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Insécurité: Le conseil de sécurité de l’ONU qualifie la situation d’ « alarmante »
Publié le samedi 18 janvier 2020  |  Le Combat
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© Autre presse par DR
Le Gouverneur de la Région de Mopti et la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA en visite de soutien dans le village de Peh
Suite à une attaque perpétrée, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2019 contre le village de Peh, dans la région de Mopti, le 18 novembre dernier, le Gouverneur de la Région, Abdoulaye Cissé et Fatou Dieng Thiam, la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA, y ont effectué une visite.
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Le conseil de sécurité des Nations unies a examiné le mercredi dernier la situation sécuritaire et politique du Mali. Dans son rapport trimestriel, il ressort de cela que la situation sécuritaire « se détériore à un rythme alarmant sur fond de lents progrès dans le processus politique ». Selon le document, l’état de la sécurité reste préoccupant dans le Nord et le Centre du Mali. Cela à cause de la complexité grandissante de l’insécurité.

Dans ce rapport, Jean-Pierre Lacroix a indiqué que les groupes terroristes prolifèrent dans les régions de Ménaka et Gao.

Il a également parlé d’une augmentation du nombre d’attaques contre les convois onusiens par engin explosif improvisé, faisant plusieurs blessés chez les Casques bleus. Il précise que ces incidents se produisent presque quotidiennement et que le terrorisme continue d’alimenter la violence intercommunautaire dans le centre du Mali.

Selon Lacroix, la région de Mopti compte actuellement plus de personnes déplacées souffrant de la faim que par le passé.

Dans la même région, le chef des opérations de la paix a salué le déploiement progressif de la Minusma sur le terrain.

Il a cependant souligné qu’il n’est pas possible pour la Mission de mettre en œuvre sa priorité stratégique supplémentaire au centre sans ressources supplémentaires.

Dans ce rapport il est aussi question du plan politique du Mali. Sur ce point, le secrétaire général adjoint aux opérations de la paix a regretté le retard enregistré dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il s’indigne surtout du report des décisions importantes à cause de désaccords entre les parties signataires ou en leur sein.

Toutefois, il reconnaît que des avancées ont été enregistrées sur le plan politique comme le dialogue national inclusif qui s’est conclu à Bamako le 22 décembre, neuf mois après l’annonce de sa tenue.

A. Haidara
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