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Eviter une crise postélectorale au Mali : Un devoir patriotique pour tous les candidats
Publié le jeudi 1 aout 2013  |  Le 22 Septembre


© aBamako.com par A S
Elections 2013: retrait de carte NINA par le chef de l`Etat par intérim.
Bamako, le 07 juillet 2013 à La fiabougou. Le président par intérim Dioncounda Traoré a retiré sa carte d`électeur NINA.


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La classe politique malienne, toutes obédiences confondues, en particulier les candidats à la présidentielle, doit faire preuve de patriotisme, de maturité et de fair-play en acceptant les résultats de la présidentielle et de mettre le Mali au-dessus de tout. Conformément à leurs engagements lors de la campagne.Ayant été en proie à une double crise sécuritaire et politico-institutionnelle dont les Maliens ne cessent d’endurer les affres, notre pays vient de très loin. Une crise engendrée par les événements géopolitiques survenus dans la région, notamment, la crise libyenne, elle-même émanant des révolutions arabes, mais aussi par le manque de leadership de nos dirigeants qui n’ont pas pu, à l’instar d’autres pays du Sahel, prendre les mesures idoines pour se mettre à l’abri.
Les leaders politiques, en particulier les candidats, devraient pouvoir taire leurs rancœurs aussi inutiles que contreproductives et jouer la carte du réalisme. Ils se doivent d’être des modèles pour leurs partisans en s’abstenant de toutes déclarations incendiaires, en prônant des messages d’apaisement et en refreinant les ardeurs belliqueuses de leurs troupes. Le cas échéant, ils peuvent saisir la Cour Constitutionnelle d’éventuelles irrégularités ou de fraudes qu’ils auraient découvertes, çà et là. Etre légalistes en somme.

Des cas d’irrégularités, il peut certainement y en avoir surtout que le scrutin aura été, quelque peu, organisé au forceps vu les appréhensions de la communauté internationale et même de certains Maliens de voir la transition s’éterniser avec tous les risques qu’une telle perspective comporterait pour la stabilité du pays. Ce sont surtout les cas de fraudes massives de nature à altérer la crédibilité de l’élection qui seraient dommageables. On est apparemment loin de ce scénario-catastrophe à cause, en partie, de l’intégration des données biométriques avec la carte NINA. En tout cas, les appréciations positives des observateurs internationaux -ils sont près de 2 000 -vont dans ce sens.

Toujours est-il qu’il n’y a pas d’élections parfaites à cent pour cent comme peut l’attester éloquemment le cas de Bush Jr à la faveur de l’élection pour son premier mandat en 2 000 où dans l’une des plus vieilles démocraties du monde, les Etats-Unis d’Amérique, la première économie du monde, un pays de surcroit doté d’immenses moyens technologiques, l’on a été contraint de recourir à l’antique comptage manuel pour départager les candidats. Avec en prime un arrière-goût d’inachevé et un brin de suspicion quant à la sincérité du vote. Et pourtant cela n’a pas conduit à une crise politique aux conséquences dramatiques, comme on le voit malheureusement, sous nos tropiques. Il reste que le camp du gagnant doit garder de tout triomphalisme. Et que pour ceux qui ont perdu ce n’est pas la fin du monde dans la mesure où il y a pour eux mille et une opportunités de se rendre utiles au Mali. Tant à l’échelle nationale qu’au niveau international.
Yaya SIDIBE

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