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Une dizaine d’années pour le départ de Barkhane du Mali
Publié le lundi 13 janvier 2020  |  Le Pays
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Jean-Michel Jacques, député de « La République en marche » et Vice-président de la Commission Défense à l’Assemblée nationale française, était l’invité de Christophe Boisbouvier sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI), ce vendredi 10 janvier 2020. Il était question de la présence de Barkhane dans le Sahel et de la rencontre de Pau, prévue pour ce lundi 13 janvier.


« Un retrait de Barkhane, à l’heure actuelle, n’est pas possible », telle a été l’introduction de M. Jean-Michel Jacques lors de son intervention à RFI, ce vendredi 10 janvier 2020.

Certes, Barkhane ne sera pas éternellement présente auprès des pays du Sahel, mais elle restera jusqu’à ce que « nos partenaires du Sahel arriveront » à faire face efficacement au terrorisme. Selon le député de « La République en marche », la présence de cette force française dans le Sahel durera tant que les pays africains ne réussiront pas à instaurer un « continuum de sécurité » susceptible de maitriser non seulement le terrorisme, mais aussi le banditisme qui s’installe et les problèmes de justice.

Au Mali, avec les problèmes de gouvernance, la présence de Barkhane pourra s’étendre sur une dizaine d’années, estime le président de la Commission Défense à l’Assemblée nationale française.

Selon Jean-Michel Jacques, « Il faut mettre [leur] partenaires africains face à leur responsabilité ». Car du point de vue de l’amélioration de la Gouvernance, des administrations, la France peut également avoir des exigences, vu qu’elle investit suffisamment d’argent pour le développement dans un certain nombre de ces pays, comme le Mali. « Il ne faut pas attendre tout de la France », a-t-il fait comprendre.

Cette intervention, au seuil du sommet de Pau, laisse transparaître les objectifs recherchés par la France lors de cette rencontre. Suite à tous ces problèmes et aux vagues de manifestation et de dénonciation de la présence française dans ces pays, de ce sommet de Pau, aux dires du député français, la France attend des « propos clairs de la part de [ses] partenaires africains, qui exprimeront clairement ce qu’ils souhaitent et qu’ils nous soutiendront dans le temps s’ils souhaitent qu’on les aide, s’ils ne souhaitent pas qu’on les aide, qu’ils le disent. »

Fousseni TOGOLA



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