«Barkhane»: «Reconstruire l’armée malienne, c’est réparer une voiture en roulant»

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Publié le lundi 13 janvier 2020 | Le Figaro

© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.

Livrée à elle-même, l’armée malienne ne parvient pas à affronter efficacement ses adversaires. Aux carences en matériel - armes ou munitions - s’ajoute le défaut d’encadrement.

LE B.A.-BA. Au Sahel, il faut parfois en revenir aux préceptes de bases de la tactique militaire pour aider les forces militaires maliennes. Comme lors de cette attaque l’automne dernier qui a coûté des dizaines de vies aux FAMa pour une raison évidente: les hommes s’étaient rassemblés pour la prière, laissant le champ libre aux djihadistes moins scrupuleux sur les horaires religieux et plus pragmatiques pour faire la guerre…

À lire aussi : «Barkhane»: les impasses d’une opération armée
Ce défaut de vigilance évident a désespéré après coup les militaires français engagés dans l’opération «Barkhane». Depuis 2014, 4500 soldats luttent contre les groupes terroristes disséminés au Sahel pour sécuriser une région vaste comme l’Europe en attendant que l’armée malienne soit en mesure de reprendre le contrôle de son territoire, dans le nord du pays. Mais l’armée malienne est à reconstruire.

«Les soldats maliens se battent bien quand ils se battent avec nous», dit un militaire français, en se voulant optimiste. Début novembre, les soldats de «Barkhane» ont

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