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PENURIE de GAZ : Pour faute de moyen financier, les professionnels du gaz ne peuvent plus importer
Publié le samedi 11 janvier 2020  |  Mali Tribune
Gaz
© Autre presse par DR
Gaz butane
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Selon Oudiari Diawara, président du groupement des professionnels de gaz domestique, la pénurie de gaz au Mali s’explique par l’incapacité des entreprises à importer le gaz à cause d’un problème de trésorerie. Il précise qu’il n’y a pas de grève, ni de rétention de gaz.

« L’Etat doit nous rembourser environ sept milliards de F CFA pour nous permettre d’approvisionner le pays en gaz« , a affirmé hier le président du groupement, Oudiari Diawara, gérant de Sodigaz, au cours d’un point de presse. « Nous sommes en difficulté pour manque de fonds, d’argent« , précise-t-il.

Selon lui, depuis plus de trois décennies, le Mali, à l’instar des autres pays du Cils a institué la subvention du gaz pour préserver l’environnement. Le gaz, ajoute-t-il, a été trouvé comme moyen palliatif pour soutenir les populations. « Contrairement à ce que certains pensent, l’Etat ne soutient pas les opérateurs gaziers, mais plutôt les populations. Les opérateurs maliens achètent le gaz à Dakar, Abidjan, Niamey ou ailleurs, puis ils le transportent au pays en payant les taxes et autres frais. Nous vendons le gaz ici à un prix moyen au profit de la population« , explique M. Diawara.

Ainsi, c’est l’Etat qui détermine la structure du prix qui donne le kilo à 1004 F CFA. Six kilos fait donc 6025 F CFA. Mais, ces bouteilles de six kilos sont vendues à 3500 F CFA. C’est l’Etat qui se propose de rembourser plus de 2 525 F CFA, appelé différentielle de prix. Selon nos informations, c’est à travers l’Amader que l’état général des arriérés est fait et le mandat est envoyé au trésor pour payement. Depuis octobre 2018, les opérateurs n’ont pas été payés, ce qui a provoqué une crise de trésorerie. « Nous avons donc arrêté nos activités vers novembre 2019. Avant, nous avons informé le ministre du Commerce et de l’Industrie de cette décision. Il n’y a pas eu de solutions. Des mandats sont impayés, des factures ne sont pas encore traitées et nos partenaires ne peuvent plus aussi continuer à nous donner en crédit« , regrette M. Diawara.

Il insiste : « nous nous inscrivons en faux contre les rumeurs selon lesquelles nous exportons du gaz dans les pays voisins. C’est faux, car ici on vend 3500 F CFA contrairement chez nos voisins où le six kilos varie entre 2000 F CFA et 2300 F CFA, selon les pays« .

Sory I. Konaté
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