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Frustration dans les rangs de ceux qui sollicitent le départ des troupes françaises : Les chefs d’États du G5 Sahel n’ont-ils pas capitulé ?
Publié le mercredi 15 janvier 2020  |  Nouvel Horizon
Marche
© aBamako.com par AS
Marche du mouvement panafricain
Le Mouvement Panafricain a organisé le vendredi 10 Janvier 2020, une marche contre la présence des forces étrangères au Mali.
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eux qui demandent le départ des troupes françaises du sahel doivent encore prendre leur mal en patience. La rencontre de Pau qui s’est tenue avant-hier lundi 13 Janvier 2020 entre le Président Français, Emmanuel Macron et les Chefs d’Etat du G5 Sahel a permis de comprendre que cette question n’est pas à l’ordre du jour. Donc, les manifestants doivent savoir raison garder. Ce qui taraude surtout l’esprit des uns et des autres est le fait que nos Présidents n’ont pas été à la hauteur des attentes face à Macron. Certains n’ont pas pu même s’exprimer.

Ces derniers mois, il y a eu beaucoup de manifestations dans certains pays du sahel afin de réclamer de départ des troupes françaises. Dans cette lancée, après plusieurs autres mouvements de protestations, le vendredi 10 janvier 2020, plusieurs centaines de personnes ont pris d’assaut le Monument de l’Indépendance pour un meeting de protestation contre la présence des forces françaises au Mali.

Les organisateurs disaient que ce meeting n’est pas une première dans le cadre des activités hostiles à la présence des forces étrangères au Mali. Ceux-ci pensent que les forces françaises sont au Mali pour leur propre intérêt. Dans les colonnes d’un journal de la place, Dr Oumar Mariko, président du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) disait ceci : « Nous avons conclu aujourd’hui que les forces étrangères qui sont présentes au Mali sont en complicité avec nos dirigeants incapables de faire prévaloir la paix et la sécurité à travers l’affirmation de l’indépendance et de la souveraineté de notre pays. Nous sommes à la place du monument de l’indépendance, mais l’indépendance est-elle une réalité aujourd’hui ? Nous pensons que non. L’indépendance aujourd’hui, c’est le drapeau, ce sont les représentants des intérêts français et étrangers dans notre pays qui assurent la décision de la destinée de notre pays. Cela est inacceptable. Ce grand regroupement qui vient d’être mis sur place, un peu partout au Mali, notamment à Ségou, Mopti, Gao, Bankass , Sanga, Koro, restera mobilisé jusqu’à ce que le Mali soit débarrassé des forces étrangères et de ceux-là qui travaillent avec la France pour détruire notre pays ».

Le Président Français a saisi cette opportunité pour mettre en garde contre le sentiment anti-français au Mali et au Burkina-Faso. Ce qui permet de poser la question suivante : désormais faut-il s’attendre à la répression des manifestations anti-françaises dans ces pays ?
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