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L’Essor N° 17487 du 31/7/2013

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Election présidentielle : les jeunes de l’URD crient au « Complot »
Publié le jeudi 1 aout 2013  |  L’Essor




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L’URD refuse de baisser les bras et du coup, monte au créneau pour la 2è fois, depuis l’annonce des premières tendances des résultats du premier tour de l’élection présidentielle par le ministre Moussa Sinko Coulibaly. Hier après midi, les jeunes du parti de la poignée de main se sont ainsi retrouvés dans la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture pour crier au « complot».
Le début du meeting était annoncé pour 14 heures, mais à 15 heures encore la salle semblait trop grande pour les invités. Les slogans qui circulaient dans la salle demandaient au ministre Coulibaly de « se taire ». Parce que « l’URD ne se laissera pas faire ». D’autres imprimés sur du papier A4 ne sont pas plus tendres. Avant le début des interventions à charge contre l’État et la communauté internationale, un organisateur se confie et murmure : « peut être les gens ont eu peur de venir ».

Dans tous les cas, la vérité est que la manifestation n’a pas mobilisé comme le souhaitaient ses promoteurs. Mais peu importe, le message doit néanmoins passer : la jeunesse du parti rejette « les résultats truqués » et est déterminée à le faire savoir. Mais « sans violence».

En gros, elle dénonce le manque d’impartialité et surtout une publication « prématurée de résultats » alors même que « le traitement des données centralisées ne représentait que 12% ». Or, le ministre de l’Administration territoriale, lui, avait clairement indiqué que le 1/3 des résultats était traité, qu’un candidat émergeait du lot et creusait l’écart. Le ministre avait alors ajouté que si cette tendance se confirmait, il n’y aurait pas de second tour. L’URD pense que c’était le commentaire de trop et que le ministre n’était « plus dans son rôle ».

Le parti de Soumaila Cissé crie alors au scandale. D’abord au QG de campagne mardi et hier au palais de la culture. Aujourd’hui, l’Adema, un autre membre influent du FDR auquel appartient aussi l’URD, tient en principe une conférence de presse pour donner ses impressions.

Pendant que certains voient en cette contestation un baroud d’honneur, d’autres observateurs applaudissent l’avènement d’une opposition dynamique qui entre en scène.

La parole de sagesse est venue de la bouche de la dizaine de leaders de la jeunesse du parti et du PDES perchés sur l’estrade de la salle de spectacle qui ont appelé à « une manifestation sans violence ».

A. M. CISSE

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