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Mali: les composantes d’une alliance de groupes armés veulent fusionner
Publié le mardi 14 janvier 2020  |  AFP
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre IBK-CMA-Plateforme
Bamako, le 27 février 2016 le président Ibrahim Boubacar Keita a rencontré les groupes armés a Koulouba
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Les trois composantes de la principale alliance de groupes armés dans le nord du Mali se sont toutes prononcées pour une fusion en un mouvement politico-militaire, avec le ralliement du dernier d’entre eux, selon un document consulté lundi par l’AFP.

Dans la déclaration finale de son congrès qui s’est achevé ce week-end près de Tombouctou, le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) appelle à "la fusion dans les meilleurs délais de tous les mouvements composant la CMA au profit d’un seul mouvement politico-militaire capable de faire face aux défis".Avant le MAA, les deux autres groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), avaient également appelé à une fusion de leurs groupes en un mouvement politique uni, lors de leurs congrès respectifs fin 2019.

La CMA est une alliance de groupes armés rebelles du nord du Mali qui, regroupés sous une même bannière, ont signé un accord de paix avec Bamako en 2015 après des années de conflit. Cet accord prévoit plus de décentralisation et une meilleure intégration des populations du nord du Mali.La communauté internationale voit dans sa mise en oeuvre un facteur important d’une éventuelle sortie de crise malienne.

Mais, confronté à de nombreux obstacles, cet accord peine à être appliqué.Son comité de suivi (CSA) ne s’est plus réuni depuis plus de quatre mois.Une autre aile du MAA, appelée MAA-Plateforme, a fait scission en 2014 et rejoint l’autre alliance de groupes armés signataire de l’accord, la Plateforme.Le Mali fait face depuis huit ans à une crise profonde. D’abord confronté à une rébellion indépendantiste en 2012, Bamako lutte depuis contre les agissements jihadistes qui ne cessent de s’étendre, malgré la présence de forces françaises, africaines et onusiennes.
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