Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Prolifération des bars à Bamako : Le HCI demande aux autorités d’agir
Publié le jeudi 9 janvier 2020  |  Bamako News
Atelier
© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Ousmane Chérif Madane Haidara
Comment


Il n’est un secret pour personne, la ville de Bamako et environs sont de nos jours laissés, à la merci des bars, maquis et autres endroits peu favorables à la préservation de nos mœurs et surtout interdits par la religion musulmane.

Le président du Haut conseil islamique du Mali (HCI), Chérif Ousmane Madani Haïdara, a profité de la traditionnelle présentation de vœux de nouvel an au Chef de l’Etat pour interpeller le premier citoyen de la République : «Monsieur le Président, nous constatons aujourd’hui avec inquiétude la prolifération des bars dans notre pays, çà et là, sans respect ; aucun espace n’est épargné », alerte le guide spirituel des Ançars qui s’inquiète de l’ampleur dominante de la situation : « c’est réellement devenu un problème majeur. La bière est devenue monnaie courante surtout auprès de nos jeunes filles et garçons », a-t-il dénoncé.

Pour Chérif Ousmane Madani Haïdara, il faut agir et vite : « Nous sommes certes un pays laïc et nous respectons cette laïcité et nous ne demandons pas d’interdire la bière dans le pays. Mais il est urgent que les autorités encadrent et fassent un suivi des conditions d’ouverture des bars dans des espaces, puis qu’à présent, ce n’est pas le cas », déplore le leader spirituel.

L’abondance des bars à Bamako rend leur accès très facile non seulement pour certains adultes, mais surtout pour les jeunes (filles et garçons) dont l’âge est compris souvent entre 14 à 16 ans. En ces lieux, ces derniers s’adonnent à la consommation de la drogue et de l’alcool. Conséquences : nos rues sont pleines de mineurs malades mentaux et des délinquants qui sous l’effet des stupéfiants n’hésitent pas à commettre des crimes les plus odieux.

En tout cas, de nos jours, il est indéniable de voir des bars partout surtout dans la capitale et en des endroits souvent mêmes avoisinants des lieux de cultes, des établissements scolaires ou sanitaires.

Il est à rappeler qu’en Commune IV du District de Bamako, les autorités municipales avaient ordonné la fermeture de certains bars et chambres de passe, mais la mesure n’a pas été suivi, car ils ont ouvert de plus bel. C’est pour dire que ce sont des puissants lobbies qui sont dernière ce commerce très florissant au Mali, avec ses 90% de musulmans.

Ousmane Tangara / Bamako News
Commentaires