener ce noble combat pour la survie de notre pays et à tracer, ensemble, une perspective plus souriante pour nos enfants aujourd’hui meurtris. Ce 4ème congrès ordinaire de l’URD se tient dans un contexte marqué encore par les violences de masses qui s’installent durablement sur la majeure partie du territoire national, a déploré Soumaïla Cissé, parlant de la situation sécuritaire du pays.
En ce qui concerne le dialogue national inclusif, M. Cissé d’affirmer que son parti, comme d’autres de l’opposition, n’y participe pas parce que leurs propositions ont été rejetées.
A en croire à Soumaïla Cissé, ils ont écrit officiellement pour donner les 7 conditions de leur participation. Mais cette lettre est restée sans réponse. Toutes nos propositions ont été rejetées pour empêcher tout compromis sur ce sujet, pour faire de nous des faire-valoir autour de décisions prises à l’avance, pour une entreprise de communication qui ne dit pas son nom, dénonce Soumaïla Cissé.
Pour M. Cissé, cela n’est acceptable pour aucun démocrate, soucieux de l’avenir de son pays. « L’informel n’est pas le mode de gestion qui sied dans de telles circonstances », précise-t-il.
Toutefois, ils restent attentifs aux conclusions du DNI, notamment celles relatives aux Accords d’Alger et à la révision constitutionnelle, a-t-il conclu.