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Situation sécuritaire au Mali : La Minusma prorogée jusqu’au 20 juin 2020
Publié le mercredi 15 janvier 2020  |  Mali Tribune
Patrouilles
© Autre presse par DR
Patrouilles conjointes MINUSMA et Forces de défense et de sécurité maliennes à Ménaka
La Police des Nations Unies (UNPOL) à Ménaka poursuit ses différentes patrouilles dans la commune urbaine. Notre équipe a suivi ses patrouilles qu’elle mène seule ou aux côtés des Forces de défense et de sécurité maliennes.
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Dans sa résolution 2480 (2019), le Conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 30 juin 2020 le mandat de la Minusma. Le Conseil de sécurité déplore par la même occasion, des retards dus aux chantiers de la paix et de la réconciliation au Mali.

Le rapport du Conseil de sécurité porte sur tous les grands chantiers de l’heure : le Dialogue national, la paix et la sécurité, la DDR… “Durant la période considérée, il s’est produit 269 attaques, au cours desquelles 200 civils ont été tués, 96 blessés et 90 enlevés, ce qui représente une baisse par rapport à la période précédente. Plus de 85 % des attaques meurtrières contre les civils se sont produites dans la région de Mopti. Malgré une réduction générale, la menace de violences contre les civils ne s’est pas atténuée dans le district de Bankass“, affirme le rapport.

L’insécurité a continué de causer l’absentéisme et la réaffectation de certains agents. Au 30 novembre 2019, en ce qui concerne les administrateurs civils dans la région de Mopti, le taux de déploiement était de 30 % pour les gouverneurs, de 75 % pour les préfets et de 22 % pour les sous-préfets, alors qu’il était de 41 % pour les gouverneurs, de 75 % pour les préfets et de 35 % pour les sous-préfets en juin 2019.

L’état de la sécurité dans le nord s’est dégradé et a gagné en complexité, tandis que s’intensifiaient les activités terroristes dans la région de Ménaka et le cercle d’Ansongo (région de Gao) et que la CMA raffermissait son contrôle et assurait la sécurité dans les zones de Tombouctou et Kidal, sur fond de diminution de la présence de l’État et de fracturation de la Plateforme.

“Je suis préoccupé par la persistance des retards dans l’exécution de l’Accord, dans le cadre du dialogue national inclusif, et par le regain d’insécurité dans tout le pays, notamment par l’absence de redéploiement des forces de défense et de sécurité nationales reconstituées dans le nord du Mali“.

L’intégration de 1 330 ex-combattants des mouvements signataires dans les forces armées nationales est un résultat encourageant, affirme le rapport.

Alexis Kalambry
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